Toutes Les Opinions Ne Se Valent Pas

exemples il est d’usage de rappeler que vers le milieu des années soixante, un manuel américain pouvait recenser plus d’une cinquantaine de définitions de la notion, partiellement irréductibles les unes aux autres . Selon le rédacteur de l’entrée “opinion publique” de l’International Encyclopaedia of Social Sciences , “il n’y (aurait) pas de définition généralement acceptée de l’opinion publique. Or le terme est employé avec une fréquence croissante depuis qu’il est entré dans l’usage populaire à l’époque

sembler posséder un caractère coercitif qui parfois rendrait toute vérité impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si la vérité que l’on veut atteindre n’est elle pas esclave de l’évidence ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur la vérité provenant de l’expérience qui paraît alors fiable et valable. Puis, il convient d’étudier l’incertitude qu’émet l’évidence qui peux se présenter limitée. Enfin, il est primordial de se questionner

monarchie, le comte, en vertu de son sens de l’honneur, se refuse à aller quémander un soutien financier au roi Louis XVIII. Celui-ci, cependant, reconnait l’intelligence et la loyauté du comte et s’en fait un conseiller et ami. Le comte adopte les opinions politiques du roi : celui-ci veut concilier la monarchie avec les acquis de la révolution. Mais la situation politique demeure instable, et à la mort de Louis XVIII, le comte s’inquiète de l’avenir de sa famille. Le comte, en effet, a pour principale

obtenus dans cette voie de recherche paraissent décevants, peut-être pas tellement plus satisfaisants, du point de vue de la certitude, que les récits mythiques. Pour le moment, notons simplement que lʼair du temps a tendance à relativiser toutes les valeurs, toutes les vérités et que les sophistes reprendront à leur compte cette tendance et lʼélèveront au rang de position philosophique. Cette critique des valeurs établies rencontrera un grand succès dans lʼopinion publique. Socrate en verra, lui, surtout

connaissance) : relativisme, dogmatisme et faillibilisme. Notre devoir est d’avoir uniquement des croyances rationnellement justifiées. Relativisme : Toutes les croyances, les idées se valent. Attitude correcte? Les connaissances progressent, les idées sur les sujets se modifient. N’implique pas que chacun ait raison et que toutes les opinions se valent. Donc, non ce n’est pas correct. Dogmatisme : On a toujours raison. Attitude correcte? Néglige l’avantage qu’il y a de mettre en commun nos intelligences

mesure où il est conscient de soi" il considère toute chose comme une partie de lui même et se prend donc pour objet, de ce fait "il est libre" (ce qui est d'ailleurs une de ses propriétés et qui permet toutes les autres). Il se définit en opposition à la matière. L’esprit porte un intérêt à tout ce qui peut le définir ainsi il recherche constamment a se définir lui même. L'homme est mu par des désirs en tant qu'être naturel mais c'est aussi un être pensant (ce qui le différencie de l'animal), c'est

est - elle un objet ? Autrui est-il un autre moi-même ? Autrui peut-il être pour moi autre chose qu’un obstacle ou moyen ? Le respect n'est-il dû qu'à la personne ? Qui sont les autres ? Autrui est-il ce qui reste quand on a dépouille l'autre de tout ce qui fait sa singularité ? Vaincre la peur de l'autre? Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ? Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ? Nous est-il permis de juger autrui ?

deux notions. Tout se passe comme si en effet vérité et réalité ne faisait qu'un. En réalité, il convient de soigneusement distinguer ces deux notions car chacune renvoie à un ordre différent de l’autre : en effet, dire « X est réel » est une affirmation qui renvoie à « l’être » ; en revanche, dire « X est vrai » est une affirmation qui renvoie au jugement, au discours. A la recherche des critères de la vérité : on a tendance à assimiler la vérité avec l'évidence, dans le sens, ou tout ce qui nous

qu’aucun maitre ne l’a appris et il n’a pas appris par lui-même non plus. C) Qu’est-ce que Socrate en conclut? Alcibiade ne connait pas le juste. 2. Alcibiade reconsidère la question et identifie son maitre. De qui s’agit-il? Le public (Tout le monde) 3. A quoi reconnait-on un bon maitre? La compétence et l’unanimité parmi les gens compétents. 4. Pourquoi le maitre d’Alcibiade n’est-il pas un bon maitre? Le maitre d’Alcibiade n’est pas un bon maitre, car le public ne peut

impossible de détenir la vérité absolue (contre le dogmatisme) ; mais aussi qu’il est possible de rectifier ses erreurs et donc de s’approcher de la vérité (contre le scepticisme qui est la doctrine de ceux qui doutent de tout. Puisque toutes les opinions les plus contradictoires se valent, on ne peut être sûr de rien et la connaissance vraie est impossible). Dans le pluralisme critique, les vérités sont exposées à des théories mises en concurrence dans les discussions. Celles qui se rapprochent le plus