Tragique Racinien

Le regard dans La Thébaïde, Britannicus et Mithridate de Racine. On sait combien le langage racinien, si noble et si harmonieux, mais aussi très sobre, traduit avec une efficacité inégalable la violence des sentiments. Réduire cependant l’œuvre de Racine à sa simple expression verbale, si heureuse soit-elle, ou à son écriture versifiée, si musicale qu’elle puisse être, serait une grossière erreur. Déjà en tant qu’œuvres de spectacle, c’est-à-dire étymologiquement vouées à être représentées

.......................................................................................p. 13 Réécriture tragique de la guerre de Troie............................................................................p. 14 « [L]a tragédie d'un lendemain de guerre » Des héros « ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants ».....................................................p. 15 Le dilemme tragique et « Dire Andromaque »....................................................................p. 16 Bibliographie

Dissertation Intro: Coupable, aveuglé par ses passion - cette démesure d’orgueil qui le guide- le héros tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces

mythologie grecque, un héros était un dieu ou demi-dieu, par sa naissance et ses exploits c'était un être d'exception. Le héros est une personne hors du commun, ce qui contredit subtilement la catharsis. En général, nous pouvons décrire un héros tragique par : sa position sociale/politique, ses qualité(et ses défauts), son pouvoir, son malheur(exemple Andromaque) Les Personnages principaux dans les tragédies sont des rois, des généraux : des personnes détenant le pouvoir de manière absolue. On

Il est vrai que ltude de Phdre rvle de nombreuses apparitions de ce thme. Cependant, aprs avoir repris quelques exemples illustrant les thories de Starobinski et qui semblent tre les plus pertinents, et, aprs stre attach ce qui peut tre nomm le tragique du regard, il serait peut-tre ncessaire de voir si cette pice ne montre pas certaines limites de son tude. Premire partie Parmi les diffrentes sortes de regard proposes par Starobinski, certaines, dans Phdre, par leur nature ou leur frquence, paraissent

mal exprimés, Qu'Hippolyte sans vous n'aurait jamais formés.   Racine, Phèdre I – L’amour passionnel dans la tragédie Racinienne A. L’origine de cet amour A travers ce passage, nous en apprenons un peu plus sur la source de cet amour. On sait désormais que cela dure « depuis près de six mois ». L’expression de cet amour est typique de la méthode racinienne, à savoir qu’il est présenté à travers le champ lexical du regard : « yeux », « votre image », « je vois »… Ce sens est donc

lui avouer qu'elle aime Hyppolyte. Depuis quand? Pas seulement depuis son actuel séjour à Trézène.   Nature du texte : Cette scène est une forme de récit au théâtre, de narration au théâtre, qui permet de faire le point de l'action : ce récit tragique nous livre une peinture de la passion, elle montre la faiblesse de l'être humain agité par ses passions, et soumis particulièrement dans cette pièce de Phèdre au sentiment de la Faute.   Plan de la tirade de Phèdre : - Récit des conditions dans

Féminin/masculin: Les effets de la passion dans les Andromaque d'Euripide et de Racine par Lorraine K. M. Lawton La légende tragique d'Andromaque existe en plusieurs versions où la passion joue un grand rôie. Dans le théâtre classique grec et français, la passion devenait souvent un monstre que personne ne pouvait contrôler, symbolisée par la plainte horrifiée de la Phèdre racinienne, dans ces deux vers: «Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée C'est Vénus toute entière à sa proie attachée»

plus près au personnage éponyme puis à la portée tragique de cette pièce . Le dénouement de la tragédie est à la fois inattendu et inhabituel. Se levant subitement au vers 1469, Bérénice apporte une issue aux fers qui retenaient douloureusement les personnages dans leur dilemme. « Arrêtez, arrêtez ! » : cette double interjection à travers ce même mot est très significative. Bérénice est l’inauguratrice des héroïnes raciniennes à reculer la tragédie classique. Elle repousse la

passion détruit les hommes, victimes=> influence du Jansénisme. Cette pièce raconte un voyage au bout de la nuit, la passion. Ce voyage au bout de la mort termine sur une espérance, une lumière. II) La passion dans le théâtre racinien Pour Racine, l’amour est la passion tragique par excellence, car : 1. il est irrésistible : a) il naît sous la forme d’un coup de foudre, entraînant un désordre physiologique b) c’est une fatalité intérieur ( tout lutte est impossible) amplifiée par la fatalité extérieur