Tragique Rhinocéros

l’écriture théâtrale de Ionesco dit-elle la transformation de Jean ? Intro La métamorphose de Jean, dans le second tableau de l'acte II, constitue un moment clé de la pièce. II s'agit en effet de la seule mutation d'un personnage en rhinocéros directement représentée sur la scène. Bérenger est venu rendre visite à Jean pour tenter de se réconcilier avec lui après l'altercation de la fin de l'acte I et pour lui relater la métamorphose de M. Bœuf (acte Il, tableau 1). La scène se déroule

quels procédés l'écriture théâtrale de Ionesco dit-elle la transformation de Jean ?   Intro La métamorphose de Jean, dans le second tableau de l'acte II, constitue un moment clé de la pièce. II s'agit en effet de la seule mutation d'un personnage en rhinocéros directement représentée sur la scène. Bérenger est venu rendre visite à Jean pour tenter de se réconcilier avec lui après l'altercation de la fin de l'acte I et pour lui relater la métamorphose de M. Bœuf (acte Il, tableau 1). La scène se déroule

matérielles et l'échec,avec sa première pièce La Cantatrice chauve (1950), dont la nouveauté déroute le publique. Mais La Leçon (1951) l-impose enfin comme un auteur majeur du ``théâtre de l'absurde'' ou de la ``dérision'', avec Beckett. Que se soit dans Rhinocéros (1960) ou Le Roi se meurt (1962), les personnages de Ionesco sont livrés à un monde incompréhensible, sur lequel le langage n'a pas prise. Sa réflexion critique et théâtrale est réunie dans Notes et contre-note (1962). Un professeur tente d'enseigner

grâce à différents procédé comme le quiproquo ( ex : Dans l'avare de Molière , Harpagon est persuadé que Marianne est éprise de lui alors qu'il en ai rien. Effectivement , celle ci est éperdument amoureuse de Valère , son fils). A l'inverse le genre tragique qui suscite la peur , la tristesse... ( ex : scène mythique de Roméo et Juliette ). En assistant à une tragédie , le spectateur peut finalement se rendre compte que ses problèmes ne sont pas si grave en fin de compte et qu'il y a des choses bien

d’Alfred Jarry (1873-1907) ouvre les voies d’un « nouveau théâtre » ou « théâtre de l’absurde » qui vise à la provocation. Au milieu du XXème siècle, les héritiers de ce théâtre mêlent pour la plupart dérision, humour et tragique : Eugène Ionesco (La Cantatrice chauve, 1950, Rhinocéros, 1959), Samuel Beckett (En attendant Godot, 1953), Jean Genet (Les Bonnes, 1947), Arthur Adamov (Parodie, 1947). Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant

« Faut-il chercher le sens d’une œuvre dramatique dans son dénouement ? » Qu’il soit tragique ou heureux, c‘est par son dénouement que s’achève une œuvre dramatique. Aussi, celui-ci maintient souvent l’intérêt du spectateur jusqu’à la chute du rideau. Est-il alors le lieu crucial pour l’herméneutique de la pièce ? Le dénouement révèle-t-il le sens d’une œuvre dramatique ? On reviendra dans un premier temps sur le statut même du dénouement, puis on envisagera comment le schéma dramatique qui

didascalies mais les indications scéniques sont aussi présentes dans les dialogues « N’essaie pas de te crisper, de résister », « Inutile de fermer les yeux, de détourner la tête » ; la scène semble adéquate pour une représentation. Cependant, dans Rhinocéros, ce sont les didascalies et les indications scéniques qui dominent, le texte semble plus destiner à un lecteur qu’a un spectateur. De plus, ici il ne n’agit pas seulement d’un monstre mais d’une population transformée en monstre, ce qui poserait

indéniable que le théâtre permet l’évasion. Des auteurs audacieux tels qu’Eugène Ionesco ou encore Samuel Beckett ont judicieusement mélangé le registre comique au registre tragique, comme le prouve par exemple la pièce Le roi se meurt d’Eugène Ionesco est une pièce de théâtre écrite en 1962. Son originalité réside dans le mélange du tragique et du comique propre à Ionesco. La mort du roi Bérenger Ier  est ici mise en scène. Le roi, apprenant qu'il ne lui reste plus qu'une heure à vivre, oscille entre la

fr/IMG/pdf/JPvernant.pdf I La mort du héros est un moment important dans la "purgation des passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer de certaines angoisses. On peut se demander

fr/IMG/pdf/JPvernant.pdf I La mort du héros est un moment important dans la "purgation des passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer de certaines angoisses. On peut se demander