Tragédie Plaire Instruire Toucher

désigne chez les Latins la grammaire, et cela reste pour le XVIIe, pour qui la littérature est la maîtrise de la langue, son usage élégant et performant. Il fallait, selon les finalités propres du discours oratoire, docere, delectare et movere (instruire, plaire et émouvoir). L’attention à la langue est détemrinant epour comprendre le statut de la ittérature ; l’idéal de transparence promu par Malherbe , célébré par Bonhours dans son célèbre Entretien « sur la langue française » (1671), ne doit pas masquer

résumer ces deux pièces est indispensable !!!  L’idéal de l’honnête homme :L’idéal moral de l’ « honnête homme » correspond à l’esthétique du classicisme : l’expression désigne un homme cultivé et raffiné, d’origine noble, qui cultive l’art de plaire en société et veille à respecter un idéal de juste mesure, de pudeur et de réserve. Cet idéal humain prolonge celui de l’humaniste. Il préfigure le philosophe des Lumières.  Dom Juan en est la provocante antithèse.  II/ Le théâtre au XVIIe siècle 

fonction de la tirade de Burrhus? Eléments d'introduction: - Jean Racine (1639 - 1699 = siècle de Louis XIV; Classicisme). Education janséniste (courant chrétien qui désapprouve le théâtre), contre lesquels il se retournera plus tard. Auteur de tragédies (comme Corneille). Les thèmes raciniens sont souvent très psychologiques, il fait une fine analyse des sentiments, des passions, des folies des hommes ( cf. Bérénice = passion impossible entre la reine de Palestine et l'empereur romain; Titus; Phèdre

Britannicus, Racine Acte III, scène 8 Objet d’étude : le théâtre, la tragédie classique (XVII°) Objectifs notionnels - les stichomythies, le style (le rythme des alexandrins) - la tension dramatique au cœur de la pièce (Acte III central) Objectifs culturels - le jeu des acteurs : le théâtre comme texte et comme spectacle (dynamisme) - le nœud de l’action et le conflit tragique inévitable - vers le dénouement tragique : la crainte grandissante du spectateur face au fatum (catharsis)

mouvement littéraire du XVII siècle, est défini par des règles strictes. Boileau dans l’Art poétique, écrit en 1674, énonce le chemin à suivre afin de pouvoir rentrer dans le cercle des dramaturges classiques. L’un de leurs objectifs est de ‘plaire et instruire’, tout en dessinant les caractères, les désirs et les sentiments humains. Mais ils veulent préserver et réutiliser les savoirs et les œuvres de l’Antiquité. Le théâtre, qui existe donc depuis cette période, apparait comme un moyen

histoires pour enfants. Ces histoires reflètent la réalité de leur époque. Cependant, il fallait que leurs histoires plaisent. Agir de façon à atteindre un large public. Racine et Corneille étaient conseillers royaux, ils opéraient à travers leurs tragédies. C'est de cette façon que Corneille, Molière, Racine ainsi que tous les moralistes du grands siècle ont transmit la morale. Dans « Les caractères de la bruyère », Jean de la Bruyère invente une forme plus souple: la remarque. Il critique son époque

s'adapter à la société mondaine, puisque son sens de la mesure lui fera connaître et accepter les faiblesses humaines. A ce titre, l'idéal de l'honnête homme n'est pas vraiment séparable des codes héroïques à l'œuvre dans la tragédie. Les principes du mouvement : Plaire et instruire : L'art doit d'abord émouvoir, provoquer le rire ou les larmes : pou tous les écrivains classiques, rien n'est pire que ce qui laisse froid. Mais ce plaisir est révélateur : "Il faut de l'agréable et du réel, écrit Pascal

* * * * * Sommaire * Introduction * Dressons la problématique du comique et du tragique à partir de la Poétique d’Aristote * La question de la catharsis et de la séparation des genres de la comédie et de la tragédie au cours des siècles Compte rendu de la conférence de Catherine Naugrette, Université de Paris-III Introduction Le thème « comique et tragique » peut circuler selon plusieurs perspectives : * L’histoire littéraire, * Les genres et registres

Bruyère (Les Caractères). Le classicisme (1650-1700) : opposé à la sensibilité baroque. L’idéal classique : ↳ la mesure ↳ la simplicité ↳ l’équilibre et le respect des règles imitées de l’Antiquité ↳ inspiration des grecs. ↳ Plaire ou instruire, ou toucher, selon Molière. Recherche qui ne retient que ce qui est significatif. Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement » ↳ Deus Ex Machina, allie merveilleux et vraisemblance « Dieu descend d’une machine ». Étiquette du style

Mais il faut noter que Boileau a une quinzaine d’années de moins que Molière et la Fontaine et qu’il n’a été le maitre à penser de personne. Son poème théorique parait en 1674 : Molière vient de mourir, Racine a déjà fait jouer la plupart de ses tragédies, La Fontaine a déjà publié le premier livre de ses Fables, Bossuer et déjà un prédicateur célèbre. Boileau met donc en forme une sorte de doctrine qui est déjà élaborée. Les préfaces et avants propos à leurs œuvres composés par Molière ou Racine