Tragédies Le Cid Et Phèdre

FrançaisÀ la lecture d’Andromaque, tragédie de Racine (1667), vous discuterez le propos suivant, extrait d’une biographie de Racine écrite par Thierry Maulnier en 1935 (éditée en Folio Essais en 1988) : « Le théâtre vraiment classique sera celui où rien n’a d’intérêt et de sens que dans son rapport au dénouement. » Nous célébrons cette année le quatrième centenaire de la naissance de Molière. Ce dernier est un grand auteur de la comédie classique,qui donne aujourd’hui son nom aux récompenses pour

démesurément allongé par rapport au reste de la pièce. L’expression n’en est souvent pas naturelle : ces scènes peuvent alors paraître artificielles, car, dans la vie, ces moments n’existent pas vraiment sous cette forme (les stances de Rodrigue dans Le Cid). Cela nuit à la vraisemblance de l’action dramatique, donc à l’illusion théâtrale nécessaire pour qu’un spectateur se sente pris dans le spectacle et y adhère. [Exemples personnels.] 3. Des moments de confusion qui parfois brouillent les pistes

d’abord un plaisir, un divertissement de la cour. Au 16ème siècle, la tragédie et conçue comme la peinture d’une infortune. Elle est lyrique, le choeur déplorant longuement la catastrophe, mais une véritable action tragique n’est pas présente. La tragédie classique, au contraire, triomphe de l’émotion tragique proprement dite. Le tragique se fonde sur la lutte éternelle entre l’homme et le destin inéluctable. Cependant la tragédie paraît menacée ainsi que la comédie par deux genres intérmediaires

la mort : faire avancer l’action Les conflits aboutissent en un acte qui fait avancer l’action. Il est donc déterminant dans l’histoire car à travers son issue, on retrouve la continuité du récit. Le conflit entraîne souvent une péripétie. Dans Le cid de Corneille, le conflit pour l’honneur entre Rodrigue et Don Gomez aboutit à la mort de ce dernier. II - Diverses situations (échelles) de conflits 1. Un homme contre la société : inégalité des forces Dans cette situation, l’homme est comme rejeté

Ils trouvent ainsi un moyen de communication directe avec leur auditoire. Le XVIIe est bien le siècle du théâtre . I/Le théâtre sous toutes ses formes A/Lieux et pratiques du théâtre: La tragédie jouée en costumes de ville;elle est déclamée immobile devant le public .Grâce a la comédie, la tragédie va se jouer plus naturellement. Par ailleurs on joue trois fois par semaine : le vendredi , le dimanche et le mardi. le spectacle a lieu l'après-midi ,après quatorze heures De nombreux théâtres

et la tragédie : Il y a des rapports entre le héros du mythe et le rapport de la tragédie. Le héros du mythe et le héros tragique sont la proie, d’une puissance qui est les dépasse, une puissance divine, une force qui dirige et oblige leur liberté que ce soit les dieux, la passion, la fatalité. Ex : Phèdre Le mythe se définit d’abord par son retour cyclique, il est exemplaire dans la mesure où il revient à de multiples époques, histoires, ce n’est pas le cas du tragique et de la tragédie. (Ex :

Molière, dont la troupe, après bien des difficultés, deviedra la « troupe du Roi ». En 1680, le roi crée la Comédie-française en ordonnant que la troupe de Molière s’associe à celle de l’Hôtel de Bourgogne. III. LE THEATRE AU XVIIEME SIECLE : TRAGEDIE, COMEDIE. Tous les genres littéraires sont abordés à l’époque classique, mais c’est surtout le théâtre qui domine ce siècle. Le théâtre va de la *farce qui s’inspire de la Commedia dell’arte italienne que Molière aime beaucoup à cause de ses idées

Jean Racine appartient à ce mouvement comme Molière, Corneille et La Bruyère. Jean Racine (1639-1699) qui, avec ses contemporains , domine la scène théâtrale du XVIIe siècle, a porté à son plus haut degré de perfection le genre très codifié de la tragédie classique dont il a utilisé les contraintes pour exacerber les tensions et concentrer l’émotion. Les héros raciniens, écartelés entre des passions irrépressibles et des obstacles moraux ou sociaux, sont écrasés par la fatalité. Élève des jansénistes

TRAGEDIE & COMEDIE AU XVII° Objet d’étude : Le théâtre au XVII° PRESENTATION DU COURS PLAN DU COURS I. Contexte historique en bref II. Petite histoire du théâtre : Contexte/ Classicisme III. Mouvements litéraires et artistiques : Baroqure et classicisme IV. L’art d’analyser un texte théâtral V. La question de la mise en scène VI. Le vocabulaire du théâtre VII. Corpus : VIII. Œuvre cursive : Corneille, La Place royale IX. Documents complémentaires : X. Petit quiz sur le

proviennent de l’Antiquité. Or, le Classicisme cherche à imiter l’Antiquité. Quoi de mieux que de reproduire le style de cette époque quand on possède un tel but ? A juste titre, les plus grandes pièces de l’époque comme Horace de Corneille, Bérénice ou Phèdre de Racine prennent place dans un contexte antique, outre que les auteurs respectent les règles énoncées par Boileau telles que la présence ‘‘d’un lieu’’, ‘‘d’un seul fait’’ et ‘‘d’un jour’’. Ainsi, il est possible d’affirmer que le respect des règles