Tragédies Le Cid Et Phèdre

vulgaires, et aucune scènes de duel, où la mort apparaît… Dans le théâtre classique, on distingue deux principaux genre, la comédie et la tragédie : La comédie est un genre populaire, et elle n’est pas forcément destinée à être drôle. Elle représente le genre théâtrale au sens général. Cependant, on la nomme « comédie » pour être distingué de la « tragédie » où le dénouement est funeste et dont les thèmes sont différents. Elle traite des thèmes du mariage, de l’argent, de l’éducation ou encore

le déraisonnable est soumis à la raison, les passions contrôlables par la volonté. Les règles du théâtre classique C’est dans le genre théâtral que la régularité et la discipline s’expriment le plus, le roman étant un genre mineur à l’époque : une tragédie classique est toujours en cinq actes, une comédie peut-être en trois ou cinq actes. La règle des trois unités doit être respectée : unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Elle est définie par Boileau dans son Art Poétique : « Qu’en un lieu

de la tragédie (24 heures dans la tragédie classique) amène à une concentration de rebondissements bien rare dans la réalité : Phèdre avoue son amour à son beau-fils Hippolyte, Thésée – son mari parti qu'elle croyait mort – revient inopinément, elle calomnie Hippolyte auprès de Thésée, celui-ci maudit son fils, que Poséidon, pour réaliser cette malédiction, fait mourir, et Phèdre, rongée de remords et d'amour, se suicide. Diderot fait dire à l'un de ses personnages, au sujet de la tragédie : « En

J'ai quelquefois des maux de cœur. TOINETTE Le poumon. » MOLIÈRE, Le Malade imaginaire tragédie, nom féminin Sens 1 Oeuvre dramatique souvent portée au théâtre où les actions présentent un caractère passionnel et se terminent généralement mal [Littérature]. Synonyme pièce Anglais tragedy Sens 2 Évènement funeste, drame, catastrophe [Figuré]. Synonyme événement Anglais tragedy Origine La tragédie apparaît à Athènes au ve siècle av. J.-C.. Elle est représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos

mythologiques peu crédibles comme celle de Phèdre de Racine où Phèdre tombe amoureuse de son beau-fils et finit par se suicider à cause de sa mort, ou celle de Médée de Corneille, où elle tue ses propres fils. On rerouve aussi un magicien, Alcandre, dans L’Illusion Comique de Corneille, et autres éléments irréels. Les règles des trois unités du théâtre classique en font plus. Même si leur but est de faire une pièce plus réaliste, le fait qu’une histoire comme celle de Phèdre ait lieu en 24 heures ne fait que

à 1715 Règne de Louis XIV (son règne personnel commence en 1661) 1635 Fondation de l’Académie française par Richelieu 1637 Corneille, Le Cid 1662 Molière, L’École des femmes 1664 Molière, Le Tartuffe ou l’Imposteur 1665 Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre 1666 Molière, Le Misanthrope 1667 Racine, Andromaque 1668-1694 La Fontaine, Fables 1677 Racine, Phèdre 1678 Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves  1688 La Bruyère, Les Caractères Les caractéristiques du classicisme Le perfectionnement

les conventions que le théâtre se doit de respecter. Il se sépare en deux genres, la comédie, genre «bas», populaire qui est destiné à faire rire, et la tragédie, «genre noble» destiné à provoquer la catharsis, marquée par la mort et la souffrance des protagonistes. Au cours de son évolution, le théâtre a traversé de nombreux genres, des tragédies antiques représentant des mythes célèbres, il a évolué vers la farce au Moyen-Âge, puis la représentation de textes religieux, le 17ème siècle a vu la naissance

différentes avenues ;d un commun ideal de ppropres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVIIe siècle. III Le classicisme du XVIIe siècle est loin de se limiter à une imitation des Anciens. Doctes et littéraires

La tragédie est un genre théâtral qui remonte au théâtre grec antique où le dénouement est très fréquemment la mort d’un personnage. Jean Racine, dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV, écrit entre 1667 et 1677, à peu près une pièce tragique par an. Il est, en 1677, nommé historiographe du roi, charge très honorifique et très lucrative. L’œuvre la plus reconnue de Racine et qui lui a par ailleurs permis de se

dès le VIe siècle avant J-C, connaît son apogée durant la démocratie Athénienne. Les représentations théâtrales donnaient lieu à des concours lors des fêtes en l'honneur de Dionysos. Les représentations se faisaient aussi sous forme de Carnaval. La Tragédie, était donc une cérémonie à la fois religieuse et civile, représentée dans des théâtres en plein air, où se réunissaient tous les citoyens, riches comme pauvres. Son origine est mal connue. Aristote la rattache aux chants phalliques accompagnant