Transcendance

du surréalisme : il a toujours reconnu en Breton en particulier un ardent défenseur d’une littérature du « oui », d’une poésie qui fait sa place tout entière à la merveille et à la magie, sans pour autant situer cette dimension sacrée dans une transcendance d’un autre monde. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure les récits de Gracq répugnent au souci métaphysique comme au sentiment tragique en nous interrogeant d’abord sur les formes que peut prendre l’accord avec le monde manifesté par Un

déterminée par les groupes préexistants b. Deux idées clefs : raison et progrès Homme tire de lui-même sa propre légitimité. Descartes : l’homme devient « maître et possesseur de la Nature ». Devient autonome à l’égard des normes : refuse la transcendance (= norme au-dessus de soi). Grâce à la raison, l’Homme peut accéder au progrès, d’où l’importance de l’éducation. Dans une société où chacun est libre, gde importance de l’éducation. 2) L’importance de l’éducation et de l’épanouissement

et la résignation ou bien faire un pas vers ce que Jaspers nomme la Transcendance. En faisant ce pas, l'individu se confronte par induction à la limitation de sa propre liberté, qu'il appelle « Existenz », afin de pouvoir enfin ressentir une véritable existence. La Transcendance (liée au terme « Englobant » dans ses travaux ultérieurs) est, pour Jaspers, ce qui est par-delà le monde physique. Sa formulation de la Transcendance comme absence d'objectivité ultime a mené bien des philosophes à disserter

de décider de son sort. Il ne peut | |plus ni agir, ni vouloir, ni penser. | |La conscience est anticipation, déplacement vers l'objet et transcendance. C'est grâce à elle que j'exerce ma liberté d'agir et de | |connaître. En effet, en introduisant une distance, un recul entre les choses et lui, l'homme est conscience de soi et présence au monde. | |Lorsque cette distance est établie

Kant, philosophe allemand du 18ième siècle, traite de la conscience que l’homme a de lui-même comme sujet, capable non seulement de dire Je, mais surtout de se représenter lui-même en pensée comme un sujet. Cette conscience fonde selon Kant une transcendance de l’homme sur tous les êtres vivants sur la terre. Ce texte possède donc un sens anthropologique : il s’interesse à ce qui distingue l’homme des autres vivants, afin d’expliquer en quoi consiste l’humanité de l’homme. Il faut s’interroger sur

ce n’est pas l’expérience de la totalité. En effet, la totalité est confinement, intériorité, c’est un Tout ou l’autre comme autre s’évanouit. La véritable portée de l’être n’est pas dans la totalité donc, mais dans l’infini. L’infini, c’est la transcendance, c’est un surplus extérieur à la totalité. L’infini dépasse la totalité, c’est un appel vers l’extérieur (et non pas l’antérieur), un appel vers l’asbolument autre. L’infini, l’expérience pure de l’être, c’est donc la relation avec l’absolument

Zarathoustra, lequel ayant pour rôle l’annonce du nouvel homme à la populace, la phrase “Deviens ce que tu es”  sous-tend l’idée que l’homme, tel qu’il existe, n’est qu’un brouillon de lui-même, un inachèvement, une ébauche. Nietzsche appelle à l’auto-transcendance, à l’auto-dépassement, bref au surhomme : “La grandeur de l’homme, c’est qu’il est un pont et non une fin” La phrase “Deviens ce que tu es” contient pourtant une contradiction : - elle est formulée comme une injonction (“deviens” !) - elle

neutralité métaphysique. À première vue, cette exigence paraît moins problématique dans la mesure où elle est directement prise en charge par la théorie de la réduction phénoménologique : le phénoménologue n’a pas besoin de poser l’existence de transcendances réales ou idéales, par exemple de choses physiques, de nombres, etc. Mais estce suffisant ? Sans doute, toute présupposition métaphysique – toute décision sur l’existence d’objets transcendants – est d’emblée écartée par un changement d’attitude

ciel), mais également il peint le cygne « tendant sa tête avide vers le ciel / Comme s'il adressait des reproches à Dieu ». La dimension verticale est très pressente dans les fleurs du mal et elle témoigne de la présence de la transcendance dans les Fleurs du mal, la transcendance, c'est tout ce qui dépasse l'homme ; elle est très présente dans l’œuvre de Baudelaire, à travers la verticalité, à travers le terme « idéal », l'homme est toujours aspiré vers une sorte d'idéal, un idéal esthétique ou divin

humaine, au devoir d'être humain. C'est la première constatation, la première certitude. La seconde a trait à l??uvre, au chef-d??uvre. La caractéristique du chef-d??uvre, c'est d'aller au-delà de la simple fonctionnalité, d'être un ouvrage de transcendance, d??uvrer vers quelque chose de plus que 1'objet dans sa seule fonction usuelle. Pourquoi décorer une arme, pourquoi construire un temple, une cathédrale ? Pour remercier les dieux ? C'est une explication. Pour dominer le peuple, lui inspirer la