Transcendance

n’est-ce pas cela être un sujet ? Avec l’avènement des besoins, c’est la possibilité de leur insatisfaction qui surgit, expression d’une vie fondamentalement installée dans la précarité. Jonas voit dans le besoin la première forme de transcendance : « par transcendance, nous voulons dire qu’elle entretient un horizon au-delà de son identité ponctuelle »7 , au sens où cette situation implique pour l’organisme par delà son identité ponctuelle et immédiate. Avec l’évocation des besoins, on rejoint une

(collection de petits bouquins à 10 frs). Son analyse me semble juste, mais ce qui me pose problème c’est la nécessité d’une autorité et la façon de la mettre en oeuvre. Il regrette, comme Legendre, la disparition de la loi basée sur la transcendance, sur une base extérieure à l’humanité. Cette révolution mentale a été commencée avec les intellectuels des Lumières en philosophie et réalisé sur le plan politique en partie par la Révolution française de 1789. Est-ce qu’il faut revenir à

5 : Beckett, Oh les beaux jours, Editions de Minuit, Acte II, depuis « Couvre-toi » jusqu’à la fin (pp. 75-77) 3. Le tragique et la transcendance. Le tragique postule une « transcendance », une réalité, une présence, une volonté supérieure, qui paraît d’un autre ordre que l’humain, surplombe pour ainsi dire et dirige le monde terrestre. Or, ici, pas de transcendance. L’action n’est pas la manifestation d’un dessein divin : les héros sont désemparés, le spectateur également. Pas de force supérieure

Nous voyons là quelque chose de tout à fait nouveau, car il s’agit d’un nouveau visage du sacré, un nouveau visage de la transcendance qui n’est plus dans le ciel des idées, et qui ne tombe plus sous le marteau de Nietzsche ou de Heidegger. C’est une transcendance dans l’immanence, dans le monde du vécu. Cependant, il y a deux stratégies qui tentent de réduire cette transcendance dans l’immanence et qui n’acceptent pas la logique de ce second humanisme. Je ne m’y étendrai pas ici pour des raisons

antérieures qui les ont rigoureusement «déterminés ». Ontologie: Doctrine ou théorie de l'être. Contingence: Caractère de ce qui se produit par hasard, sans nécessité, à l'occasion de tel ou tel phénomène. Transcendance: Idée de dépassement. Immanence: Par opposition à transcendance, ce qui demeure à l'intérieur d'une réalité donnée.

« Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie ». Ils vont nier le néant par l'art ou la révolte. Problématique : « Que faire face à la perte de sens ? » Plan : Roman, théâtre, existentialisme II. Humanisme et engagement Il n'y a plus de transcendance (-> Néant), souffrance, lutte, tristesse, abandon de la dignité (chez Malraux). Malraux => Humanisme = Décider de ses choix. Camus => La révolte III. Engagement et littérature Sartre part d'une littérature engagée, fondée sur la responsabilité

sur-montée, au profit d'une transcendance qui se prépare et s'accomplit au dernier tercet : on le voit notamment avec l'adjectif « extatiques », dont l'étymologie est grecque : « ex » : hors de + « stasis » : la position, le statut, la place, la situation. L'extase c'est être « hors de soi », flotter hors de soi, commencer une SORTIE HORS DE SOI (cf Hadrien mais sans le côté spirituel)l'adjectif « magnétiques » qui dit également une ASPIRATION vers l'ailleurs et la transcendance. La VERTICALITE s'amorce

des stéréotypes 1.1.2 Muthos et logos. Raison et irrationalité 1.2 L'expérience du sacré 1.2.1 Le numineux 1.2.2 Le surnaturel 1.2.3 Le mystère 1.2.3.1 Le terrifiant (le mysterium tremendum) 1.2.3.2 Le fascinant (le mysteriumfascinans) 1.2.4 La transcendance 1.2.5 Le sublime 15 17 6 10 21 22 28 30 36 CHAPlTRE II LES COMPOSANTES SYMBOLIQUES DU ROMAN GOTHIQUE 2.1 L'expression de la démesure sublime 2.1 .1 L'obscurité et le silence 2.1.2 La grandeur et le pouvoir

christianisme. Spécificité et paradoxe chrétiens : issu du judaïsme, christia reçoit le monot comme une évidence. Affirme une transcendance présente à l’hist du monde par existence d’un Sauveur, le Christ, à la fois réellement Dieu réellement homme. Reprend intuition juive d’un Dieu libérateur de l’h et l’universalisant, se trouve affronté paradoxes d’une transcendance à visage humain, humanité de Dieu. Pas maintien de l’interdit des représentations du divin. RELIGIONS REVELEES. Judaïsme :

LA RELIGION La religion est une institution sociale liée à l’affirmation d’une transcendance définissant un domaine spécifique, celui du Divin ou du sacré, qui s’oppose au profane. Elle rassemble plus de la moitié de la population mondial, les croyants dans une communauté qui soudent ses convictions et ses pratiques : rites, divins, etc.… Une telle religion instituée est ainsi faite de théorie (dogmes, révélations) qui visent à apporter une réponse aux questions que se posent l’homme sur l’origine