Transcendance

montre que le symbole (le Dit) prend sa signification dans le fait de rentrer en contact avec l’Autrui, dans le Dire (la responsabilité envers l’Autrui, p.141), qui tout en étant un phénomène physique (sensuel), est en même temps une forme de transcendance provenant du caractère infini de l’Autrui. Ainsi, le caractère nominatif du Dire n’apparaît qu’à travers l’Autrui, nécessaire (fondateur) au Dire. Il n’y aurait donc pas de Dit (signification, nominalisation de l’énoncé) sans Autrui, et donc pas

comme les Sophistes (penseurs du 5ème siècle BC,) que le droit c'est simplement le mot que les hommes utilisent pour désigner l'arbitraire de la force. A. La divinité des lois La légitimité des lois aurait une origine divine (idée de la transcendance). Dieu, ou le divin, désigne un être transcendent. On peut observer que dans toutes les sociétés anciennes, la loi est rapportée au divin (un ensemble de divinités ou une seule). De ce fait, la loi positive s'assimile à la loi de la nature. Dans

en son centre dans une ligne horizontale qui clive les deux récits. Ce clivage néanmoins ne traduit pas uniquement la présence de deux histoires, mais également l’avènement de deux réalités disparates. Quand la partie supérieure traduit la transcendance divine, la partie inférieure, elle, traduit l’incapacité des apôtres à soigner un « lunatique », comme nommé par ses contemporains. Dans un premier temps, se distingue ainsi la description de deux tableaux opposés qui s’unissent via le registre

en effet, que la véritable religion est la communion en Dieu. Il est possible qu’un croyant voie d’abord dans la transcendance le plus puissant moyen de sa communion. Il est certain que pour un agnostique, la question majeure de notre temps devient : peut-il exister une communion sans transcendance, et sinon, sur quoi l’homme peut-il fonder ses valeurs suprêmes? Sur quelle transcendance non révélée peut-il fonder sa communion? J’entends de nouveau le murmure que j’entendais naguère : à quoi bon aller

toute politique véhicule une certaine idée de la morale et, corrélativement, toute philosophie politique développe ainsi, ou du moins implique, une anthropologie politique. La question la plus importante en morale aujourd’hui est celle de la transcendance. Existe-t-il en l’homme quelque chose qui « passe infiniment l’homme », comme le croyait Pascal, ou bien, au contraire, est-il à lui-même sa propre « mesure », ainsi que l’affirmait Protagoras ? Dans son discours de réception à l’Académie française

travail, les bouleversements matériels sont décisifs pour libérer l’homme – pas de transcendance de l’État (en raison du refus de toute transcendance). Marx : modèle immanent, et en ce sens, moderne. Marx individualiste, non holiste (thèse de Dumont), et cela pour émanciper l’organisation sociale de toute transcendance. Primat de l’émancipation. Ce qui échoit au tout est compris comme exercice d’une transcendance qui aliène l’individu (comme être social). Louis Dumont, Homo

innocent. Coupable, aveuglé par ses passions – l’hybris, cette démesure d’orgueil qui le guide – il est alors confronté au Destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance ( tout dépend de la tradition et de l’époque dans laquelle on place la pièce). Innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse Fatalité ( Puissance occulte qui, selon certaines doctrines, déterminerait le cours des événements d'une façon irrévocable, définit le TLF). « Je me livre

autrui sont possibles : soit je cherche à utiliser autrui comme sujet pour fonder mon être, soit je cherche à détruire autrui comme liberté. Dans le premier cas, je m’adresse à autrui en tant qu’il est un sujet : je cherche à le séduire sans sa transcendance, à obtenir de lui qu’il me veuille librement comme limitation de sa propre liberté; je cherche à me faire aimer de lui; s’il m’aime, il va me fonder comme une sorte d’absolu. Dans le second cas, autrui est sujet : je cherche à le saisir, à l’emprisonner

pensée de Sartre se caractérise par une réflexion sur la subjectivité et la liberté La subjectivité Il est nécessaire de supposer la conscience pour rendre compte de l'être humain et de ses productions. La subjectivité est un dépassement (transcendance). Elle est créatrice de ses propres normes. L'homme n'est pas prédéfini. Il se définit par ses actes et ce qu'il fait de sa vie. L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre

leur caractère sublime, au sens kantien du terme. Mais le plaisir qu’offre ce spectacle grandiose est mêlé de la présence inquiétante et obsédante de la mort. Le poème se présente donc comme une méditation spirituelle, une sorte de prière sans transcendance. 1. Les icebergs: Un spectacle sublime Le spectacle décrit par Henri Michaux s’apparente nettement aux sujets de prédilection des romantiques, plus proche d’une splendeur monumentale que de l’esthétique du beau équilibré prônée par les classiques