Transcendance

désigne le processus visible depuis la fin du Moyen Âge qui voit des activités ou des dimensions de la vie humaine reliées à la sphère religieuse comme l'Art, l'Éthique, la la Morale ou la Politique se couper de toute référence au sacré ou à la transcendance. La sécularisation, au sens en usage aujourd'hui définit un processus dans lequel le monde et l'histoire humaine peuvent se comprendre à partir d'eux-mêmes, de manière proprement immanente.

d'elle-même) → remise en question de la relation du langage et d'un Autre, donc la possibilité d'une parole et d'une pensée libre. « Le totalitarisme langagier correspond à une forclusion de l'altérité. » qui instaure le règne de Même, la négation de la transcendance (ouverture à autre chose) propre au langage. On voit alors que le langage totalitaire n'est pas un anéantissement du logos mais une apothéose sinistre de son pouvoir créateur (capacité à faire exister une réalité existante par la magie évocatoire

une capacité de jugement issu d’un vécut spécifique qui en passant par le particulier tend vers l’universel. Enfin, l’expérience appréhendée comme un état abouti à son assimilation à un mode de rationalité propre à l’homme qui est fondement et transcendance de cette humanité. Envisager l’expérience comme un critère de réalité, c’est voir l’expérience comme l’unique moyen d’accéder à la vérité. L’expérience est donc nécessairement définie comme unique source de connaissance réelle, certaine et

veux. Cette définition moderne rejoint le principe de libre arbitre puisque l’homme peu, si on se fie à ce principe, s’autodéterminer sans contraintes extérieures. Nous sommes donc en mesure d’être libre de penser ce que nous voulons puisque la transcendance de l’âme stipule que nos pensées dominent donc tout le reste ; comment ne pouvons nous pas être libre de penser ce que nous voulons ? Au dires de Hegel, « la liberté est la plus haute destination de l’esprit humain » puisque l’homme est libre par

Le logos peut être défini comme étant le début de la rationalité telle que connue de nos jours. Bien sûr, ce sujet est aussi l’objet d’une définition un peu plus complexe. Le mythe, qui a précédé le logos, conduit à celui-ci par une transcendance qui offre une vision plus droite de ce qu’est le monde. Il n’est plus question d’allégorisme et d’anthropomorphisme. Il n’est plus question de symboles mais bien de concepts. Le logos c’est la modification des idées religieuses et politiques. C’est le

devrait pas nous étonner beaucoup que comme cela soyez. Quelque chose d’absurde est irrationnel, quelque chose qui manque de tout sens d’existence, quelque chose que par soi même n’est pas orienté vers aucune fin particulière, ni il a majeure transcendance que les mensonges. Notre vie dans son essence, un absurde que nous peine un et autre fois á l’ennui. Nous cherchons avec impatience nous échapper de semblable chaîne, qui nous réduit en esclavage y nous empêche d’avancer, mais par plus que nous

Caractéristiques générales de l’ éternel féminin Devise: "Ce que femme veut, et c'est bénéfique, Dieu le veut" Éternel féminin, les derniers mots de Goethe, dans le second Faust, pour désigner l'attrait qui guide le désir de l'homme vers une transcendance. Le féminin représente alors le désir sublimé. Marguerite s'entend dire: Viens, prends ton vol vers les hautes sphères. S'il te devine, il te suivra. Et le chœur mystique proclame : L'Éternel Féminin nous attire vers en Haut. La Béatrice de Dante

façon exclusive, son inclusion dans un cercle de pensée qui est le nôtre, qui nous est propre. C'est ce mouvement qui est mis en évidence par E. Lévinas dans Totalité et Infini lorsqu'il affirme que l'essence du Moi est de réduire l'altérité et la transcendance du monde dans la possession et la jouissance de ce qui l'entoure : « l'ipséité du moi, plus que la particularité, plus que la particularité de l'atome et de l'individu, est la particularité du bonheur et de la jouissance » T&I, Intériorité et économie

notre Moi pourrait avoir envie de fuir cette responsabilité, de renoncer à la pensée « Si je pouvais m’empêcher de penser ». Ce frisson face à la liberté de l’existence humaine, ne traduirait-elle pas aussi la fatalité du personnage devant la transcendance d’un monde intelligible qui reste inaccessible ? L’absolu, le monde intelligible reste et demeure coute que coute transcendant au monde sensible. Et cet absolu inaccessible n’est-il pas que plus désespérant ? « J’existe, c’est moi qui l’entretiens

« précautions » qu’elle prend sont « vaines » v.301 pour la simple raison qu’une force plus puissante dicte les événements et qu’elle n’est pas assez forte pour les empêcher. L’une des marques du tragique est cette inéluctabilité due à la présence d’une transcendance qui décide pour les hommes qui ne sont alors que les pantins d’une force supérieure. Ici, Vénus tire les ficelles, elle a décidé de la trame que prendrait la vie de Phèdre et celle-ci ne peut s’en dégager. Le tragique naît de cette impasse dans