Transfert Des Cendres De Jean Moulin Au Panthéon Malraux

commentaire de texte, la notion de registre n'est cependant pas toujours bien définie, comme le montre la multiplicité des emplois et des interprétations proposée par les sites internet et les manuels scolaires. "Tout y devient registre" constate Jean Jordy dans un rapport de l'Inspection générale publié en 2003.5 Et il ajoute : "il faut admettre que ce terme, fort commode, synonyme grosso modo de tonalités, n’est jamais défini selon des critères convaincants". L'objet de ce travail modeste

fusillés (cf. les communistes du réseau Manouchian).  Doc.4 p.59 + q°6 et 7 : 1964 : apothéose de cette vision de l’histoire avec cérémonie du transfert des cendres de Jean Moulin, fondateur du CNR, chargé d’unifier les mouvements de la résistance intérieure au Panthéon. Eloge funèbre d’André Malraux, retransmis à la télé pour 1ex pour une telle cérémonie. Jean Moulin devient un mythe qui gomme la diversité des résistants  forme un « souvenir-écran ». o La mémoire résistancialiste communiste (affiche 3

Seconde guerre mondiale en France » d’André malraux Discours d’André Malraux1 à l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, le 19 décembre 1964 1 André Malraux (1901-1976) : écrivain et intellectuel, résistant auprès de la France libre (l’organisation de Résistance française à Londres), il resta proche de de Gaulle après la guerre et fut son ministre des Affaires culturelles de 1959 à 1969. Voici donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute

continuité républicaine. Les discours des orateurs (en plus de celui du général) insistent sur les régimes 7 républicains antérieurs (moins sur la IVe) et sur les grands hommes républicains tels Gambetta, Clemenceau, Jaurès, Lyautey. André Malraux évoque la Résistance et la France libre : « Et la République crie à tous les Français ce que leur disait naguère la voix assourdie de la République exilée : “Je veux redevenir la France”. » La Ve République est déjà en fait présente sous la forme

commémorations est en risque de se perdre si une connaissance savante ne le restitue pas avec rigueur et piété. Il faut désormais que l'Histoire prenne le relais de la mémoire »      En février 1999, lors d'une conférence-débat à la Sorbonne, l'helléniste Jean-Pierre Vernant, Compagnon de la Libération, soulignait les dangers d'une officialisation de la mémoire : « Les monuments font le souvenir. Cela implique une institutionnalisation de la mémoire, obligatoire, nécessaire. Toute société a besoin pour

tous à une appartenance nationale, sans des formes de liturgie, qui, tout en se référant à des symboles laïcs, n’en seraient pas moins porteuses d’une signification religieuse ? Qui se souvient du discours d’André Malraux en 1964, pour le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, ne peut qu’être frappé par le caractère profondément liturgique, par la gravité religieuse de cet instant. Faut-il y voir l’impossibilité pour une société de se passer de représentations transcendantes, capables

Maître de conférences en histoire contemporaine Université de Paris Ouest Nanterre La Défense Yves Letertre Professeur d’histoire-géographie IUFM de Bretagne Sylvain Venayre Maître de conférences en histoire contemporaine Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Saleha Vigreux-Benichou Agrégée d’histoire et géographie Lycée Montchapet, Dijon 1 re STD2A STI2D STL Un nouveau programme, de nouvelles démarches Des entrées disciplinaires multiples et croisées : Thème 1 Histoire et éducation

sur l’image d’un policier français devant un camp transitoire français. Puis, en 1958, le retour du général De Gaulle en pleine guerre d’Algérie : glorification de la France résistante qui culmine en 64 avec la translation dans le Panthéon des cendres de Jean Moulin. Donc, exaltation du rôle unificateur de de Gaulle et éclipse de la mémoire communiste par la mémoire gaullienne. III. Le réveil de la mémoire depuis les années 70 A. Un autre regard sur Vichy A partir des 70s, fin des tabous sur

pour mettre en place la francophonie, et signe des accords bilatéraux avec les anciennes colonies françaises d’Afrique. Pour se rapprocher des Etats arabes, DG critique la politique israélienne durant la Guerre des SixJours en 1967 et refuse le transfert d’armes françaises en Israël. Troisième trait : la politique européenne. Pour permettre l’émergence d’une force capable de rivaliser avec la puissance américaine, et indépendante des deux Grands, DG utilise le cadre de la CEE et du marché commun

moment de détente dans le labyrinthe de l’action quotidienne. Des pensées pour s’apaiser, réfléchir et progresser. La plupart des grands courants de pensée y sont représentés : d’Hippocrate à Andy Warhol ; de Pablo Picasso à Plotin ; d’Emmanuel Kant à Jean Cocteau, etc. Dans ce florilège de penseurs, il faut bien signaler que tous ne vont dans le même sens, mais comme nous avertissait déjà Paul Léautaud, dans « Propos d’un jour », « il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse