Trézène

Accablée de remords, Phèdre se suicide et Thésée apprend trop tard la vérité. 4) La pièce s‘ouvre in medias res: Hippolyte, fils de Thésée et d‘Antiope, reine des Amazones, annonce à son confident Théramène son intention de quitter la ville de Trézène pour retrouver son père, dont il est sans nouvelles. Mais il finit par lui avouer la véritable cause de son départ, qui est son amour interdit pour Aricie, une princesse du sang royal d‘Athènes, sœur des Pallantides, ennemis de Thésée. Phèdre, belle-mère

plus rencontrer chez elle le jeune homme, pour creuser à jamais un abîme de honte entre le père et le fils, elle força son mari à connaître l’inceste… ». On peut établir des analogies entre la Phèdre de Racine et La Curée de Zola. Thésée, roi de Trézène, est Aristide Saccard, roi des spéculateurs qui vit dans un hôtel particulier où domine la couleur de l’or. Hippolyte, fils de Thésée et prétendant au trône de son père, est Maxime, créature androgyne, qui hante les soirées osées du nouveau Paris

semblant de haïr Hippolyte et a demandé à Thésée, son père, de l’exiler afin de ne plus le voir (vers 289-300). Dans un dernier temps, elle raconte à Œnone comment cet amour a ressuscité avec encore plus de force depuis qu’Hippolyte est arrivé à Trézène ; elle explique qu’elle a donc décidé de mettre un terme à ses jours pour échapper à cet amour par la mort (vers 301-310). Ce récit permet ainsi au spectateur de se remémorer les éléments du mythe nécessaires à la compréhension de la pièce. Ce

Chronique d'une mort annoncée (Garcia Marquez) Place dans l'oeuvre -- Acte I : Scène 1 : Début in medias res, la scène d'exposition se prolongera jusqu'à la Scène 3. Hippolyte (fils de Thésée et de la Reine des Amazones) annonce son départ de Trézène à la recherche de son père dont il est sans nouvelles. Pourtant, cette quête cache la fuite du Prince amoureux d'Aricie (sœur des ennemis de Thésée). Scène 2 : Oenone (nourrice et confidente de Phèdre) vient annoncer l'arrivée de Phèdre et demande

raconter des histoire qui se passent à des époques désormais révolues permettant ainsi au public de découvrir comment on y vivait. Certains auteurs tel que Racine traite des sujets de la Grèce antique comme dans « Phèdre » où la scène se déroule à Trézène dans une ville du Péloponèse. C'est le récit de la vie de Phèdre, la fille de Minos et de Pasiphaé qui éprouve de l'amour pour son beau-fils. Dans cette pièce, le public découvre qu'à cette époque les dieux étaient omni-présents, que tous se rapportaient

la métrique classique mais aussi plus spécifiquement car Racine nous montre l’ambivalence des sentiments de Phèdre, les ravages de la passion et la fatalité dans le but de nous instruire et de montrer la condition humaine. Cette scène se passe à Trézène. Thésée est cru mort et Hippolyte est exilé. Cette scène nous révèle l’amour de Phèdre pour Hippolyte (déclaration à Oenone) et la fatalité divine. En quoi est-ce une tragédie classique ? Premièrement, nous verrons la passion dévorante rendue sensible

théâtre. II- 1) Commentaire composé du texte suivant : Phèdre, acte V, scène 6, vers 1498-1570 Introduction : a. Situation du passage : La malédiction formulée par Thésée en IV, 2 se voit ici réalisée : alors qu’Hippolyte s’apprêtait à quitter Trézène, il en est empêché par un monstre marin qui finit par le tuer : dans la structure de la tragédie, c’est le moment de la catastrophe. Cette scène, impossible à représenter directement au spectateur, est racontée à Thésée par un messager qui en a

respirais OEnone, et depuis son absence, Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence. Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis, De son fatal hymen je cultivais les fruits. Vaine précautions ! Cruelle destinée ! Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné : Ma blessure trop vive a aussitôt saigné, Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée. J'ai conçu pour mon crime une juste terreur ; J'ai pris

Phèdre, Racine développe un long récit dans lequel est racontée la mort du héros Hippolyte, injustement banni et maudit par son père. Ce long développement détaille l’horreur de cette mort tragique. THERAMENE A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char. Ses gardes affligés Imitaient son silence, autour de lui rangés ; Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes Nicolas Boileau a dit « ce qu’on ne doit pas voir, un récit nous l’expose ». En conclusion, l’affirmation d’Antonin

passion interdite avec laquelle elle mène un combat mortel (cf. le 1er paragraphe de la préface de Racine). Or, de façon tout à fait remarquable, la pièce débute par une scène d'exposition qui, certes, remplit parfaitement son rôle informatif (Où ? A Trézène. Quand ? Six mois depuis le départ de Thésée. Qui ? Le fils et la femme de Thésée, une captive, Aricie. Quoi ? Un amour secret, etc.) mais apparaît surtout complètement décentrée, voire en complet contresens, par rapport à l'intrigue principale. Non