Troie Epithete Homerique

Aspects de la langue d’Homère dans les chants V à XIII de l’Odyssée. Sans entrer dans l’étude de la langue grecque et, plus précisément de la langue de l’épopée homérique, ce qui serait tout à fait hors de portée et hors sujet dans le cadre de l’étude des passages de l’Odyssée au programme, il est tout de même indispensable de disposer de quelques notions permettant de mieux en appréhender les caractéristiques. Ce sera l’objet de cet exposé. I/ La langue d’Homère 1/ Quelques notions de base

occidentale, particulièrement des pays du bassin méditerranéen. Alors que l’Iliade narre le déclenchement puis le déroulement de la guerre de Troie et met en scène de nombreux héros comme Achille, Ajax, Hector, Patrocle ; l’Odyssée narre le nostos d’un seul de ces héros : Ulysse. Celui-ci, ayant violé avec ses hommes un temple d’Athéna durant le sac de Troie sont condamnés à errer de longues années avant de pouvoir rejoindre leur patrie. L’origine de ces deux poèmes est très incertaine : les dater

I. Une fable parodique 1. Une réécriture des combats mythologiques - Allusion à l’Iliade (d’Hélène => la guerre de Troie « tu perdis Troie ») vers 9 « plus d’une Hélène.. » - « on vit le Xanthe teint. » Comparaison déplacée car disproportion entre le thème (combat de coqs) et la façon dont il est traité (mythologie). 2. Un vocabulaire épique - Un discours narratif : indice de temps : passé simple, imparfait. Mais aussi des raccourcis « un poule survient / et voilà la Guerre allumée »

tout un peuple. L’Iliade et l’Odyssée sont des épopées (long poème narrant les exploits guerriers historiques ou mythiques d’un héros ou d’un peuple). L’Iliade est le récit de la guerre de Troie, entre 1192 et 1183 avant J.C. L’Odyssée nous raconte le retour du guerrier grec Ulysse chez lui, après la guerre de Troie. Une odyssée est un voyage long et aventureux. La mythologie est très présente dans ces récits (attention, cela ne correspond plus vraiment à ce que nous appelons aujourd’hui la religion)

COURS 2: LA POESIE I- DES GENERALITES Une période, "l'age homérique" reçoit son nom d'un écrivain. Phénomène remarquable mais pas unique on parle de l'ère de Lumieres au 18eme s. Remarquable car on ne sait mm pas s'il a existé. Les Anciens appellent Homère Le Poète par excellence, ils n'ont jms douté de son existence mm si le nom d'h 'apparait qu'au 6eme siècle, par xenophane qui critique la manière d'H a présenté les Dieux. L'Iliade mentionné la 1ère fois par Herodote vers 440, l'oeuvre

trouve-t-il ? 3. À quelles aventures vous attendez-vous ? J Le bateau d’Ulysse et ses compagnons (IIe siècle ap. J.-C.), bas-relief romain en terre cuite, 33 x 41 cm (Musée du Louvre, Paris).U 1250 avant J.-C. (environ) : prise de Troie par les Grecs (guerre de Troie). U 900 avant J.-C. (environ) : apparition de l’alphabet grec. U VIIIe siècle avant J.-C. : l’Iliade et l’Odyssée d’Homère. Dates Homère et l’Odyssée Repères Qui était Homère ? � On possède peu de renseignements sur Homère. On pense

été perdue. II - Le temps de la fiction Le temps des faits rapportés est le monde Mycénien (du XIVème au XIIème siècle av. J-C) La guerre de Troie est une légende : Ulysse est un héros grec qui a certes ourdi* la ruse permettant la victoire des grecs, mais qui a aussi volé, avec l’aide de Diomède, une statue d’Athéna, qui rendait la ville de Troie imprenable : cela a provoqué la colère de la déesse, qui a de ce fait, rendu difficile le retour des grecs dans leurs familles. Ulysse essuie de

Esope : Les deux coqs et l’aigle. Elle raconte la rivalité de deux volatiles auprès d’une poule. Cette scène est comparée à la guerre de Troie qui opposa les grecs et les troyens, en raison de l’enlèvement d’Hélène par le prince Pâris. Ce dernier, par amour, la vola à son mari Ménélas. Ménélas fit appel à Agamemnon qui trouva enfin un prétexte pour attaquer Troie et s’en emparer. Problématique : En quoi cette fable burlesque, mettant en scène l’affrontement de deux coqs pour une poule, sert d’exemple

d'importance. L'élément perturbateur est lui aussi très rapide, la mise en place du récit est donc faite avec un certain laisser-aller. Puis, au vers trois, il y a une coupure. L'auteur fait un commentaire, apostrophant Vénus : "Amour, tu perdis Troie". Il traite une déesse avec familiarité et la tutoie. Cette intervention courte interrompt brusquement le récit, démontrant encore une fois le peu d'importance que La Fontaine accorde à l’intrigue elle-même, puisqu'il se permet dès le début de commenter

cette période : on lui a attribué l’Iliade et l’Odyssée dès le VIe siècle av. J.-C., ainsi que deux poèmes comiques, la Batrachomyomachia (littéralement « la bataille des grenouilles et des rats ») et le Margitès, et les poèmes des Hymnes homériques. La langue homérique est une langue déjà archaïque au VIIIe siècle av. J.-C. et davantage encore au moment de la fixation du texte, au VIe siècle av. J.-C. : elle est associée à l'emploi de l'hexamètre dactylique. Ce que nous savons d'Homère tient dans