Tuer Selon Kant

contradiction de l’auto-contrainte, personne en effet, ne peut se délier soi-même d’une obligation. Si A et B sont la même personne, la personne qui a des devoirs peut s’en délier elle-même, ce qui rend la notion de devoir envers soi-même plutôt inconsistante. Kant, dans la Métaphysique des mœurs a usé d’ailleurs d’une rhétorique similaire. Il distingue un agent actif, celui qui oblige (auctor obligationis) et un agent passif, soit celui qui est obligé (subjectum obligationis); « celui qui oblige n’est nullement

Table des matières Introduction……………………………………………………………………….2 1. Première approche des concepts de guerre et de paix………………………….3 2. Origines et inspirations de la théorie de la paix perpétuelle de Kant…………..4 2.1 Kant, le père du projet de paix kantien ?................................................4 2.2 De l’Union à l’Association….…………………………………………6 2.3. Une vision de la paix en plein essor…………………………………..7 3. La solution kantienne…………………………………………………………...9 3.1. La paix dans

pour distinguer l’autorité du Père de celle de la mère. II. Ma conscience morale (le « tu dois faire ton devoir ») Dans cette seconde partie, j’évoquerais l’hypothèse de l’autonomie : en me fondant sur Antigone, Socrate (et son « démon ») puis Kant (l’impératif catégorique). La thèse est ici la suivante : je suis seul à pouvoir me dire à moi-même « tu dois ». III. L’Autre (le « tu dois aimer et respecter l’autre que toi ») Cet autre qui m’impose le respect… L’« autre que moi » ce peut être

Ce qui revient à se demander si l’on peut être libre et heureux en même temps. Si l’on suppose que la liberté c’est avant tout une liberté naturelle, c’est-à-dire faire ce que l’on souhaite, quand on le souhaite, posséder ce que l’on souhaite. Agir selon ses envies, quelles qu’elles soient. Ainsi qu’avoir le droit de posséder tous les biens matériels nécessaires à l’exercice de sa liberté naturelle. Et que dans le même temps, le bonheur revient à accumuler les plaisirs de façon durable dans le temps

la tribu, de la famille soit entre groupes (elle va s’exercer contre les membres d’une autre tribu). C’est une responsabilité objective, cela signifie qu’on se moquait complètement de ce qui s’était passé dans la tête de l’individu. Qu’il est voulu tuer ou qu’il n’ait pas fait exprès, personne n’en tenait compte à l’époque. C’était une responsabilité collective. A l’époque Franc la justice se traduisait par la vengeance privée. Sous les carolingiens il y a eu une tentative de restauration du royaume

immuables et viennent de l’état, c’est une abstraction, une idée. Chez l’animal c’est la force, la domination, le sexe, bref, les rapports entre les membres de leur groupe. STG2.Par exemple chez les lions, quand un mâle prend le pouvoir, il commence par tuer la progéniture de l’ancien mâle dominant, tout tourne autours du mâle dominant. Dans la société humaine quand un homme meurt, ça ne chamboule pas tout l’équilibre juridique, le droit ne change pas. De plus, c’est la communauté qui se met d’accord

bon pour le citoyen. La Renaissance propose une vision universaliste de l’humanisme. Alors que l’humanitarisme s’intéresse au bien de tout homme en tant qu’homme, alors que l’humanisme s’intéresse à un homme avec ses spécificités qui le soutiennent. Kant : la raison et l’homme. On n’est pas Homme autrement que dans une époque, un contexte où règnent certaines valeurs qui ne sont pas les mêmes ailleurs. Tout ce qui porte à l’universalisme relève de l’humanitarisme. L’humanisme est un mouvement historique

qui est délivré de ses chaînes échappe à cette vie de misère et d’enfermement dans les certitudes que sont les ombres vues sur les parois de la caverne. Cela suppose l’effort de « penser  par soi même » contre la paresse et la lâcheté dénoncée par Kant : « il est si facile d’être mineur ». Personne ne décide à notre place si nous avons raison ou tord. Il s’agit « d’oser » se servir de son propre entendement. La raison est universelle mais son usage relatif aux choix et aux efforts de chacun. On a

Kant ne peut admettre que le devoir puisse être déterminé par des conditions empiriques. Le devoir a sa source dans la raison et se définit, en dehors de tout rapport à des mobiles sensibles ou à des situations particulières. Il prend la forme d'une loi

Par lui, je vais être forcé de me contraindre à des lois morales et politiques qui ne sont l'affaire que d'autrui. S'il existe des lois, c'est bien à cause d'autrui. La loi me dit de ne pas griller le feu rouge, c'est pour ne pas tuer autrui, la loi me dit de ne pas tuer, c'est pour ne pas porter atteinte à la vie d'autrui. Cette vision morale du rôle d'autrui se retrouve dans l'impératif catégorique kantien. Tout être humain est digne de respect, respect de soi et respect des autres qui permet le