Tyrannie Cylon

1) La « tyrannie de la majorité » selon Tocqueville signifie que les droits de certaines minorités, puis de tous, risquent d’être floués au nom d’une majorité puisqu’en démocratie, la majorité l’emporte. De plus, dans ce cas, une partie du peuple obtient le pouvoir et même la toute-puissance parce qu’il fait partie de la majorité. Et ces individus détenteurs de la toute-puissance peuvent alors s’en servir contre les citoyens de la minorité. C’est pour cela que Tocqueville utilise l’expression « tyrannie

citoyens mais pas l’union des citoyens. Il se rend compte que son intérêt personnel se confronte à l’intérêt de la masse et prend conscience alors de son insignifiance face à la masse dont il est pourtant l’atome constitutif principal. Il évite alors la tyrannie de la majorité en donnant à l’Etat une omnipotence légitime car il la lui donne de plein gré. C’est alors le despotisme étatique qui remplace celui de la majorité. L’Etat voit alors ses pouvoirs s’amplifier, il centralise les pouvoirs et en devient

divisés et soumis au désir de posséder, on peut noter que trop d’égalité peut aussi menacer la liberté. Plusieurs philosophes ont pointé les dangers : • de la passion de l’égalité: comme Tocqueville qui y voit la cause d’une société uniforme, de la tyrannie de la majorité et de l’avènement possible d’un despotisme doux en démocratie ; • du sacrifice des libertés individuelles au nom de la liberté politique, se contentant de cette égalité dans la souveraineté et devant la loi (B.Constant critiquant

Individualisme èabstentionnisme - le despotisme démocratique : * le pouvoir est concentré entre quelques mains * l’Etat s’occupe de tout * les individus deviennent dépendants de l’Etat - la tyrannie de la majorité : refus de vouloir se différencier des autres. La tyrannie peut être morale, intellectuelle ou d’opinion publique : personne ne souhaite différer des idées officielles. La majorité a toujours raison et la minorité toujours tort. - l’opinion publique : qui est une contrainte

politique (référence Tocqueville (chaïne et anneau)) 2)la passion égalitaire peut s'accompagner d'une certaine forme de révolte 3) le triomphe de l'opinion peut signifier une démission de la penséé et une tyrannie de la majorité III) Quels remèdes aux maux qui peuvent affaiblir la tyrannie 1) vouloir la démocratie c'est a dire pour le citoyen exercer ses vertues 2) cet esprit critique pour s'exercer pertinament requiert aussi une éducation à la vie politique 3) une telle éducaton provoquerait

c'est-à-dire à la démocratie comme structure politique. Le second tome est une réflexion sur les formes particulières de la démocratie américaine. Cette réflexion s'élargit à des considérations générales sur la démocratie, notamment le risque de tyrannie de la majorité. L'œuvre traite de l'influence que la démocratie exerce sur la société civile, c'est-à-dire sur les mœurs, les idées et la vie intellectuelle. Pour résumer, on peut ainsi dire que le premier tome est plus géographique et le second

les chômeurs à travailler sinon ils perdent leurs allocations. C'est appelé le travail obligatoire, majoritairement des Roms, le paradoxe est que ce programme est financé à 80% par l'union européenne. Le premier risque pour la démocratie c'est la tyrannie de la majorité = LE POPULISME.

dans le cadre de l’exercice agité et incertain de la démocratie. ( Mais bien que la démocratie soit potentiellement souhaitable dans la mesure où elle favorise le bien-être du plus grand nombre, elle est fragilisée : - par la menace de la tyrannie de la majorité - par la tendance à la décentralisation qui débouche sur le despotisme Le drame politique de la France (l’ARR) ( Pourquoi, alors que l’ensemble des institutions d’Ancien Régime tombent en ruine en Europe, la Révolution

classe moyenne est un groupe important qui en chérissant l'égalité produit une uniformisation des gouts, des façons de penser etc... L'émergence de contre-pouvoirs et de pensées critiques est donc clairement limitée. La société est victime d'une tyrannie de la majorité. S'ajoute à cela une inquiétude généralisée des hommes provoquée par la possibilité à tout moment de la vie de perdre sa position et son confort. Tocqueville n'est pas un adversaire de la démocratie et si il met en évidence ses

incessantes, mais la passion pour l’égalité entraîne jalousie, sources de conflits et d’individualisme. Tocqueville pointe l’incompatibilité entre démocratie et liberté, liée aux risques de montée d’un Etat omniprésent et sans contre-pouvoirs et de « tyrannie de la majorité »imposant ses vues aux minorités. L’égalité politique, sociale et économique développe le sentiment d’interdépendance sinon la passion pour la liberté. Alexis de Tocqueville appréhende les sociétés comme des ensembles cohérents dont