Ulysse Et Polyphème

divers régimes politiques. Il y a une division :           Le Roi = basileus (titre plus tard des empereurs de Byzance) ce qui donnera Basiles         Aépites = les nobles         Laos = le peuple     L’île des Phéaciens est visitée par Ulysse au cours de l’Odyssée et est un royaume utopique comme les écrivains du XVIIème siècle, notamment Thomas More (Utopia), le décriront. Il s’agit d’une description du régime parfait en opposition au régime du Royaume-Uni. Les socialistes romantiques

dans les marges d’un manuscrit médiéval ou occupant tout l’espace d’une toile académique, ce sont toujours les mêmes récits originaires qui nous sont racontés, mais autrement… Il y a là comme une ruse – cette fameuse mètis grecque incarnée par Ulysse – à l’œuvre dans l’histoire de l’art, et qu’aura sans doute favorisée l’émancipation de la mythologie vis-à-vis de la religion dominante de l’Europe, une fois le paganisme éteint. La fable antique, considérée dès lors comme plus anodine, n’a jamais

de l’Iliade et de l’Odyssée. L’une raconte la guerre de Troie, l’autre le retour chez lui d’un des héros de la guerre : Ulysse. L’Iliade raconte un combat mené contre Troie par le roi des Mycènes et ses alliés/subordonnés. Le fils du roi de Troie, Priam, avait enlevé la femme (Hélène) du frère (Ménélas) du roi de Mycènes (Agamemnon). La guerre contre Troie va durer dix ans. Ulysse va rentrer chez lui, ce qui va lui prendre dix ans de plus : l’Odyssée. Quelle est la valeur de ce que nous raconte

Épopées mettant en scène des héros dépassés par les événements, par leurs passions ou par les deux à la fois, elles regorgent de ruses narratives, de quiproquos et de reconnaissances. La plus célèbre est peut-être le nom qu’Ulysse donne à Polyphème : Οὖτις ἐμοί γ᾽ ὄνομα· : Mon nom est personne. Odyssée, IX, 366. La reconnaissance est un procédé dramatique fort, bien pratique pour dénouer des situations complexes au théâtre, lorsque le temps est plus compté que dans

reproduits avec ce qu’on peut apercevoir aujourd’hui dans cette succession de caveaux humides, on mesure la considérable dégradation de ces œuvres, depuis deux cents ans. Si la mosaïque que l’on distingue au plafond d’une nymphée – Ulysse aux prises avec le cyclope Polyphème – a conservé sa fraîcheur, ailleurs ce sont des personnages fantomatiques, nimbés d’une lumière blanche, qui semblent sortir des parois. POURQUOI CET ARTICLE ? La lecture historique du patrimoine de Rome nécessite de comprendre

est orné d’une scène mythologique représentant Ulysse crevant l’œil du cyclope Polyphème. Ce dernier est représenté sous les traits d’un géant, d’une créature sauvage. Derrière lui, les compagnons d’Ulysse sont traités en noir, accompagnant le geste du dénouement. On entre dans une vision de l’image qui consiste à la charger de symboles divers, comme des motifs floraux et une coupe à deux anses, qui est le symbole de la scène : Ulysse enivra Polyphème en lui proposant d’aller chercher le bon vin qu’il

grotesque. Polyphème est un grotesque terrible et Silène est un grotesque bouffon. Hugo pensait que le grotesque antique était timide et cherchait toujours à se cacher. Les satyres, les tritons, les sirènes sont à peine difformes, les parques, les harpies sont plutôt hideuses par leurs attributs que par leurs traits ; les furies sont belles, et on les appelle Euménides, c´est a dire, douces bienfaisantes. Il y a un voile de grandeur ou divinité sur d´autres grotesques. Polyphème est géant,

lassé les Grecs, qui par mille moyens, "Par mille assauts, par cent batailles, "N'avaient pu mettre à bout cette fière Cité, "Quand un cheval de bois, par Minerve inventé, "D'un rare et nouvel artifice, "Dans ses énormes flancs reçut le sage Ulysse, "Le vaillant Diomède, Ajax l'impétueux, "Que ce Colosse monstrueux "Avec leurs escadrons devait porter dans Troie, "Livrant à leur fureur ses Dieux mêmes en proie: "Stratagème inouï, qui des fabricateurs "Paya la constance et la peine. "

l’éloge de l’Injustice ; Favorinus, celui de Thersite et de la fièvre quarte ; Synésius, de la Calvitie ; Lucien, celui de la Mouche et du Parasite. Tandis que Sénèque a composé une apothéose de Claude, Plutarque s’est plu de même à faire dialoguer Ulysse et Gryllus ; Lucien et Apulée se sont divertis avec leur âne, et je ne sais qui avec le testament d’un cochon de lait nominé Grunnius Corocotta, dont fait mention saint Jérôme. Si mes censeurs y consentent, qu’ils se figurent que j’ai voulu me distraire

n’ayant qu’un œil au milieu du front. Ils mènent une vie semi-sauvage, ils sont occasionnellement anthropophages (cf. Odyssée, Homère). Ils ont aussi la stupidité typique du géant, (cf. la manière dont Ulysse trompe Polyphème, le cyclope, en lui faisant croire qu’il s’appelle « utis » = « personne » ( Polyphème criera partout que Personne l’a aveuglé. Cet épisode réapparaît dans un fabliau du MA : Nestula = n’es-tu là ?). Ce cyclope réapparait chez d’autres auteurs comme Euripide et Théocrite qui lui donnent