Un bon petit diable

Je ne me fais pas d’illusions ! -parbleu, Oui, quelquefois, je m' attendris, dans le soir bleu ; J’entre en quelque jardin où l' heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L'avril, - je suis des yeux, sous un rayon d' argent, Au bras d' un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j' aimerais au bras en avoir une, Je m' exalte, j' oublie... Et j’aperçois soudain L’ombre de mon profil sur le mur du jardin ! Le Bret

Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur son visage pouvait atteindre, s'avoua vaincu. Nous ferons de même. Nous n'essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre1, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit oeil gauche obstrué d'un sourcil roux en broussailles tandis que l’oeil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents désordonnées, ébréchées çà et là,, comme les créneaux d'une forteresse, de cette lèvre calleuse sur laquelle

a confiance en lui, par exemple alors que le père de Dom Juan a cru les excuses de son fils sous les yeux de Sganarelle, ce dernier y croyait vraiment et Dom Juan lui apprend la vérité ensuite, dans la scène 2 de l'acte V: « Quoi ? tu prends pour bon argent ce que je viens de dire, et tu crois que ma bouche était d'accord avec mon cœur ? ». Sganarelle ne se contente pas d'écouter, il essaye de protéger son maître également: il tente de le prévenir des conséquences de la vie qu'il mène. A la fin

SGANARELLE. - Je veux savoir un peu vos pensées à fond. Est-il possible que vous ne croyiez point du tout au Ciel ? DOM JUAN. - Laissons cela. SGANARELLE. - C'est-à-dire que non. Et à l'Enfer? 5 DOM JUAN. – Eh ! SGANARELLE. - Tout de même. Et au diable, s'il vous plaît ? DOM JUAN. - Oui, oui. SGANARELLE. - Aussi peu. Ne croyez-vous point l'autre vie ? DOM JUAN. – Ah ! ah ! ah ! 10 SGANARELLE. - Voilà un homme que j'aurai bien de la peine à convertir. Et dites-moi un peu (encore faut-il croire

de hasard, dont on n'est point garant; Et bien sot, ce me semble, est le soin qu'on en prend. Mais, quand je crains pour vous, c'est cette raillerie Dont cent pauvres maris ont souffert la furie: Car enfin, vous savez qu'il n'est grands, ni petits, Que de votre critique on ait vus garantis: Que vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes, De faire cent éclats des intrigues secrètes... ARNOLPHE Fort bien. Est-il au monde une autre ville aussi Où l'on ait des maris si patients

Amoureuse du diable À Stéphane Mallarmé Il parle italien avec un accent russe. Il dit : " Chère, il serait précieux que je fusse " Riche, et seul, tout demain et tout après-demain. " Mais riche à paver d'or monnayé le chemin " De l'Enfer, et si seul qu'il vous va falloir prendre " Sur vous de m'oublier jusqu'à ne plus entendre " Parler de moi sans vous dire de bonne foi : " Qu'est-ce que ce monsieur Félice ? Il vend de quoi ? " Cela s'adresse

1867· Genre : nouvelleRésumé de l’œuvre le pouvoir diabolique d'une sensation de la honte et du peche Comme c'est toujours le cas de Barbey d'Aurevilly, il raconte ses souvenirs, ceux de la jeunesse qui ont pour decor soit la nuit, soit le petit matin, donc une periode ou les sens sont epuises au bout d'une veillee forcee de plaisir ou de volupte ou dans l'attente de l' inconnu sous la forme d'un voyage. Ce conte met en scene un souper, un drole de souper organisees par douze femmes de la

LE MAITRE: Oui, je m'en souviens fort bien mais qu'importe, quel rapport ce vieux marchand a-t-il donc avec cette mésaventure à la gare ? JACQUES: En revanche, vous ne vous rappelez certainement pas que ce jour la, je perdit mon chapeau. -Au diable que si, je m'en souviens; pas une seule seconde dans la journée tu n'as arrêté de parler de ce maudit chapeau. - Sachez mon Maître que je mettrai ma main au feu que ce matin, ce même homme cherchait un acheteur pour ce même chapeau. Mon chapeau !

la panthère, la licorne, le cerf, l’aigle, le pélican, le phénix ; ils symbolisent tous le Christ. La fourmi, la sirène, l’autruche, la colombe, la salamandre symbolisent le bon chrétien, tandis que le crocodile, le dragon, le loup, l’ours, le renard, l’âne sauvage (onagre), le singe représentent le mal et figurent le diable. Mais ces symboles peuvent varier selon le contexte, ainsi le lion a une image tantôt positive, tantôt négative. Barthélemy l’Anglais Livre des propriétés des choses Marche

(abandonner le combat, idée de l’éponge qui efface) • LA GOUTTE D’EAU QUI FAIT DEBORDER LE VASE ex : Il a été désagréable toute la soirée puis à la fin il m’a reprocher de ne pas lui parler assez, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. (petit événement qui fait qu’on ne supporte plus la situation, évènement de trop) • PLEURER COMME UNE MADELEINE ex : Ce film est très triste, j’ai pleuré comme une madeleine. (beaucoup pleurer) • CA CAILLE/ CA PELE/ IL FAIT UN FROID DE CANARD (il