Une Fable Est Elle éducative

LES FABLES DE LA FONTAINE SONT-ELLES SEULEMENT SATIRIQUES ?II) Les fables ont aussi une portée philosophique 1) Portée éducative/pédagogique La Fontaine cherche à inculquer des valeurs intemporelles via des animaux, nous donne des conseils et sa vision du monde = plus ludique pour les enfants. Manière de se protéger des censures.- favoriser le savoir à la richesse : « pourquoi révérer des biens dépourvus de mérite ?», « le savoir à son prix » (XVIII, 17) ; « l’or, qu’on croit

argumentatif, c'est pourquoi dès le premier paragraphe il présente sa thèse (ligne 1 et 2 : On fait... les entend). La thèse est implicite : hostilité de Rousseau à l'apprentissage des fables de La Fontaine par les enfants. Il critique donc une pratique éducative, déjà à l'époque, bien implantée à l'école. D'ailleurs le pronom indéfini « on » désigne les professeurs, les éducateurs, et les maîtres d'école. Dans ce même paragraphe, Rousseau va étayer son point de vue sur 2 arguments qu'il développera par

fait l'opacité dans laquelle le genre évolue. Le conte "[...] se présente comme un milieu translucide mais pas transparent [...]" selon M. TOURNIER, et serait "à mi chemin entre l'opacité brulante de la nouvelle et la transparence cristalline de la fable". Par le biais de métaphores simples, il transmet en apparence une certaine fraicheur, naïveté, simplicité, certainement dans le but premier de divertir l'enfant comme le souligne B. BETTELHEIM. Le conte de BABAYAGA montre les moyens utilisés pour

premier recueil de Fables (intitulé, comme les suivants, Fables choisies, mises en vers par M. de la Fontaine) correspond aux livres I à VI des éditions actuelles. Il a été publié en 1668 et était dédié au Dauphin. La Fontaine insiste sur la fonction éducative de son travail : « je me sers d'animaux pour instruire les hommes. » Le deuxième recueil correspond aux livres VII à XI des éditions modernes. Il est publié en 1678 et 1679, en deux volumes, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du

sont des récits courts mettant en scène des animaux et délivrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables de la Fontaine ne font que pervertir l'esprit pur des enfants et il ne reconnait donc aucune attirance éducative dans ces fables. On peut désormais s'interroger, si les fables de la Fontaine on une valeur et attirance pédagogique pour les enfants. A cette fin, il conviendra en premier lieu d'étudier en quoi les morales poussent au vice, puis en quoi elles les

satirique et donc amusante, il utilisait des procédés de simplification et de grossissement. La construction de l’apologue est simple : le temps et l’espace sont très généraux, tout un chacun peut s’y projeter. Il y a des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans la préface, comme dans ‘’Le Dernier jour du condamné’’ de Victor Hugo. La composition classique ne crée aussi pas de surprise : on y trouve habituellement une situation initiale, un élément perturbateur, des péripéties

elle cherche à transmettre un enseignement et, pour se faire, use des moyens rhétoriques, syntaxiques et lexicaux pour convaincre ou persuader ; elle sait jouer sur la raison et le cœur. La littérature peut dons s’engager dans la réflexion éducative. Le texte d’Erasme De l’éducation des enfants (1529) est un essai où l’humaniste plaide pour certains types d’apprentissages, innovateurs pour l’époque. Il y fait l’éloge de la pratique des langues « Les tout-petits y accèdent sans aucun effort »

ou il fréquente des ecrivains comme Moliere, Racine. Il est le contemportain de La Bruyere et de Racine. En s'inspirant des de l' et en particulier d', qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Il se concentre sur les fables, 12 livres de fable de différents themes : Il évoque : - Nature humaine . (préoccupe les moralistes de l'epoque) Honnete homme, pas dans l'excès -oeuvre politique : pouvoir, justice, abus de la société, absolutisme. Sa recherche essentielle est celle du bonheur

d’accord avec la morale ( morale d’ailleurs qui leur est instruit a l’école). Par exemple dans la fable «  le corbeau et le renard », l’enfant ne s’identifie pas comme vous le prétendez au renard, certes ils se moquent du corbeau mais pour eux c’est une leçon et il s’en souviendront dans leur vie pour ne pas que cela leur arrive. Je ne pense pas que la leçon soit horrible pour l’enfance mais une leçon éducative. Dans la « cigale et la fourmi », certes il choisiront peut être d’être la fourmi mais seront-ils

Dans les collections du Munaé, nous avons de nombreux albums de lecture, livres scolaires et autres objets didactiques permettant l’appréhension, la compréhension et l’apprentissage du langage et de l’écriture par le biais du conte et de la fable. Beaucoup d’élèves apprennent aujourd’hui encore des fables de Lafontaine par cœur qu’ils doivent réciter devant la classe. Cette pédagogie de l’oral est pléthore dans les écoles françaises depuis des décennies. De nombreux cahiers de préparation