Une Fable Est Elle éducative

dangereux que l’on prend au risque de se perdre, mais aussi au risque de se découvrir soi-même, de vaincre le monstre tapi au fond du labyrinthe de l’esprit, et de s’en sortir grandi. Les créations de la mythologie avaient ainsi une fonction éducative, elles devaient permettre de passer à l’âge adulte. Cependant, ce qui manque bien souvent aux récits mythiques, c’est une explication rationnelle et morale. En effet, les mythes se contentent de raconter des histoires sans véritablement en tirer

des siècles, de nombreux auteurs écrivent des apologues dans leurs combats et leurs critiques pour convaincre et/ou persuader les lecteurs. Les apologues sont de courts récits en prose ou en vers qui comportent un enseignement ou une morale. Dans sa fable Le Pâtre et le Lion, La Fontaine affirme qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet toujours

banni de la cour. Il en va de même de La fable du Corbeau et du Renard, qui parle encore une fois de la cour du roi Louis XIV où les courtisans vivaient de flatterie. Mal reçu à Versailles, l’écrivain ne se prive pas de souligner, parfois cruellement, les absurdités de la Cour du Roi Soleil. Il dénonce les mensonges, hypocrisies et trahisons régissent les rapports de ceux qui vivent à l’ombre du souverain. La Fontaine insiste sur la fonction éducative de son travail : "je me sers d'animaux pour

Bourgogne. Il poursuivit sa tâche éducative en 1713 avec les Fables et Opuscules pédagogiques. Il s‘agit essentiellement d’un recueil d’apologues sous forme de récits allégoriques à dimension morale, directement inspiré des Fables de La Fontaine. Si d’un point de vue formel, Fénelon innove avec l’usage de la prose et d’un style moins académique, en revanche, on constate de nombreuses similitudes thématiques avec l’œuvre de La Fontaine. C’est le cas, précisément, de la fable XX de Fénelon intitulée « Le

l’adhésion affective du destinataire en atteignant sa sensibilité. Le locuteur va chercher à séduire. • Délibérer : discuter l’Apologue • Etymologie : vient du grec « apologos » qui signifie « récit détaillé » : il est synonyme de « fable » qui vient du latin et signifie « récit ». • Définition du Grand Robert : « court récit exposé sous forme allégorique et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique » • L’apologue est donc toute fiction à visée argumentative

intentions satiriques : mordre, blesser. Problématique : Le sujet demande donc d'interroger l'efficacité argumentative des différents genres qui se proposent d'instruire l'homme. I : Ont-ils en soi une efficacité qui assure une visée morale, éducative ? II : Doivent-ils recourir pour cela au concept de l'utile et de l'agréable ? Quels rôles peut-avoir le registre comique ? Le registre satirique ? III : Ne doit-on pas douter de l'efficacité du registre satirique dans la littérature morale ?

humains à qui se trouve délivré un enseignement moral issu des paroles du Christ. Délaissée au profit du fabliau pendant le Moyen-Age, la fable connait un grand succès à l'époque classique : La Fontaine puise à toutes les sources antiques et à des sources orientales plus récentes - le fabuliste indien Pilpay - pour composer des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans la préface. Au siècle suivant, Jean-Pierre Claris de Florian compose lui aussi des fables, mais ce genre semble

aussi le public mondain et cultivé. En quoi La Fontaine renouvelle-t-il le genre de la fable ? 1 Le genre de la fable - « Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine » : par ce titre modeste, le poète se présente comme le continuateur des fabulistes anciens, Esope et Phèdre. - « L’apologue, dit-il dans la Préface de 1668, est composé de deux parties… Le corps est la fable, l’âme la moralité. » Dédiant au Dauphin son Premier Recueil composé pour les enfants, La

Commentaire comparatif Eléments de l’introduction · La Fontaine, XVIIè siècle. Auteur français, célèbre en tant que fabuliste. · Fables, 1668-1694 ; 12 livres, dédiés à divers grands personnages (le Dauphin, Mme de Montespan…) ; portée morale et éducative, grâce à la transposition dans le monde animal. · Fables « La Laitière et le Pot au lait », « Le Curé et le Mort » ; successives, début du livre VII, dans le deuxième des trois recueils des Fables. Fables : même thème (un rêve, agréable mais déraisonnable

ridicule. Les ambitions de la comédie : La comédie possède, certes, un but divertissant pour faire rire le spectateur mais on aurait tort de la réduire uniquement à cet aspect-là. En effet, le théâtre comique a également une portée éducative, au même titre que la fable a une morale, visant par exemple à dénoncer certains maux de la société. - la comédie pointe du doigt toutes sortes de problèmes qu’ils soient d’ordre social ou bien moral. Par le comique, le théâtre peut dénoncer subtilement des défauts