Une Femme Instruite

pieds. Une fois au village, alors qu’il croit devoir se reposer, il est investit d’une mission par le patriarche Bikokolo. Ce dernier lui demande sur consentement de tous les villageois malgré l’opposition de tante Amou d’aller à Kala chercher la femme de son cousin Niam qui a abandonné son foyer conjugal pour se réfugier dans son village maternel, après une brouille avec son époux. Au terme d’un long conciliabule, des recommandations sont faites à Medza ainsi que lui est remis la bicyclette du chef

leurs personnages pour eux-mêmes. Ils appliquent alors la fameuse "loi" de la littérature, "placere et docere". En utilisant la comédie, les deux auteurs transmettent une opinion, un jugement sur la société de leur temps et la place qu'y tient la femme à travers le mariage. Pour cela, Molière, dans L'école des femmes, met en scène un homme d'âge mûr projetant d'épouser sa pupille qu'il a gardé dans un couvent jusqu'à sa majorité, pour qu'elle ne soit assez sotte pour le tromper. Mariveaux, lui,

texte 4 La duchesse de Valentinois était de toutes les parties de plaisir, et le roi avait pour elle la même vivacité et les mêmes soins que dans les commencements de sa passion. Madame de Clèves, qui était dans cet âge où l'on ne croit pas qu'une femme puisse être aimée quand elle a passé vingtcinq ans, regardait avec un extrême étonnement l'attachement que le roi avait pour cette duchesse, qui était grand-mère, et qui venait de marier sa petite-fille. Elle en parlait souvent à madame de Chartres

propriétaire », p. 33) et les moqueries de sa femme et de ses fils montrent aussi sa bêtise (« ils sont frais ceux-là !) ; on peut retrouver quelques unes de ses répliques dans le Dictionnaire des idées reçues de Gustave FLAUBERT (posth. 1880.) Son intérêt pour la pêche lié à son incompréhension des femmes (« j’aime me trouver avec elles et puis (…) je ne pense plus qu’au poisson ») en font un personnage totalement ignorant des réalités amoureuses (infidélité de sa femme, mariage de Jean appris à la dernière

avait une folle passion pour une femme mariée ; dans ce cas, on pourrait encore mieux le relier à Madame Bovary. Il décède en 1880 suite à une maladie nerveuse. Ouvrages principaux 1857 : Madame Bovary. 1862 : Salamnbô. 1869 : L'éducation sentimentale. 1874 : La tentation de Saint Antoine. 1877 : Trois contes. 1881 : Buvard et Pécuchet. Objectifs Au départ, cet auteur n’écrivait sur aucun sujet, mais son livre parlera finalement du rôle de la femme à cette époque. Difficultés

mari d’Emma. Elle se marie avec lui uniquement parce qu’elle croit qu’il a une vie trépidante et qu’il est riche. C’est un homme honnête, d’une grande gentillesse (peut-être même un peu trop). Elle le trompe, le ruine, et nie le fait qu’elle est sa femme dans les soirées mondaines. Pourtant Charles aime vraiment Emma, et pas seulement pour son physique (comme le crois cette dernière) mais pour tout ce qu’elle est. Même après tout ce qu’elle lui a fait, il revient auprès d’elle quand elle tombe dans

qui l’entoure comme « des passantes, des voitures, des magasins ». Chez lui il essayait de s’instruire au maximum en lisant des ouvrages à tort et à travers « malgré l’ennuie qu’une pareille lecture lui causait », et n’appréciait pas le fait que sa femme puisse passer des soirées sans bouquiner. Sa vie était donc très simple, comme une personne ordinaire avec des journées qui se répètent, comme si on repassait une scène d’un film en boucle. Le réalisme est ancré dans ses faits et gestes, dans les lieux

une française, est au contraire l’image de la soumission aux lois de la famille, du mariage et de la religion. Lechy Elbernon, une actrice américaine, émancipée, de caractère et de mœurs libres, est parée de tous les prestiges et les attraits de la femme. Son mari, Thomas Pollock Nageoire, est un homme d’affaires américain, entreprenant et avisé, actif, sérieux, pondéré, représentant le sens et le goût de la vie pratique à laquelle était confronté le jeune consul. Les quatre personnages sont en

France et un mémorialiste français. Il a épousé en 1732, Marie Brûlart, veuve du marquis de Chârost, qui devient dame d’honneur de la reine Marie Leszczynska, qui épousa Louis XV en 1725 pour que le jeune roi ait une descendance. Il fait partie, avec sa femme, de cette société intime que la reine appelle ses « honnêtes gens » et entreprend de rédiger un journal des événements historiques et des faits de cour, un ouvrage sans mérite ni préoccupation littéraire, mais un précieux document pour l’étude de la

fait passer les valeurs du libertinage, ainsi que les idées des lumières. Dans l’extrait étudié, qui est la plus longue lettre de l’œuvre, le personnage Mme de Merteuil retrace avec théâtralité son parcours, son enfance et comment elle s’est auto instruite. I. Un personnage façonné par lui-même a) la confession de Mme de M sous forme épistolaire - structure de la lettre non apparente : il manque les formules des politesses au début et à la fin de la lettre, il manque la date et le