Une Monarchie Absolue Contestée

Certains auteurs ont adopté une vision cyclique des Constitutions. Ce n'est pas une approche nouvelle, Aristote déjà, affirmait que c'était la lutte entre les pauvres et les riches qui expliquait que les cités passaient successivement de la monarchie à l'aristocratie puis à la démocratie et enfin à la tyrannie. Au début du Xxème siècle, le doyen Haurnou a élaboré une théorie des cycles constitutionnels. A partir de 1789, l'Histoire constitutionnelle française était régie par deux logiques:

christianisme et po vont être d’une importance décisive, catholicisme a été pendant longtemps religion d’État et Roi ne pouvait être que catholique Monarchie absolue de D divin, cérémonial du sacre. Roi était considéré comme représentant de Dieu sur terre et vouloir mal du Roi était comme vouloir † Dieu. Obéissance au Roi comme à Dieu était un principe absolu, mais pour être sacré Roi, Roi devant s’incliner devant archevêque de Reims. Théocratie. C’est par discours religieux qu’on va remettre en Q

Bonaldienne du pouvoir est à la fois conforme à ses prédécesseurs partisans de la monarchie absolue, comme par exemple Jean Bodin, et en même temps très novatrice. Ce que Bonald nous explique c’est le caractère universel et identique du pouvoir où qu’il se trouve. Le pouvoir n’a nullement besoin d’être de droit divin pour légitimer un régime, ni pour être absolu, parce que tout pouvoir, quel qu’il soit, est toujours absolu et d’origine divine. Selon l’expression de M. Gengembre, « si Bonald est absolutiste

ne pas poursuivre les français pour leurs anciens opinions politiques.Conception paternel du roi, pas de remise en cause, pouvoir inviolable et sacré.Le roi détient l’ensemble des pouvoirs exécutifs et dans d’autres domaines (ex : législatif)Une monarchie forte même si les pouvoirs sont limités : question de l’impôt, l’assemblée décide chaque

vont alors entamer leur transition démocratique. Pour BURDEAU cependant, les constitutions ne sont qu’une survivance, ce qui revient à annoncer leur mort. Il les réduit en effet à un moyen de créer la démocratie, de combattre les excès de la monarchie. Il leur accorde un rôle historique important dans l’installation du libéralisme (politique) , mais considère que ce rôle est aujourd’hui révolu. Le problème vient en effet du fait que dans la plupart des Etats, la démocratie a triomphé : la constitution

souligne les continuités qui peuvent exister au sein de toute l’époque monarchique et au moins depuis la monarchie capétienne. Continuité dans la constitution monarchique, dans l’idéologie royale, dans l’Etat de justice, dans l’absence d’uniformité dans ce royaume de France. Expression qui a tendance à occulter des éléments durables de la monarchie et qui ont survécu à la révolution française. La monarchie a légué à la construction de l’Etat des éléments fondamentaux qui ont survécu à la révolution française

Plan : • nature du pouvoir politique ? ⁃ Il peut être différente nature, on a d’ailleurs longtemps pensé que le droit été de nature divine etc… • Etendue du pouvoir politique ? • Transmission du pouvoir politique ? Le pouvoir politique peut être absolue (délié des lois), ou bien un pouvoir limité (par un pouvoir placé au-dessus de lui. Après 1789, l’élection va être retenue comme mode principal de transmission de pouvoir : l’homme est libre et acteur de son destin. Dans les faits, le suffrage demeure

• Bill of Rights de 1689 : c’est une codification des droits et libertés comme une limite au pouvoir royal. Le constitutionnalisme se développe au 18ème siècle quand il faut libérer le pouvoir des réalités surnaturelles qui l’attribuent (la Monarchie de droit divin en France par exemple). Il faut supprimer les idées surnaturelles et poser des limites. Comment faire en sorte qu’il y ait un pouvoir et en même temps faire en sorte que la liberté soit garantie ? Le droit constitutionnel a pour

à 1814 ; le deuxième de 1814 à 1870 ; le troisième de 1870 à 1958. L’identité des deux premiers cycles est presque parfaite : une monarchie, une république puis un empire se succèdent. De 1789 à 1792, une monarchie limitée est mise en place ; la Révolution la renverse, mais l’instabilité politique qui suit provoque une réaction autoritaire en 1799. De même la monarchie parlementaire (1814-1848) s’efface au profit de la deuxième République (1848-1851) renversée par Louis–Napoléon Bonaparte qui impose

en pleine guerre civile et la ville est déchirée … et la république est sur le point de disparaitre. César a compris que la république était dans une impasse, et il veut changer les institutions. Il va s’efforcer d’orienter la république vers une monarchie. Problème est que César va échouer, et à partir de la les romains vont devoir concevoir pour Rome un fonctionnement particulier. Pendant deux siècles Rome va ainsi obéir à une constitution hybride qui aura des conséquences sur les provinces. Cette