Une Pensée Cohérente Est Elle Nécessairement Une Pensée Vraie

Une pensée cohérente est-elle nécessairement vraie ? Chaque homme est libre de penser comme il veut, de réfléchir et de s’exprimer. Tout le monde peut donc partager son opinion, mais celle-ci peut être plus ou moins cohérente, plus ou moins vraie, tout dépend du point de vu, et de l’interlocuteur. Nous pouvons donc nous demander si, lorsque l’action de réfléchir est cohérente, est-elle absolument vraie ? Dans un premier temps nous allons voir la vérité formelle, pour ensuite nous pencher sur

« Suffit-il à la pensée d’être cohérente pour être vraie ? » Tout raisonnement contradictoire est directement qualifiable de faux. L’incohérence due à la contradiction est donc invariablement signe de fausseté. Au contraire, une pensée cohérente, qui respecte les lois de la logique, est toujours vraisemblable, ce qui amène naturellement à la considérer comme vraie. Pour autant, peut-on poser la cohérence d’une pensée comme condition nécessaire et suffisante à sa vérité ? Notons d’abord que

la vérité : c’est d’en faire le reflet ou la copie, en notre esprit, d’une réalité extérieure : «La vérité c’est la conformité de notre pensée aux choses », disaient les scolastiques. Plus cette copie ou ce reflet seront fidèles, conformes à l’original plus nous serons proches de la vérité.  Lorsque nous disons : un tableau est vert, cette proposition est vraie. Nous savons que c'est un tableau parce que nous avons toujours associé ce mot à cet objet précis. La perception est un phénomène primitif

supposer qu’elles en ont une amène à une contradiction, donc cette hypothèse doit être rejetée (ce qui amène à défendre la vérité de la thèse opposée, à savoir que les choses sont sans causes – en considérant que, pour toute thèse, ou bien elle est vraie, ou bien c’est sa négation qui l’est, et que pour toute thèse, si l’on peut en déduire des conséquences contradictoires, alors elle est fausse). M. Berthet-Garnier Introduction dedissertation 2021-2022 P a g e 2 | 6 Mais il a été également démontré

conditions doivent être remplies : Il faut que de l’être me soit donné, que quelque chose me soit donné, mais aussi que cette vérité soit vraie pour le sujet connaissant, c’est-à-dire, pour un sujet vrai déclarant la vérité de l’état de chose jugée. Mais ces deux caractères fondamentaux de la vérité - à savoir le rapport à l’être et le fait que la vérité est toujours vraie pour le sujet connaissant - ne peuvent être compris que si l’on suppose la saisie préalable de ce qu’il faut entendre par « vérité

l’expérience directe des universaux et idées générales comme la blancheur, la diversité, la fraternité. (le langage utilise ses universaux.) ET : tout énoncé complet contient nécessairement un mot qui représente un universel CAR : tous les verbes ont pour signification un universel Chapitre 9 DONC : L’expérience directe n’est donc pas limitée aux particuliers, à l’existence

la connaissance va apporter une solution. La vérité désigne une qualité de la connaissance, mais la connaissance n’est jamais autre chose qu’une relation, une relation entre un jugement et un état de choses, entre une pensée et une réalité. Dans ce cas, on désignera comme vraie une relation qui remplit certaines conditions — mais même si elle remplit ces conditions, elle ne cessera pas d’être une relation pour autant. On peut donc donner plusieurs sens au mot "relative". On pourra dire de la vérité

un extrait de la Métaphysique d’Aristote. Aristote est un philosophe grec né en 384 et mort en 322 avant Jésus-Christ, ce fut le plus brillant élève de Platon.Le problème posé dans l’extrait étudié est : Une démonstration aboutit-elle forcément nécessairement à la vérité ?Nous verrons en fait qu’une démonstration n’aboutit pas toujours à la vérité, mais qu’elle prouve ou contredit dans tous les cas quelque chose.Commençons par donner le découpage du texte.De la ligne 1 à 4 : Aristote nous indique d’abord qu’afin

A / verité et realité la pensée et les choses ( abstrait/concret) donner un exemple comme la perle; puis "on appelle une idee vraie celle qui montre une comme elle est en elle meme; fausse celle qui montre une chose autrement qu'elle n'est en realité" spinoza "le vrai n'est pas dans les choses(...) mais dans la pensées" Aristote differnecie la realite de la verite. 1) l'ordre materile des choses et s'oppose a l'illusionet l'apparence 2) l'ordre de la pensée ; la verité relve du recit,

est souvent reprise dans une discussion préférant éviter le conflit mais ne débouchant sur aucun accord. Or si une idée tenue pour vraie par l'un est tenue pour fausse par l'autre, peut-on encore parler de vérité? La vérité est-elle relative à chacun de nous? L'idée même de vérité ne suppose-t-elle pas l'universalité et l'objectivité d'un savoir? Si est vraie une affirmation en accord avec le réel, elle ne peut être l'expression d'un point de vue subjectif, elle doit au contraire avoir une