Une Vie De Maupassant Illusion Du Réel

amener le sujet, le rôle de la description dans le roman] Qui ne s'est surpris à sauter des pages, à survoler, un passage descriptif de roman ? Et pourtant... la description mérite mieux qu'une lecture en surplomb. Car, décrire, c'est reconstruire le réel dans un discours qui sélectionne ses objets, ses thèmes. Décrire, c'est caractériser aussi ce que l'on peint. Pour ce qui concerne le roman, il s'agit de répondre à la double question : que veut montrer l'auteur ? Que veut-il démontrer, dire ? Car

faut craindre, c'est la crainte elle-même", n'est-elle pas valable aussi dans notre monde réel? Qu'ils décrivent un monde imaginaire ou réaliste, tous les romans ne traitent-ils pas finalement de la condition humaine? Stendhal s'est inspiré d'un fait divers, l'affaire Berthet je crois, comme Flaubert s'était servi du drame des époux Delamare. Il est évident que chaque auteur s'est servi d'un matériau réel pour le faire entrer dans un projet plus personnel. Le sujet : "Pouvez vous dire comme

inquiète, au point qu'il ne paraît pas pouvoir être ce qu'il est. Il est vrai que culturellement certaines créatures fantastiques comme les licornes ou les centaures pourraient nous paraître plus communes et familières que certaines espèces naturelles réelles : le Condylura (annexe 1) par exemple, est une espèce de taupe qui a suscité bien des peurs (quoi que sans fondement). L'auréole de tentacules qu’on lui retrouve en guise de museau épouvante parce qu'elle n'évoque aucune forme connue

fables, les contes, les nouvelles, les récits, les mémoires. Mais on y admet parfois les nouvelles formes narratives qui circulent via Internet ou le téléphone portable. Ces catalogages ne sont pas toujours convaincants. La mise en garde de Guy de Maupassant vaut toujours : « Le critique qui ose encore écrire : “Ceci est un roman et cela n’en est pas un” me paraît doué d’une perspicacité qui ressemble fort à de l’incompétence (2). » Le roman est pluriel, donc, et c’est la raison pour laquelle il

est particulièrement peu conforme à l’image traditionnelle du héros, ,ce qui est  d’autant plus frappant que l'ensemble du récit est à la première personne. Meursault ne se voit attribuer aucuns caractéristiqyes du personnnage héroique. Il mène une vie tout à fait ordinaire et n'accomplit aucun exploit. Au contraire, il commet un meurtre, ce qui est loin d'etre un acte héroique. Peu d'informations sont donnés sur le personnage, il n'a même pas de prenom, aucune description physique n'est faite de

l’amour, Lorenzaccio. - Alphonse Lamartine (1790-1869) : Méditations poétiques. - Gérard Nerval (1808-1855) : Les Chimères. Le Réalisme Milieu/fin 19ème siècle Après la révolution sanglante de 1848, réprimée violemment par le pouvoir, les illusions romantiques chutent. Le projet réaliste de tout montrer apparaît d’abord en peinture avec Courbet avant de toucher la littérature. Qu’est-ce que le Réalisme ? Sa préoccupation est de rejeter toutes les formes d’idéalisation de la société pour

produisant un résultat non naturel et au sens esthétique, c’est une production ou un création d’œuvres destinées à plaire c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciation positive. L’art est-il vraiment quelque chose de fondamental pour la vie d’un homme ? L’homme peut-il vivre sans l’art ? A-t-il autant de besoins que les animaux ? Tout d’abord, c’est l’art qui fait de la société, une société humaine car l’art est un besoin pour l’homme. Or l’art est inutile, puisque c’est une occupation

comme subversives, elles sont cependant rapidement condamnées et interdites. Rousseau est alors contraint à une série d’exils qui l’éloignent de la France jusqu’en 1769. En proie à un sentiment de persécution, il consacrera la dernière partie de sa vie à des œuvres autobiographiques (Les confessions, Les rêveries du promeneur solitaire) et mourra, dans l’isolement, en 1778. LES RÉFLEXIONS D’UN PHILOSOPHE DES LUMIÈRES Les rêveries du promeneur solitaire est un ouvrage que Rousseau a rédigé de

tentés par deux thèmes essentiels et opposés : d’une part, le romantisme, le dilettantisme et le symbolisme qui s’attachent avant tout à la représentation du moi, et d’autre part, le réalisme et le naturalisme qui préfèrent décrire la réalité et la vie sociale. Le XIXe siècle fut le siècle des grandes expériences, des luttes littéraires fécondes, un siècle audacieux qui voulut aller jusqu’au bout des idées, des genres et de l’expression. Il fut aussi marqué par la montée du capitalisme et le triomphe

MASARYKOVA UNIVERZITA PEDAGOGICKÁ FAKULTA Katedra francouzského jazyka a literatury La peur dans les contes de Guy de Maupassant Bakalářská práce Brno 2014 Vedoucí práce: Vypracovala: PhDr. Miroslava Novotná, Ph.D. Tereza Nentvichová 3 Prohlášení Prohlašuji, že jsem závěrečnou bakalářskou práci vypracovala samostatně s využitím pouze citovaných literárních pramenů, dalších informací a zdrojů v souladu s Disciplinárním řádem pro studenty Pedagogické fakulty Masarykovy univerzity