Utilité Du Beau

s'interroge donc sur l'utilité qui peuvent avoir les artistes sur l'homme, sur la société. Nuisent-ils à la société? Peut-on blâmer quelqu'un qui produit du beau ? Peut-on lui reprocher d'être sans raison d'être, d'être sans nécessité ? A quoi sert l'artiste ? A-t-il une utilité précise ? Si oui laquelle ? L'art est un moyen de créer du beau. Il n'a donc aucune autre fonction ? Alors à quoi sert-il ? L'art n'a en aucun cas aucune autre fonction vitale ni nécessaire. On peut donc lui reprocher d'être

Le Beau est-il sans intérêt ? La notion de « beau » est complexe. Si la définition du beau communément retrouvée dans les dictionnaires est celle-ci : « le beau cause une vive impression capable de susciter l’admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne », il en existe plusieurs interprétations. De plus, bien souvent on appauvrit le sens de « beau » en disant que telle chose est belle alors qu’elle est simplement jolie, notion qui lui est inférieure. Un autre

mettant en oeuvre des images gracieuses, évocatrices et des raisons pour séduire. B- Le refus du beau • Et pourtant, des poètes refusent le beau => Cocteau récuse la recherche du beau langage, du beau thème. Prône une poésie du quotidien, qui s'inscrit dans le trivial et le banal. C- L'art gratuit • Citer Théophile Gautier : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme

perception articulée à un besoin La réalité tout entière s'organise donc autour d'un foyer que nous sommes à chaque fois nous-mêmes, si tant est qu'avoir conscience c'est donner un sens, et que donner un sens à un objet, c'est lui conférer une certaine utilité ou un certain usage pour nous. La conscience s'oriente dans la réalité selon la polarité de l'utile ou du nuisible, en sorte que, comme le remarquait Bergson, la perception est elle-même d'avance tournée vers le faire et vers l'action. Ce marteau

L'œuvre d'art est une œuvre fabriquée par l'Homme et qui s'oppose à la nature (art > latin = ars > grec = techné ; techné ≠ plusis (nature)) Le beau naturel est-il supérieur au beau artistique : deux raisons : • Dieu a crée la nature donc elle est volontaire et donc supérieure • Dieu n'existe pas, la nature est hasardeuse alors que l'art est volontaire : le beau artistique est supérieur par son côté créatif et intentionnel L'œuvre d'art est aussi sensible par son côté visible. Elle débute par une idée

(l1-2) Mais ils ont une vision figée de l’art ; pour eux celui-ci se limite à ce qui a été produit au cours des siècles passés, à des œuvres qu’ils jugent belles. La Tour Eiffel ne peut donc entrer dans leur définition de ce qui est artistique et beau. Ils la voient comme une menace, et la preuve d’un manque de goût artistique, et tout au long de la lettre ils se décrivent indignés et utilisent un vocabulaire exagéré et plutôt agressif : (monstrueuse tour Eiffel (l4), l'ombre odieuse de l'odieuse

Nous venons d'étudier les effets du beau, l'émotion esthétique. Partant de là nous allons chercher à remonter à la cause, à déduire des qualités diverses que présente le plaisir esthétique les qualités que doit avoir son objet, le beau. Tout d'abord, nous savons que l'émotion esthétique est désintéressée. Or, cela seul est l'objet d'un véritable désintéressement, qui n'a pas de réalité concrète. Ce qui existe réellement a toujours pour nous une certaine utilité, ne fut-ce que l'utilité de nous être

L'art sert-il à quelque chose? Les utilités de l'art sont contestées par beaucoup de gens au travers du monde, et cela est tout à fait compréhensible. En effet si l'on regarde une peinture ou une statue, on peut tout à fait se demander a quoi cela sert. Pourtant si l'on y réfléchie, pour tout le monde ou presque, l'art fait partie intégrante de notre vie, comment alors dire que l'art ne sert pas à quelque chose? L'homme passerait il autant de temps devant quelque chose d'inutile? C'est la question

On as beaucoup d'exemple d'objet anodin exposé dans des galeries d'art, qui, du fait de l'endroit, deviennent une œuvre d'art. Nelson goodman prend l'exemple d'une banale pierre mais on peut aussi prendre des objets qui ont ordinairement une utilité. De cette façon un vélo datant de la première guerre mondiale peut en devenir une, ou bien des toilettes chinoise. Peut importe l'objet en question, c'est son contexte qui définit si c'est de l'art ou non, sa fonction symbolique. Sur ces objets la

de mettre en lumière Kant dans la Critique de la faculté de juger. En faisant de l'art un pur plaisir esthétique désintéressé, il exprime l'idée que l'art ne répond pas à un besoin réel et nécessaire de l'homme. L'art relèverait ainsi de la simple utilité en tant qu'il procure un sentiment de plaisir, semblable en cela à d'autres. La spécificité de l'art n'aurait donc pas de valeur de nécessité et ne répondrait pas à un besoin particulier, sinon celui de donner du plaisir à celui qui juge. En ce sens