Utilité Du Beau

hautaine, tout entière vouée à la célébration d'une Beauté divinisée. Ces tendances se prolongeront dans le Symbolisme.     1. Le Beau.   Profondément déçus dans leurs aspirations révolutionnaires, les Parnassiens ont manifesté le souci de sortir l'Art de l'arène politique et, plus généralement, des visées sociales que lui assignait le Romantisme. Leur célébration du Beau trouva dès lors un équivalent acceptable dans la beauté plastique de la statuaire hellénique, dont la chaste perfection, alliée

des ces considérations superficielles, l’art pourrait avoir un sens, celui de nous faire voir la réalité autrement. Certes, l’art n’a peut-être pas d’utilité immédiate, cependant il peut nous ouvrir au monde, nous conduire vers la contemplation du beau. N’est-ce pas l’inutilité de l’art qui fait sa richesse ? Nous verrons tout d’abord que l’art peut être considéré comme quelque chose d’inutile. Puis nous tenterons de saisir l’œuvre d’art dans ce qu’elle peut avoir d’utile pour l’artiste et pour

hautaine, tout entière vouée à la célébration d'une Beauté divinisée. Ces tendances se prolongeront dans le Symbolisme.   1. Le Beau.   Profondément déçus dans leurs aspirations révolutionnaires, les Parnassiens ont manifesté le souci de sortir l'Art de l'arène politique et, plus généralement, des visées sociales que lui assignait le Romantisme. Leur célébration du Beau trouva dès lors un équivalent acceptable dans la beauté plastique de la statuaire hellénique, dont la chaste perfection, alliée

cet angle (des arts libéraux et non plus artisanaux) la perception d’une même œuvre d’art peut différer d’un individu à l’autre. • Nous recherchons par instinct la solution à l’énigme que l’artiste nous propose. Nous cherchons un message. Une utilité. Mais n’est-ce pas par là-même voir la chose non plus sous l’aspect de l’art mais de la technique ? L’œuvre, est un système de signes dont les codes peuvent être nombreux, entremêlés et non nécessairement partagés, est un jeu qui défie notre intelligence

sensibilité (au sens large), ce qui la distingue des productions techniques qui s'adressent davantage à notre entendement. B. De l’art pour l’art : produire le beau La théorie exposée par Gautier en 1835 repose en premier lieu sur la recherche de la beauté, en dehors de toL’œuvre d’art ne devrait présenter aucune utilité et n’est porteuse d’aucun message dans le but où celle- ci n’est créé que pour être belle. Sa fonction esthétique lui confère sa renomée et l’artiste n’a pas besoin

des survivances d'une époque disparue? Des bibelots de luxe qu'une société en crise n'a plus les moyens de s'offrir? Et après tout, que cherchent-ils? A quoi servent tous ces vieux bouquins? A ceux qui s'interrogent, souvent de bonne foi, sur leur utilité, il leur faut répondre, et répondre aussi clairement que possible à cette question complexe. J'aimerais proposer ici, en deux parties, une réflexion sur ce sujet. Je retranscris une conférence improvisée prononcée il y a quelques jours à l'université

est alors synonyme de technique, en ce sens on parle d'artisanat. Toutefois si depuis le XVIIIe siècle, l'art renvoie à une création originale qui trouve sa finalité en elle-même, l'art en ce sens n'a aucune utilité, comment serait-il alors possible d'expliquer quelque chose qui n'a aucune utilité ? Et donc comment serait-il possible d'expliquer une œuvre d'art ? Thèse : 1. L’œuvre d'art, la représentation du monde matériel par l'intermédiaire de procédés techniques. Toute œuvre consiste souvent

Synthèse : Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Œuvre d’art (ARS) = Fabrication * Artiste : Produit œuvre d’art Gratuite, inutile / * Artisan : Produit objet Relève d’une utilité ŒUVRE D’ART = OBJET ESTHETIQUE REPRESENTATION * Representer qqchose en soi * Ambassadeur, sujet… Œuvre d’art Représentation pure PRESENCE (Présentation) * Possibilité de connaitre ETRE * Œuvre d’art crée l’homme Qu’est ce qui fait Œuvre d’art ? 2 types de création : Humaine : Toujours

servir à quelque chose ; la beauté peut alors s’y ajouter. L’objet d’art, lui, est radicalement inutile, il ne sert à rien, il n’est pas fait pour servir à quelque chose mais on peut quand même s’en servir, on peut l’utiliser. Décorer n’est pas une utilité. Problème de l’architecture : les architectes sont des artistes mais en même temps ils ont une contrainte : faire que la maison soit habitable. Donc quelque fois, l’ustensilité des choses et leur côté artistique sont liés. L’art moderne se débarrasse

Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l’Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu’une cuiller d’or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin bonne. Un beau cheval de course