Vautrin Diable

agir comme eux pour parvenir au sommet. C'est l'histoire du Père Goriot qui s'est ruiné pour ses filles, de Rastignac qui veut faire partie de la haute société,de Vautrin, qui pense qu'il faut atteindre ses objectifs, quels qu'en soient les moyens. Le roman se termine sur la mort misérable du Père Goriot, sur l'arrestation de Vautrin, et sur Rastignac qui part à la conquête de Paris. 3. Résumé détaillé Chapitre 1 : une pension bourgeoise Paris, automne 1819, une pension miteuse de la rue

commence à l’automne 1819. Dans cette pension tenue par Mme Vauquer se trouvent des pensionnaires et  des habitants du quartier qui viennent seulement y souper. Les pensionnaires les plus présents sont : Eugène de Rastignac, le père Goriot, Vautrin, Monsieur Poiret, Mademoiselle Michonneau… Eugène de Rastignac, personnage central de l’œuvre, est un jeune noble provincial et désargenté dans lequel sa famille a placé tous ses espoirs. C’est un jeune homme ambitieux qui veut intégrer le monde

assez ambitieux pour donner un superbe coup de pied à la corde roide [...], Eugène sondé l'avenir par une méditation [...]." Rastignac va donc partir en guerre contre la société. Mais, moins franc, plus fin, il ne combattra pas de l’extérieur comme Vautrin dont la révolte anarchiste est individuelle, donc vouée à l’échec. Le Père Goriot. Homme âgé de 69 ans, Goriot est un ancien vermicellier qui a fait fortune. Il décide de s'installer dans la pension Vauquer en 1814. Seulement, plus le temps

poursuit sa dédicace : “Comme un témoignage d’admiration de ses travaux et de son génie”. En effet, l'auteur commence par décrire la pension ainsi les différents pensionnaires-Monsieur Goriot,la jeune Victorine Taillefer, Eugène de Rastignac, Vautrin…-. Sa description évolue en entonoir : il commence par les appartements les plus hauts et achève par le rez-de-chaussée. A chaque appartement convient son pensionnaire qu'il décrit avec minutie. De manière peu délicate, Balzac précise à chaque étage

troisième texte qui est extrait d’Illusions perdus. Les personnages principaux, Milady et Vautrin ont pour caractéristique d'être des manipulateurs. Milady lors de sa mort se fait pardonner c'est acte « je vous pardonne le mal que vous m'avez fait » et nous découvrons que par sa faute Athos a un « avenir brisé », « bonheur perdu », « amour souillé » et un « salut à jamais compromis ». Vautrin lui pour arriver à ses fins utilise la flatterie « Vous êtes un beau jeune homme, délicat, fier comme

société parisienne, il est présenté à Mme de Nucingen et commence à la fréquenter régulièrement. Vautrin lui propose un second choix, épouser Victorine Taillefer, une autre pensionnaire qui risque de devenir très riche si son frère venait à mourir. iv) Première résolution : Eugène est désespéré par Delphine qui se refuse toujours à lui, il se résout à suivre Vautrin et fait la cour à Victorine, mais Vautrin est arrêté par la police et Rastignac laisse tomber cette solution. Il suit Goriot, rue d’

L’extrait commence par un monologue de Vautrin se décrivant lui-même ainsi que la vision qu’il a dès la société. Vautrin pose les questions et donne les réponses (il ne laisse pas à Rastignac le loisir de parler) ce qui montre qu’il est sûr de lui, il sait où il veut en venir. Il se présente comme un homme libre, bon avec ceux qu’il aime mais « méchant comme le diable » avec ceux qui le tracassent. Il avoue sans détours a Rastignac qu’il n’aurait aucun scrupule à tuer un homme, seulement il s’ «

la Parisienne. » Le narrateur, toujours à travers cet autre personnage, Vautrin, associe alors ce désir de réussite du personnage à une vie frauduleuse et malhonnête. Il compare Eugène à tous ces jeunes gens, désirant la même chose que lui, qui ne cessent de s'adonner à des « manigances infernales ». Le narrateur associe alors le désir de réussite du personnage à un pacte avec l'enfer, avec le diable car comme l'expose Vautrin, il n'y a pas d'autre moyen pour arriver aux fins qu'il désire que le « le

maléfique dans le roman. Celui-ci met en relief le goût prononcé pour la richesse et la vie fortunée d'Eugène de Rastignac : « vous y avez flairé le luxe […] vous y avez flairé la Parisienne. » Le narrateur, toujours à travers cet autre personnage, Vautrin, associe alors ce désir de réussite du personnage à une vie frauduleuse et malhonnête. Il compare Eugène à tous ces jeunes gens, désirant la même chose que lui, qui ne cessent de s'adonner à des « manigances infernales ». Cette métaphore peut rapprocher

alternative que la révolte ou la mort. Cet esprit de négation trouve son incarnation la plus expressive dans la figure de Satan (Hugo), le révolté suprême, et de Méphistophélès (Goethe) l'esprit qui toujours nie. Vautrin (Balzac) qui lance un défi à l'ordre établi se dit « méchant comme le diable ». La tentation de la chute, de la révolte absolue incarnée par Satan, fascine l'âme romantique : réaction naturelle de la créature contre son créateur, contre cet « ogre appelé Dieu » (Petrus Borel), qui se