Vergue

Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide

d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur! — Charles Baudelaire

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur! Charles

voiles gonflées comme une poche de doublons rebondie, ni les tours joués à la sottise dangereuse des frégates policières ne l'empêchent d'entendre la menace de ses grondements intestins En vain pour s'en distraire le capitaine prend à sa grand' vergue le Nègre le plus braillard ou le jette à la mer, ou le livre à l'appétit de ses molosses La négraille aux senteurs d'oignon frit retrouve dans son sang répandu le goût amer de la liberté. […]

selon l'angle; et si je tiens une planche en travers du flot, le flot la repousse aussi, comme le flot s'ouvre au tranchant de la quille et résiste sur son travers. D'après quoi, tout cela observé, l'homme se risque, oriente sa voile par le mât, les vergues et les cordages, appuie son gouvernail au flot courant, gagne un peu de chemin par sa marche oblique, vire et recommence. Avançant contre le vent par la force du vent. Quand j'étais petit, et avant que j'eusse vu la mer, je croyais que les barques

On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! Charles Baudelaire

L-19 « ruissellement tiède » ; L-27 « deux bêtes respiraient une buée d’eau bouillante ». De plus, le cadre spatio temporel est montré de façon réaliste comme le dévoile : intro « à Rouen » ; L-6 « le quai » ; L-6 « les navires dont les mâts, les vergues, les cordages » ; L-8 « le long boulevard du mont Riboudet » ; L-10 « les prairies » ; L-16  « les campagnes monotones ». Ensuite, la Normandie baigne dans l’humidité comme nous le montre : L-12 « brouillard d’eau » ; L-27 « buée d’eau bouillante »

de bec par les albatros. Traditionnellement, l'albatros ainsi pêché servait aux marins à réaliser divers objets en dehors de leurs heures de quart : la peau des pattes devenait blague à tabac, certains os servaient à confectionner des mâts et vergues pour les maquettes de navires et le bec était monté sur une tête d'albatros en bois sculpté, comme pommeau d'une canne faite de vertèbres de requin enfilées sur une tige de fer, classique cadeau de l'équipage à son capitaine en fin d'une bonne traversée1

Normandie => Enumération des petites villes cotières « Saint-Jouin », « Villerville », « Houlgate », « Arromanches » et « Trouville » tout en situant l'action principale au Havre. • Descriptions maritimes, vocabulaire de la navigation : « vergues », « flèches », « cacatois », « vents d'amont » + description des bateaux « bricks », « goélettes », « longs courriers ». => Décor de Pierre et Jean donne une image exacte             B- Des personnages évoqués avec précision Les personnages

éléphant c’est qui crée un effet de lourdeur qui fait la beauté du poème. c. Le corps de la femme vaisseau: une nouvelle image qui permet l’évasion poétique, c’est-à-dire que la danse est aussi une évasion -Qui roule bord sur bord et plonge,Ses vergues dans l’eau: Insiste sur la souplesse et la rapidité -Comme un fin vaisseau: Poursuite de l’image marine , amorcée avec la chevelure mer. 3.2 La danse poétique - Structure de 9 strophes de quatrains ; octosyllabes et pentasyllabes qui donne