Vergue

bout d'un bâton.Sous le fardeau de ta paresse            Ta tête d'enfantSe balance avec la mollesse            D’un jeune éléphant,Et ton corps se penche et s'allonge            Comme un fin vaisseauQui roule bord sur bord et plonge            Ses vergues dans l'eau.Comme un flot grossi par la fonte            Des glaciers grondants,Quand l'eau de ta bouche remonte            Au bord de tes dents,Je crois boire un vin de bohême,            Amer et vainqueur,Un ciel liquide qui parsème            D’étoiles

pelle au choix, renforcement possible (fibre de verre + résine). | | | |Vergue : Bambou pouvant être renforcé par des lattes de bambou ou par de la fibre de verre + résine. Bois dressés : Arbrisseaux (Mangle blanc ou rouge) | |

sexe féminin. De même, le «bâton» et le «navire qui s’éveille / Au vent du matin» peuvent faire référence au sexe masculin, et il n'est pas impossible que la strophe six fasse référence à une pratique sexuelle (cf. «la tête qui balance»). Le mot «vergues» est probablement employé en raison de sa proximité sonore avec le mot «verge». Enfin, la dernière strophe voit les amants se réunir dans un orgasme, comme en témoigne l’expression «ciel liquide». 2) Une femme démoniaque ? La femme est marquée

s’éveille au vent du matin » • Érotisme trouble: hymne à la femme aimée. • Nombreux sous-entendus sexuels: PREMIÈRE STROPHE: « chevelure profonde »=intimité féminine. STROPHE 4,vers 2: antithèse entre doux/amer.  STROPHE 6: « tête qui balance », « vergues dans l’eau » =verge et allitération en « l », « ss » et « r » (effet de sensualité) STROPHE 7, vers 2: « comme »comparaison femme/vaisseau. STROPHE 8: syntaxe boulversé, comparaison glacier/dents (personnification des glaciers et périphrase pour

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur !  Les

chevelure profonde » peut faire référence à l'intimité féminine, le bâton dans sa verticalité peut faire référence aux désirs du poète, il n'est pas impossible que la strophe 6 contienne une référence sexuelle avec « la tête qui balance », « ses vergues dans l'eau » proximité sonore avec le mot verge. Quant à la dernière strophe, elle consacre l'union des amants, on est là dans un orgasme marqué par l'exclamation et l'expression « ciel liquide », et le mot étoile montre que le poète atteint le septième

« paresse » « se balance » et « s’allonge ».· L’éléphant, animal exotique rappelle avec le serpent les origines de la métisse Jeanne Duval. · Le retour de la comparaison avec le navire souligne le caractère obsessionnel de la rêverie du poète. Avec le mot « vergue » cette rêverie gagne en audace. Troisième mouvement : désir chargé d’érotisme(De « comme un flot » jusqu’à « mon cœur ») (v29-36)· L’ouïe dernier des cinq sens fais son apparition en opposant harmonie fuyant en [f]

s’allonge « ton corps se penche et s’allonge » c’est l’idée du mouvement descendant. · Elle semble s’offrir aux désirs du poète.-Il y a encore référence à la mer qui continue le thème du voyage, il y a une métaphore filée de la mer : « vaisseau, vergue et eau »· « Vaisseau » symbolise que la femme transporte le poète qui nous rappelle la strophe 2Strophe 8-9: Rapprochement du poète et de la femme-Il y a une fusion du corps de la femme et du poète de façon sensuelle :-Le mot « flot » qu’il utilise

deux tiers de l’arène, allant en pente vers le centre pour capter le vent et l’amener vers les spectateurs. -Architecture et matériaux Pour la construction, il est dit que les trois types d’éléments principaux sont : - les mâts et les vergues en bois; - les toiles, dites de lin; - les cordes de chanvre. Il faut bien entendu ajouter l’emploi de poulies, de treuils et d’anneaux, en bois ou en métal. Les toiles de lin pouvaient, comme déjà mentionné auparavant, avoir différentes

de bec par les albatros. Traditionnellement, l'albatros ainsi pêché servait aux marins à réaliser divers objets en dehors de leurs heures de quart : la peau des pattes devenait blague à tabac, certains os servaient à confectionner des mâts et vergues pour les maquettes de navires et le bec était monté sur une tête d'albatros en bois sculpté,comme pommeau d'une canne faite de vertèbres de requin enfilées sur une tige de fer, classique cadeau de l'équipage à son capitaine en fin d'une bonne traversée1