Vertu Selon Voltaire

Voltaire, Candide, Chapitre 30 « L’épilogue » Au XVIIIe siècle apparaît le conte philosophique qui est un récit d’apprentissage. C’est Voltaire qui inaugure celui-ci avec la publication de Candide en 1759 où se glisse de grandes critiques philosophique, sociale et morale. Après bien des malheurs, les principaux personnages se retirent dans une petite métairie achetée par Candide. Mais le moral est profondément atteint et cela se fait sentir dans leurs discussions sans intérêt. Nul ne s’occupe

Pompadour dans le personnage de la belle Missouf= capricieuse , la courtisane capricieuse qui pèse sur le Roi net lui fait prendre de mauvaises décisions selon son humeur. -Fanatique Yébor ( Chap4) représente, par le jeu de l’anagramme, Boyer, l’évêque de Mirepoix, adversaire de Voltaire depuis la publication de lettres Philosophiques. Qui a contraint Voltaire à s’exiler en Angleterre en 1726. -On peut voir dans la figure de Moabdar, le roi versatile et influençable, une évocation satirique du roi Louis

genere letterario, in Dall’Utopia all’Utopismo Percorsi tematici, op. cit., p. 52. 3 3 On voit que l’adjectif hybrid est tire du latin hybrida, qui dérive à son tour du terme grec hybris, dont est considéré comme une manifestation. L’Hybris, selon la conception grecque, est toute violation d’un nomos qui établi la limite de la mesure à laquelle l’ homme doit se conformer dans ses rapports avec les autres hommes, la divinité et l’ordre des choses5. La vision de la vie humaine proposée par

principal foyer des Lumières. Une époque de réflexion et de contestation : 1721 - 1781 Le siècle des Lumières est, en Europe, une période de grand essor scientifique et d'épanouissement de la raison critique. Les philosophes français, comme Diderot et Voltaire, énoncent des principes généreux sur les droits naturels, l'égalité entre les hommes, et proclament la nécessité d'améliorer la société, d'interdire l'oppression, d'éliminer l'intolérance et de développer l'enseignement. Il s'agit d'une pensée qui

de 3 ordres). Ce qui est légal n’est pas forcément juste (Lois de Nuremberg). La justice est la vertu par excellence. Platon : Affirme que dès lors que l’on est juste, on possède toutes les vertus. Il s’agit d’un choix de la raison. La justice instaure un rapport harmonieux entre les 3 parties de l’âme : -désirante ; -courageuse ; -raisonnable. Aristote : « La justice est une vertu communautaire, elle permet de régler nos rapports avec les autres » Hegel : « La justice est née avec

destin ?  La société babylonienne, un idéal social pour Voltaire ?  Le bonheur est-il possible ? Zadig est donc un conte dans lequel Voltaire y dissimule la satire de la société de son époque en passant par les personnages et pour y régler ses comptes, ainsi qu’une critique sociale avec une satire de la politique et une critique religieuse dénonçant le fanatisme. Il utilise Zadig car le conte rend plus aisé la satire. Mais Voltaire ne fait pas qu’un portrait satirique de son époque, tout

son salut (pensée chrétienne). Puis succède au milieu du XVIIème siècle La Fontaine et Molière qui ne pense pas que l’homme puisse être sauvé. Sans tomber dans le pessimisme, ils sont plus sensibles aux travers et aux vices de l’homme qu’à leurs vertus. Selon Racine l’homme serait esclave de son amour propre et de ses passions. Ses passions sont mauvaises, tandis que la raison et la volonté son impuissantes à les maitriser. L’observation de ces courants et de ses pensées propres au XVIIème siècle nous

différents types de gouvernement, il compare la monarchie à la démocratie et explique pourquoi il lui semble que la monarchie est plus durable que la démocratie ; il utilise pour cela des exemples historiques et défi nit la diffi cile notion de « vertu ». ● L’essai permet aussi de prendre position dans un débat : le raisonnement concessif permet d’envisager les contre-arguments et de les écarter, ou encore, en les devançant, de réduire toute éventuelle réfutation, et d’étayer ainsi la thèse soutenue

|LA RELIGION DANS CANDIDE DE VOLTAIRE | SOMMAIRE I- Voltaire et la religion a) Voltaire croyait-il en un être supérieur ? b) Mais alors, quelle était la religion de Voltaire ? II- La religion s’appuie sur la crédulité des gens simples a) L’inquisition b) L’intolérance de la religion c) La manipulation des foules ignorantes III- Une religion est toujours

n’apporte que le malheur. Pour servir sa thèse, il use d’une ironie mordante et de l’humour noir, donnant une saveur particulièrement aigre à son réquisitoire à laquelle participent des figures d’amplification telles que l’hyperbole ou la gradation. Voltaire, quant à lui, se soulève contre l’obscurantisme religieux et l’absence de système juridique au XVIIIe siècle dans son Dictionnaire Philosophique à l’Article Torture. Il illustre son propos par une référence à l’affaire du Chevalier de La Barre. Ce