Vicomte

met en scène toute cette philosophie. Dans cet extrait, il s’agit d’une lettre du Vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil écrite le 5 août 17**. Celui-ci répond à une requête de son amie qu’elle lui avait faite la veille par courrier. Ordre était de conquérir Cécile Volanges afin qu’elle ne soit plus promise au comte de Gercourt et que la marquise n’en devienne pas la cousine. Mais c’est un refus que le vicomte oppose à son amie. A partir de là, on pourrait se demander quel autoportrait de Valmont

qui finit tôt ou tard par céder aux avances de son prétendant. Il y a aussi Claude-Prosper Jolyot de Crébillon Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos qui dans son oeuvre épistolaire, Les liaisons dangereuses nous fait part des aventures de vicomte de Valmont , qui pour aider sa complice la marquise de Merteuil va corrompre Cécile de Volanges tout juste sortie du couvent. Qui est Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos ? Né le 18 octobre 1741 à Amiens dans le nord de la France d'une

dans laquelle les deux sexes se livrent bataille. Il contient 175 lettres dans lesquelles les pensées, les actions et les désirs intimes de chaque personnage sont révélés. Ces dernièresmontrent comment deux libertins, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, arrivent à manipuler deux jeunes femmes, la jeune Cécile de Volanges et de la pieuse Mme de Tourvel. La lettre 175 estla dernière lettre du roman. A ce moment-là, Valmont est mort et la présidente de Tourvel est au couvent. Cette lettre

la lettre 127 de la marquise de Merteuil issue du roman épistolaire Les Liaisons Dangereuses ecrit par Laclos en 1782. Ce roman, principalement basé sur le pouvoir, l'intrigue et la séduction met en lumière deux libertins de la haute société : Le vicomte de Vlamont et la marquise de Merteuil, anciens amants et toujours complices, excellent dans l'art de la manipulation pour débaucher (salir la réputation) de jeunes personnes vertueuses (vierge). Ce roman reflète ainsi le relachement des moeurses du

l'entrecroisement de plusieurs correspondances avec de nombreuses combinaisons. a) les expéditeurs (émetteurs) des 175 lettres sont au nombre de 12 : - Le duo majeur est constitué de la marquise de Merteuil (28 lettres écrites, 43 reçues)et du Vicomte de Valmont (50 lettres écrites, 38 reçues) qui sont les « roués » selon le vocabulaire de l'époque. Le couple des libertins totalise à lui seul presque la moitié des lettres du recueil : 78 écrites, 81 reçues mais Valmont a plus de destinataires que

La Présidente de Tourvel, déchirée entre sa rigidité et son amour pour le Vicomte de Valmont. Au début du roman, la présidente de Tourvel aime le Vicomte de Valmont, en effet elle dit dans la lettre 8 destinée a Madame de Volanges « Je ne le connaissais que de réputation, et elle me faisait peu désirer de le connaître d’avantage : mais il me semble qu’il vaut mieux qu’elle. » Elle dit dans cette lettre, beaucoup de bien de lui. Il va petit à petit s’attacher à elle lui aussi et lui avouer son

pas de ce rôle passif et, au contraire, a compris que l’art de la manipulation lui serait d’une grande utilité pour parvenir à ses fins et ne plus être elle-même manipulée et instrumentalisée. Elle loue d’ailleurs cette qualité dans une lettre au vicomte de Valmont : « (…) je tâchai de régler de même les divers mouvements de ma figure. Ressentais-je quelque chagrin, je m’étudiais à prendre l’air de la sérénité, même celui de la joie ; j’ai porté le zèle jusqu’à me causer des douleurs volontaires

omniscient et complice. Premièrement le lecteur a un statut omniscient dans l’histoire car il est au courant du titre des 175 lettres du livre. Par exemple, lettre 1 « Cécile Volange a Sophie carnay » ; lettre 56 « la présidente de Tourvel au vicomte de Valmont » ; lettre 121 « la marquise de marteuil au chevalier Danceny » etc.… . Il a connaissance à la fois des relations et des discutions entretenues à tout instant entre les différents personnages, puis de leurs sentiments et impressions ainsi

libertinage, il reste longtemps interdit. Il raconte les manipulations libertines de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont vis-à-vis des jeunes aristocrates, la présidente de Tourvel et Cécile de Volange. (accroche avec informations sur l’oeuvre) Le passage étudié est extrait de la lettre LXXXI située dans la deuxième partie du livre. La marquise de Merteuil reproche au vicomte de Valmont son manque de progrès dans l’entreprise de séduction de la présidente de Tourvel. Elle met en parallèle

et son acolyte, le vicomte de Valmont, deux manipulateurs et libertins. C’est un roman inscrit dans la tradition du libertinage de mœurs, mais aussi un roman d'analyse psychologique dans la lignée de Julie ou la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau publié en 1761 (qui est d'ailleurs cité dans notre extrait). Le texte proposé est la lettre XXXIII entre la marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont des Liaisons dangereuses. Mme De Merteuil répond à la lettre XXV du Vicomte de Valmont, à laquelle