Victor Hugo Contre Zola

Réalisme et Naturalisme. Un nouveau Romanesque naît au XIXe siècle, avec le réalisme revendiqué par Balzac, puis le naturalisme animé par Zola dans les années 1880. 1. Du réalisme au naturalisme. a) Le réalisme Les écrivains réalistes, marqués par le romantisme, s’en détachent partiellement dans la leur temps, et non dans le passé. Ce courant concerne des romanciers comme Stendhal, Balzac, ou Flaubert, qui visent à la représentation du monde réel par son analyse. Le personnage s’inscrit dans

Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, est le dernier fils d’un notaire parisien. Il étudie au collège des Jésuites Louis Legrand et fait de brillantes études de rhétorique et de philosophie. Il se destine rapidement à une carrière littéraire, contre la volonté de son père, qui pensait qu'il ne pourrait pas vivre de ses écrits. Il fréquente les salons littéraires et la haute société parisienne mais ses écrits satiriques lui valent d'être exilé. L’ombre de Voltaire plane sur le XVIIIème siècle

Biographie d’Emile Zola Emile Edouard Charles Antoine Zola naît à Paris le 2 avril 1840. Sa mère, Emilie Aubert, est française et son père, François Zola, vénitien et ingénieur meurt quand Emile n’a que 7 ans. Emile et sa mère se retrouve alors dans une situation financière précaire. Il passe sa jeunesse à Aix-En-Provence à partir de 1843 quand son père y obtient un contrat de travail. En 1852, il entreprend des études secondaires jusqu’en 1857. Zola se lie d’amitié avec Paul Cézanne. Un an plus

l'intérêt de leur activité, considérée par beaucoup comme un loisir superficiel. Ainsi, Victor Hugo, dans la préface des Misérables, datée du 1er janvier 1862, défend son roman : « [ ... ] des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles». Dès lors, on peur se demander si c'est bien la vocation du roman de changer le monde. En défendant ses idées dans ses œuvres, le romancier peut-il lutter contre les fléaux de la société ou doit-il agir à un autre niveau, avec la dimension littéraire

recours à la poésie engagée, qui sert de manière évidente à faire passer un message bien particulier au lecteur, reflet des idées du poète. La poésie engagée est très souvent employée afin de faire le blâme de certaines choses. Par exemple, lorsque Victor Hugo écrit son poème Mélancholia, Il fait le blâme du travail des enfants, ou lorsque Jean Tardieu écrit Ouradour, il effectue un blâme de la guerre particulièrement violent. On remarquera également que, dans la poésie comme dans d’autres genres littéraires

réalité. Ex: Claude Gueux de Victor Hugo met en avant un homme prisonnier qui aide ses camarades mais par amitié envers un ami tuera le directeur. Victor Hugo a toujours été contre la peine de mort et il la dénonce dans ce roman réaliste, tiré d'une histoire véridique. -La description du réalisme: on décrit ce que l'on voit sans l'étoffer d'une idéalisation de l'auteur. Le roman tient compte du réel car il tient sur la base de l'observation. Ex: Dans Germinal de Emile Zola, on y observe les faits de

à Louis Bonenfant, (1868) : « Un nom propre est une chose extrêmement importante dans un roman, une chose capitale. On ne peut pas plus changer un personnage de nom que de peau. » Zola, Le roman expérimental, (1880) : « nous autres romanciers, nous sommes les juges d’instruction des hommes et de leurs passions ». Zola, même œuvre : « Le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur. […] Il est indéniable que le roman naturaliste, tel que nous le comprenons à cette heure, est une expérience

l’imagination. Détourné de la réalité, il en sera divertit. Pour ce faire le romancier doit être capable de créer, recréer ou transformer un monde, un univers dans lequel le lecteur se sentira transporté. On peut remarquer cette capacité dans La Curée d’Émile Zola prenant place pendant les spéculations immobilières lors des rénovations de Paris. Au chapitre deux, Saccard le personnage principal, emmène sa femme dîner au sommet des buttes lorsque Saccard alors qu'il contemple la vue, voit la ville se transformer

Apprécie les grands cycles romanesques, le pathétisme et l'édification morale. Style objectif (pas de jugement de l'auteur) où le roman semble sortir de l'esprit des personnages. Abondance des descriptions, exactitude du parler (régional, social...). Zola définira un réalisme plus dur : le naturalisme. La pratique du roman réaliste, plus que l'idéologie réaliste, va fonder un canon pour la fiction moderne, qui va évoluer à partir de ce modèle fort. Le livre devient une marchandise dans un marché ;

|Montrant du doigt les cieux ! » | | | | |— Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive | | |l'allégorie |représentation concrète d'un élément abstrait |« Mon beau navire, ô ma mémoire »