Victor Segalen

Document 1 : Victor Segalen, « Fragment 14 », Equipée, Voyage au pays réel, Plon, 1929 La Grande ville au bout du Monde, je l’imaginais ainsi : populeuse, peuplée mais non populacière ; ni trop ordonnée, ni trop compliquée ; les rues dallées à plat peu larges, mais non pas étroites,- où les maisons de vente offrent et dégorgent sur les passants les cellules profondes de leurs magasins riches ; où les toits, cornus comme il sied, depuis la classique tradition de ces deux mille années, ne sont pas

pour privilégier une plus grande musicalité et ont fait preuve d’audace dans leurs mots et dans les images dont ils ont usés. Les sujets de représentation ont également été renouvelés, l'Orient a alors été une source d'inspiration importante, chez Victor Hugo en particulier, de même que c’est une pluie d’Orient qui nous est décrite dans le poème « Pluie » de Ponge. J’apprécie beaucoup cette région, et j’aurais aimé pouvoir écrire dessus à mon époque. Cette recherche de nouveauté s’est aussi concrétisée

transportés de la chanson de toile à l'absurde en passant par le romantisme et par le symbolisme, concoctés par de fameux poètes tels que Marot ou Beaudelaire et par des poètes dont les travaux n'ont pas été assez étudiés, tels que Hérédia ou même Ségalen. Les poèmes que j'ai choisit et rassemblé dans cette plaquette, montrent l'évolution de la poésie a travers le temps, à travers ses formes, ses registres, ses thèmes, ses mouvements. En effet, nous verrons majoritairement à travers ces poèmes,

pas. Victor Segalen, poète français du XXème siècle est le parfait exemple de la poésie didactique, puisqu’il est l’auteur d’un recueil intitulé Stèles incluant le poème «  Conseils au bon voyageur » à travers lequel Segalen nous propose des indications et des conseils utiles au voyageur tout en le considérant comme son ami comme l’indique l’apostrophe « ami » (ligne 12). Nous sommes dans le cas d’une poésie claire qui vise à ce que le voyageur comprenne le message du poète, sachant que Segalen était

décennies du 19e siècle. L’allemand von Schlegel écrit en 1800 qu’il faut chercher en Orient le "suprême romantisme". Chateaubriand fait en 1811 un voyage en Orient pour "aller chercher des images", qu’il rapporte dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem. Victor Hugo, qui n’est jamais allé en Orient, publie en 1829 un recueil de poèmes lyriques et fantastiques intitulé Les Orientales. Lamartine écrit en 1833 dans une veine authentiquement romantique ses Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant

Page 210 Illustration: « Ma Destinée » Victor Hugo 1857 Page 106 Amuser : « Ma foi c'est fait de moi... » Poésie, Vincent Voiture 1649 Page 211 Illustration : « Jeune fille lisant une lettre » Jaen Raoux Page 211 Dire la mort : « Demain,dès l'aube... » Les Contemplations Victor Hugo 1856 Page 558 Illustration : « Vue d'ensemble du tombeau de Xiao Xiu dans la région de Nankin (Jiangsu) à Yao Hua Men au Jiangsu Victor Segalen Xxè siècle Page 248 Emerveiller : « La

pièce de théâtre de Tennessee Williams Orfeu da Conceição (1956), pièce de théâtre de Vinicius de Moraes Orphée (2003), pièce de théâtre de Bernard Manciet Eurydice de Jean Anouilh Orphée-roi de Victor Segalen livret d'opéra en 5 actes destiné à Debussy qui ne le mettra pas en musique Poésie Victor Hugo, Les Mages dans Les Contemplations, Orphée dans La légende des siècles Gérard de Nerval fait référence à Orphée dans El Desdichado Sonnet à Orphée de Rilke Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire

répondu ? ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. Puisque j'ai mis ma lèvre... de Victor Hugo (1802-1885), paru en 1835 dans Les Chants du crépuscule, est aussi un poème romantique. On remarque un des thèmes caractéristiques du lyrisme : la fuite du temps. Ce poème est disposé lui aussi en alexandrins, en quatrains et en rimes alternées

répondu ? ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. "Puisque j'ai mis ma lèvre... "de Victor Hugo (1802-1885), paru en 1835 dans Les Chants du crépuscule, est aussi un poème romantique. On remarque un des thèmes caractéristiques du lyrisme : la fuite du temps. Ce poème est disposé lui aussi en alexandrins, en quatrains et en rimes alternées

du XIXème siècle 1. Le romantisme Le romantisme nourrit toute la première moitié du XIXe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850 : par convention, des Méditations poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant