Vilains Bonshommes

Flaubert l. LA TENTATION ROMANTIQUE. Le premier de ces «bonshommes», c'est l'admirateur de Hugo, l'héritier de René, grandi en plein romantisme et « ravagé » par la passion dès l'adolescence, s'abandonnant au délire de l'imagination avec « un infini besoin de sensations intenses ». A partir de 1849, la discipline réaliste va brider, mais non briser cette nature fougueuse: sa Correspondance en fait foi, FLAUBERT restera un cœur sensible et vibrant, plein de tendresse et d'enthousiasme.

immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Selon Paul Verlaine, Rimbaud a composé son plus beau poème en vers suite à la semaine sanglante : Les Veilleurs[17] ; son sujet était la douleur sacrée causée par la chute de la Commune. Vilains Bonshommes « Coin de table », assis à gauche : Paul Verlaine et Arthur Rimbaud (Henri Fantin-Latour, 1872, Musée d'Orsay). Il est difficile de situer le début de la relation épistolaire avec Verlaine. Celui-ci prétend avoir reçu très peu de courriers

les poèmes que Rimbaud lui a envoyés, l’invite à venir à Paris en 1871 : « Venez, chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ». Arthur s’y rend aussitôt muni de son poème Le bateau ivre. Rimbaud participe avec Verlaine aux dîners des « Vilains Bonshommes» et aux réunions du « Cercle Zutique ». L’année suivante, en 1872, Arthur et Paul mènent une vie désorganisée. D’ailleurs, Rimbaud repart dans les Ardennes puis revient à Paris à la demande de Verlaine. Le couple connait beaucoup de querelles

septembre, il rejoint Verlaine à Paris (il lui a écrit en été). Il a composé « Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs » et surtout « Le Bateau ivre ». 1872 A Paris, Rimbaud fréquente Jean Richepin, Forain et surtout Verlaine (réunions des Vilains Bonshommes). En mars, il regagne les Ardennes, jusqu’à la fin du mois de mai. Il écrit « Mémoire », « Michel et Christine », « Larme », « La Rivière de Cassis », « Comédie de la soif », « Bonne pensée du matin », « Fête de la patience », « Chanson de la

gangrène et d’un cancer généralisé, il meurt dans d’atroces souffrances le 10 novembre 1891. Différentes représentations d’Arthur Rimbaud : Le coin de table d’Henri Fantin-Latour On peut y voir un groupe d’artistes connus sous le nom de « vilains bonhommes » et appartenant a la mouvance parisienne. On retrouve les motifs du regard fuyant et des cheveux en bataille. Sa jeunesse est flagrante, ce tableau témoigne donc tout a la fois des liens qu’entretenait Rimbaud avec une partie du milieu

attaques contre l’accusé dans l'affaire Dreyfus et fut un des créateurs de la fameuse Ligue de la patrie française fondée par Jules Lemaitre et sa maîtresse, Madame de Loynes et où il retrouve un ami, Paul Bourget, déjà croisé lors des dîners des Vilains Bonshommes et dont il est parrain lorsque ce dernier entre à l'Académie française. En vers et en prose, Coppée s’appliqua à exprimer l'émotion humaine de la façon la plus simple : le patriotisme instinctif, la joie d’un nouvel amour et la pitié envers

suit des études secondaires en pensionnat et devient bachelier en 1862, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l'Hôtel de ville de Paris en même temps qu'il fréquente cafés et cercles littéraires comme celui des Vilains Bonshommes. Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Sa vie est en effet bouleversée en septembre 1871 quand, après avoir perdu son emploi municipal à cause de son soutien à

Non mais je rêve ! Vous n’avez jamais pris en compte ce que je voulais faire. Je me suis toujours plié à votre volonté. Vous vouliez que je fasse clown ? Je l’ai fait et je le suis encore. Mais aujourd’hui c’en est fini. Je ne serais plus jamais le vilain petit canard de cette famille ! M.LOYAL : Mais……Mais……Et le spectacle ? Comment on va faire ? Pense à ces petits enfants….Comme ils vont être déçus…. LE CLOWN : N’essaye même pas de me faire culpabiliser, les enfants, j’en ai rien à faire. Et tu

Verlaine suit des études secondaires en pension et devient bachelier, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l'Hôtel de ville de Paris en même temps qu'il fréquente cafés et cercles littéraires comme celui des Vilains Bonshommes. Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Frappé par le mariage, puis la mort de sa cousine dont il était amoureux, il bascule dans l'alcool et la violence : il en sort

suit des études secondaires en pensionnat et devient bachelier en 1862, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l'Hôtel de ville de Paris en même temps qu'il fréquente cafés et cercles littéraires comme celui des Vilains Bonshommes. Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Affligé du mariage, puis de la mort de sa cousine dont il était amoureux, il bascule dans l'alcool et la violence : il en sort