Visage Retrouvé

un sourcil : — Ah bon ? Et tu es déguisé en quoi ? Le gamin sourit. « Il est plutôt banal, pour le Charivari », songea Clary. Ses cheveux teints en bleu électrique se dressaient sur sa tête comme les tentacules d’un poulpe effarouché, mais son visage n’arborait aucun tatouage ni piercing sophistiqué. — En chasseur de vampires. Il tordit le pieu comme un brin d’herbe dans sa main : — C’est du caoutchouc. Vous voyez ? Il avait de grands yeux d’un vert trop limpide : ils étaient de la couleur

dévêtue, dont l’identité est tout aussi mystérieuse que l’ineffable expression de son sourire. En effet, l’identité de cette jeune fille au visage enfantin se construit essentiellement sur des rumeurs. Certains disent qu’elle serait la duchesse d’Albe, dont il tomba amoureux, bien que le visage des Majas ne ressemble pas à celle-ci. Il aurait donc retouché le visage pour éviter un scandale, le nu étant presque considéré comme un sacrilège à cette époque. Cette possibilité est considérée par une grande

même à n'en éprouver qu'une peine légére, se sentant plutot comme le héro d'une tragédie sublime. C'est à cet instant que, se retrouvant face à son portrait, Dorian réalise qu'il y à quelque chose de cruel qui est apparu sur son visage peint, alors que son vrai visage est toujours beau et pur. Dorian commence alors à comprendre que son vœux à été exaucé, et enferme le tableau à triple tours dans une salle de son manoir, le surveillant réguliérement. A cet instant, son style de vie change radicallement

pense advenir à lui-même en rejoignant son essence. Clown est ainsi un texte sur l'identité, voire sur l'absence d'identité (sans identité), sur l'essence de l'identité qu'est l'authenticité. Dans la mesure où le visage est foyer de l'identité, Clown est directement un texte sur le visage. Présente très tôt dans l'oeuvre de Michaux par le biais du témoin moderne essentiel qu'est Charlot -l'homme accéléré-; univoquement connotée, toujours positive, la figure du clown est un modèle à atteindre. Opposée

ni ne s'identifie à se personnage : « des éclairs », « colère orageuse », « irritations fébriles », 3 »convulsions de rage », « les éclats de sa folle colère », « frémissements nerveux », « la colère lui crispait les traits »... Dans ce texte, on retrouve le champ lexical de la colère, qui nous semble telle une tempête (éclairs, orageuse). Le lecteur a également du mal à cerner ce personnage aux multiples facettes mis en évidence par les antithèses employées : « figure d'ange démoniaque », « de magnifiques

la parole, le mime suppose une expression du corps. Lui utilise donc la gestuelle « il a le pied droit en avant (…) il cherche à lire sur des visages ». L’accumulation des propositions et les choix de verbes, d’attitudes, figurent un homme de théâtre utilisant son corps et l’espace pour remplir son rôle. Lui se focalise également sur les expressions du visage « il s’avançait la tête un peu penchée sur l’épaule, les yeux baissés » et exécute donc un travail complet pour récréer le personnage imité

1. Intro : Alors moi, je vais vous parler des formes d'arts qui sont déployées autour d'Yavin. Même si le roman d'Yvain n'a jamais été adapté au cinema ou dans des représentation théâtrales célèbres, on peut le retrouver à travers divers textes, musiques et photographies. 2. Musique : En 2012, le concert Yvain ou le chevalier au lion a été organisé dans le but de récolter des fonds pour des oeuvres et des associations. Il a eu lieu à Warvre et c'est Erik Bettens, un compositeur-musicien, qui a

retarder mon voyage d'un jour, en télégraphiant mes excuses. Je revois tout cela très clairement, l'instant où je me suis. levé, celui où j'ai effacé avec mes mains les plis de mon imperméable alors couleur de sable. J'ai l'impression que je pourrais retrouver avec une exac titude absolue la place qu'occupait mon unique lourde valise dans le filet, et celle où je l'ai laissée tomber, entre les ban quettes, au travers de la porte. C'est qu'alors l'eau de mon regard n'était pas encore obs curcie ; depuis

portraits de ses collègues ou encore l'océan après avoir été embauché sur une installation pétrolière en haute mer. En 1989, il est particulièrement inspiré par une peinture de Geng Jianyi exposée à un salon d'art à Pékin, la toile révélant le propre visage riant du peintre. En 1990, il s'installe à Hongmiao dans le quartier Chaoyang de Pékin, où vit une communauté d'artistes chinois. Durant cette période, il réalise des portraits de ses compagnons de bohème. Au fil des ans, le style de Yue Minjun

dire non quand ses trois meilleurs amis lui avaient proposé cette sortie. Il aurait dû dire non lorsqu'un mec qu'il ne connaissait pas lui avait maladroitement offert un verre. Il aurait dû dire non également, lorsque ce même mec s'était étrangement retrouvé collé à lui sur la piste de danse. Oui, Louis aurait dû dire non. Il aurait dû le repousser gentiment, en lui expliquant qu'il avait déjà une copine. Il aurait dû s'étendre sur à quel point il l'aimait, à quel point elle était parfaite, et à quel