Vivant Denon Point De Lendemain

militaire sans illusions sur les relations humaines, et un écrivain amateur, cependant son projet phare était de « faire un ouvrage qui sortît de la route ordinaire, qui fît du bruit, et qui retentît encore sur la terre quand j’y aurais passé » ; de ce point de vue il a largement atteint son but, car la renommée de son livre maître Les Liaisons dangereuses est telle qu’il peut être considéré comme un des livres parmi les plus connus au monde. Ce chef-d’œuvre de la littérature romanesque du XVIIIe

Colonie, œuvre composée par Marivaux en 1750, est une pièce de théâtre ayant pour thème la condition sociale des femmes à l'époque de l'auteur, à savoir le XVIIIème siècle. Cet extrait de Marivaux met en scène quatre personnages qui confrontent leurs points de vue lors d'une assemblée réunie sous l'égide de deux femmes : Arthénice, une aristocrate, et madame Sorbin, l'épouse d'un artisan. Ainsi, tandis que les femmes revendiquent l'égalité des sexes, les hommes tentent de leur faire entendre raison.

licencieux. Quelques-uns des plus grands auteurs du siècle s'y essayèrent : on doit à Voltaire des contes érotiques en vers, et à Diderot des Bijoux indiscrets. Mais le récit le plus représentatif de la littérature libertine reste peut-être Point de lendemain de Vivant Denon, puisqu'il présente un jeune homme naïf quoique sensuel (le narrateur, en fait le libertin en herbe) aux prises avec une femme plus mûre (la libertine) qui le séduit mais se joue de lui. Cette intrigue mettant en présence le libertin

tel retentissement qu’il épuisera le genre. 3. autres auteurs libertins Crébillon : la nuit et le moment le sofa les égarement du cœur et de l’esprit Diderot : les bijoux indiscrets Vivant Denon : point de lendemain Le marquis de Sade : Justine ou les malheurs de la vertu Casanova : mémoire de ma vie Rastif de la Bretonne (tous ses romans ne sont pas extraordinaires mais certains sont intéressants, pas de censure) : les nuits de paris

monde marin. » (traduction de Philippe Jaworski)   Orgueil et Préjugés (1796/1813), Jane Austen: « C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier. »     Point de lendemain (1777), Vivant Denon : « J’aimais éperdument la comtesse de *** ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j’avais vingt ans

Comment à travers leurs romans les auteurs montrent que le libertinage poussé à l’extrême conduit à une perversion de la liberté ? Pour répondre à cette problématique nous allons nous servir des « Liaisons Dangereuses » de Laclos, de « Point de lendemain » de Vivant Denon et d’un groupement de textes de Crébillon, Boyer, Maupassant et Kundera qui traitent tous du libertinage. Dans une première partie nous étudierons comment les libertins revendiquent leur liberté de mœurs tout en asservissant autrui

licencieux. Quelques-uns des plus grands auteurs du siècle s'y essayèrent : on doit à Voltaire des contes érotiques en vers, et à Diderot des Bijoux indiscrets. Mais le récit le plus représentatif de la littérature libertine reste peut-être Point de lendemain de Vivant Denon, puisqu'il présente un jeune homme naïf quoique sensuel aux prises avec une femme plus mûre (la libertine) qui le séduit mais se joue de lui. Cette intrigue mettant en présence le libertin avec des êtres plus jeunes et inexpérimentés

libertin peut savourer le plaisir qu’il procure à autrui. Il peut tomber amoureux et prendre du plaisir à rendre heureux quelqu’un, certes pour un laps de temps assez court, mais sans pour autant utiliser la contrainte et le mensonge. Dans Point de Lendemain de Vivant Denon, nous pouvons observer une relation tout à fait normale, où les deux personnages sont tout à fait consentants. Le libertin partage ici tous les avantages de la volupté, réciproquement avec sa ou ses partenaires. 3 ) Certains libertins

prend une signification plus morale et désigne l’adepte du libertinage qui se caractérise par sa liberté de mœurs Crébillon fils : Les égarements du cœur et de l’esprit (1736) Louvet : Les amours du chevalier de Faublas (1787-1789) Vivant Denon : Point de lendemain (1777) Choderlos de Laclos : Les Liaisons dangereuses (1784) Les mémoires de Casanova : Histoire de ma vie (1787) Le Marquis de Sade : La philosophie dans le boudoir (1795), très radical Rapport ambigu entre lumières et libertins

revoir le monde marin. » (traduction de Philippe Jaworski) Orgueil et Préjugés (1796/1813), Jane Austen : « C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier. » Point de lendemain (1777), Vivant Denon : « J’aimais éperdument la comtesse de *** ; j’avais vingt ans, et j’étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J’étais ingénu, je la regrettai ; j’avais vingt ans, elle me pardonna ; et comme j’avais vingt ans,