Volonté de puissance

raison. C'est que la puissance de coutume finit par être vécue comme naturelle. Le naturel n'est autre que nos principes accoutumés (la force de l'habitude fait oublier leur caractère arbitraire). Les idoles de l'imagination transmutent le fait en droit, elles sont des cordes entre les hommes (l'élection des peuples ou la succession de naissance donnent une apparence de légitimité à l'ordre social ; on s'y conforme). Pascal • La société politique Droits et puissance naturelle ne font

Langage et puissance chez Hobbes Résumé de l’article ; Nous supposons que la conception du langage qu’adopte Hobbes ne se détache pas de son explication du désir insatiable de l’homme pour la puissance qui découle à son tour de la fin de la vie à savoir la conservation de soi. Dans ce contexte, la parole est conçue comme un moyen de puissance qui se développe indéfiniment dans le monde de l’artifice. Cette capacité d’artifice qui dépend du langage, entendu comme création de signes artificiels

l'absence de prérogatives de puissances publiques, la mission d'un organisme peut-elle être quand même qualifiée de service publique? Dés lors, l'affaire mène à une interrogation globale et récurante sur la signification indécise de service public, interrogation constante mais dont l'évolution suit celle de la notion. C'est en ces termes que les concepts d'intérêt général et de rôle de l'Administration sont également étudiés, au regard de l'absence de prérogatives de puissance publique. En effet, le

l’Etat de règles particulières car il n’est pas un sujet de Droit comme les autres parce qu’il fait ce que ne font pas les autres , c’est-à-dire qu’il a en charge l’intérêt général / l’intérêt suprême , intérêt dérogatoire , il bénéficie de plus de puissance ou de prérogatives exorbitantes (règles particulières qui lui sont avantageuses ). Nous sommes des sujets de Droit dans une situation d’infériorité (par rapport à l’Etat) . L’Etat est dans une démarche unilatérale de supériorité . (En Droit privé

différence il y a entre Hobbes et moi quant à la politique : cette différence consiste en ce que je maintiens toujours le droit naturel et que je n’accorde dans une cité quelconque de droit au souverain sur les sujets que dans la mesure où, par la puissance, il l’emporte sur eux ; c’est la continuation de l’état de nature. » « L’homme que conduit la raison est plus libre dans la cité où il vit selon le décret commun, que dans la solitude où il n’obéit qu’à lui-même. » L’Ethique IV. « C’est à ceci

traditionnelles et de lois écrites puis promulguées et systématisées en codes propres à une société : c’est l’armature juridique qui régit les modes de vie dans une société. Il est appelé positif car il existe effectivement, il est posé. Il dépend de la volonté humaine et présente trois caractéristiques : il est temporaire (il peut varier dans le temps), il est local (il peut changer selon le lieu) et il est relatif (il dépend d’un cadre spatio-temporel qui le définit et le légitime). Cela implique qu’il

recherche du Bien en soi, ce qui serait le propre du platonisme ou du christianisme, c’est-àdire plus généralement, dans le vocabulaire de Nietzsche, de la métaphysique. On peut préciser ici que Nietzsche tient la métaphysique pour l’expression d’une volonté dualiste de privilégier les arrière-mondes au détriment du monde. Dans le vocabulaire de Nietzsche : Platon est un idéaliste, qui tourne le dos au réalisme. Ce texte propose alors de revenir généalogiquement, dans l’ordre de la métaphore médicale

est déjà tracé, il faudrait mieux à ce niveau de réflexion évoquer la fatalité. Le miracle a-t-il une place dans notre réflexion? Comment le système leibnizien gère t’il cet aspect de la problématique relativement à la question de la volonté générale et de la volonté particulière, toujours en rapport avec Dieu? L’idée de miracle est elle compatible avec la notion de mal. Les possibles en Dieu Selon Kant, il nous faudrait prendre en compte l’affirmation

étrange d’une « personnalité plein d’excentricité psychologique »⁴. Rousseau n’est pas toujours pris au sérieux pourtant ses écrits joueront un rôle essentiel au cours de la Révolution française. Dans les extraits proposés, Rousseau disqualifie deux puissances considérés auparavant comme étant légitimes. Nous nous intéresserons dans une première partie à la force et dans une deuxième partie à l’esclavage. Rousseau défend la thèse selon laquelle la « force ne fait pas le droit ». Le philosophe estime

Section 1 : La domination européenne au début du 20e siècle La civilisation européenne prétend avoir un message de civilisation qu’elle a la volonté de diffuser au reste du peuple. Paragraphe 1 : Les limites et la portée de la domination européenne A. La puissance démographique de l’Europe La puissance démographique a témoigné d’une vitalité qui était à la source de la domination de l’Europe. La population européenne (avec Russie) représente 26% de la population mondiale, contre 22%