Voûte d'arêtes

siècles : - jusqu’à l’an 1000 environ : des églises (« carolingiennes », « lombardes » et « pré-romanes ») en maçonnerie et couverture en charpente en bois, - à partir du XIème siècle, la voûte romane, - à partir de la fin du XIIème siècle en Ile-de-France, puis progressivement dans le reste de la France : la voûte gothique. Pour donner un ordre de grandeur de l’ampleur du sujet : En l’espace de 3 siècles, de 1050 à 1350, la France a extrait plusieurs millions de tonnes de pierres pour édifier

prend sa source à la fin du Xème siècle en Europe occidentale et cesse avec l’apparition de l’art gothique (XIIème siècle). Ses caractéristiques techniques consistent en un plan basilical, des voûtes en berceau plein cintre à doubleaux, des voûtes d'arêtes, des coupoles, des travées et des contreforts. La décoration est influencée par l'Antiquité, l'art oriental et les traditions celtes. Plan d’une église romane : Comme nous le voyons sur cette image, les chapelles et le chœur sont orientés à l’est

ou parfois polygonale Absidiole Chapelle semi-circulaire (au transept ou chœur) ou abside secondaire Appareil Façon de tailler et d'assembler les pierres dans la maçonnerie. Voir aussi: petit, moyen et grand appareils Arc Courbe dessinée par une voûte ou la partie supérieure d'une ouverture réunissant deux points d'appui Arc à double rouleau Arc à double rangée de claveaux; voir aussi rouleau Arc brisé Arc aigu formé de deux segments de cercle se coupant suivant un certain angle Arc de décharge

par des corridors voûtés : les vomitoires, qui permettent un accès en-dessous des gradins en utilisant un réseau de galerie couvertes en voûtes d’arêtes et qui évitent de mettre en contact les différentes classes sociales. Les gradins sont disposés en hémicycle autour de l’orchestre et devant la scène. Composition d’un amphithéâtre romain antique : Voûte en berceau : Ouvrage de maçonnerie en arc de cercle reposant sur des montants. Pilastre corinthien : Saillie rectangulaire d’un mur, munie

roman, produit d'une société soumise à un Dieu effrayant, et un art gothique empreint d'un optimisme triomphant d'une société glorifiant le Créateur. On identifiait simplement le style roman à la forme de ses arcs, à son élévation modeste et à sa voûte en berceau ; or de nombreux édifices de l'époque romane adoptent très tôt la croisée d'ogives. L’observation attentive des bâtiments dément la thèse de la rupture : au XIIe siècle, en effet, pendant la phase expérimentale du gothique, des éléments

latéral, légèrement reportée au niveau des arcs doubleaux ouvertures limitées • Voûte d’ogive gothique : portée transmise sur les piliers de retombée des ogives et doubleaux ouvertures possibles sous les arcs formerets • Voûte d’arête: déjà utilisée par le roman (Vezelay) : croisée sans ogives de support effet équivalent mais plus limité et voûte plus difficile à monter 2 GOTHIQUE : PROCEDES Éléments gothiques • • • Voûte d’ogives porteuse Arc boutant (report des poussées) Arc brisé • Gothique :

suffisante pour être considéré comme le premier style international, avec un cadre européen. Son domaine d'expression est essentiellement religieux avec notamment l'adoption du plan basilical pour les églises et la généralisation de l'emploi de la voûte en berceau. Deux archéologues français sont au début du XIXe siècle les inventeurs du terme « roman »[1] : Charles Duhérissier de Gerville (1769-1853), après un séjour en Angleterre, veut appliquer en France les méthodes des érudits anglais. Or

brique mêlée de chaux confèrent poésie et monu-mentalité au gigantesque vaisseau. Le vestibule montre dans ses murs latéraux les vestiges de grands arcs cantonnés de colonnes et de chapiteaux. Ils faisaient communiquer les salles basses des tours (voûtées sur croisée d'ogives seulement à la fin du Xlle ou au début du XIIIe s. et aujourd'hui occupées par la chapelle Saint-Pierre au sud et la sacristie au nord) avec l'espace du porche. Au-dessus, deux salles de plan octogonal (que l'on ne peut visiter)

se déploie sur trois niveaux d’horizontalité : en haut, la voute céleste et les vertus théologales (foi, charité et espérance), au registre médian, les vertus cardinales et au registre inférieur, la cité terrestre et son gouvernement. La lecture s’opère de haut en bas, selon une vision qui va des principes sacrés placés dans la voute céleste à leur diffusion dans le monde terrestre. Siège des principes qui doivent diriger le monde, la voûte céleste d’un bleu intense domine l’ensemble de la composition

rite extrêmement courant et essentiel Elle peut être offensive comme en mai 68 marquant cette vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société Elle peut être bâtisseuse comme une clef de voûte, un élément unique qui permet de maintenir la cohésion des multiples éléments Mais cette pierre même à l’état brut, le moindre caillou peut se révéler utile à condition de trouver la place qui lui convient. Mais comme en Franc-maçonnerie tout