Vraisemblance Chez Diderot

JACQUES LE FATALISTE : L’ESSENTIEL  Diderot : vie et œuvres Denis Diderot naît le 5 octobre 1713 à Langres. Il fait ses études d’abord au collège des jésuites de sa ville natale puis ensuite à Paris. En 1732, il obtient une maîtrise ès arts et entreprend des études de théologie à la Sorbonne. Il épouse dans la clandestinité Anne-Toinette le 6 novembre 1743, et ce malgré le refus de son père. En 1747, D’Alembert et Diderot signent un contrat avec les « libraires associés » pour la publication

talent de ceux qui figureront parmi les monuments , de la littérature on se rappelle tout e suite des grands maîtres du genre : Montesquieu ,J.J Rousseau et Lacos sans doute quelques autres noms viennent-ils aussi à l’esprit :Guilleragues, Marivaux Diderot , Balzac et George Sand . Après avoir marqué la littérature des lumières et contribué à la renommée de ses grands auteurs, le roman épistolaire est signé en majorité par les femmes entre 1793et 1837 ce qui confère au genre un statut doublement minoritaire

bonheur, à la connaissance et à la liberté. Le siècle des Lumières est un siècle de progrès dans beaucoup de domaines comme : · Les sciences et l’éducation : le savoir se diffuse notamment grâce à l’ Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751-1772). De nombreuses inventions apparaissent aussi comme la machine à vapeur ou la montgolfière. · La religion : remise en question de l’église et de son autorité et apparition de la tolérance (ne plus convertir tout le

roman réaliste, de tous les attributs d’une personne réelle. Les personnages sont les « personnes » fictives d’une œuvre littéraire et ils sont aussi le « moteur » de la fiction romanesque ; c’est avec eux que nous pouvons mesurer le degré de vraisemblance et d’authenticité qu’il faut leur accorder. Le romancier se fait alors « peintre » de la vie en esquissant des personnages plus ou moins singuliers ; fidèles ou non à l’image de la réalité. Ainsi François Mauriac, romancier, essayiste et critique

Modernes, eux, prônent ce progrès, ils ont ce désir systématique de changer le monde. Cette idée sera reprise au XVIII° siècle où elle sera exaltée à travers les sciences, la raison et l'esprit critique, notamment avec les encyclopédistes tels que Diderot et D'Alembert. Si d'un côté Boileau, Racine, Bossuet, La Bruyère, La Fontaine, Dacier, Ménage et Huet n'apportent pas de nouvelles idées, de l'autre, Perrault, Fontenelle, La Motte, Terrasson, Saint-Èvremond, Quinault mettent en lumière des traits

règles de l’art pour être réussi. La Poétique est autant normative que descriptive tension entre le fait et droit, Aristote exclut l’absurde, l’irrationnel, l’impossible, mais demande au poète travailler aux limites du vraisemblable et admet la « vraisemblance de l’invraisemblable », prescription qui entend porter l’art mimétique au-delà du contingent et du particulier. En quoi cela concerne-t-il le genre narratif, als que le « roman » (terme anachronique) n’est pas retenu par la poétique antique ?

l’intrigue illustre la thèse La poésie engagée :le poète prend parti d’une cause Registres : Pathétique : -Registre sui vise à susciter une émotion chez le lecteur -Champs lexicaux de la tristesse, douleur, regret Tragédie : -Genre dramatique, Atmosphère angoissante -Eveille de la terreur et de la pitié chez le lecteur -Champs lexicaux de la douleur, la mort, la fatalité -Modalité exclamative et interrogative Didactique :

maintenant » qui repose sur le jeu des acteurs sur une scène. I. Les règles de la parole théâtrale. A. Les didascalies Souvent, pour certains élèves, le dialogue seul définit le texte théâtral. Pourtant, des philosophes comme Platon ou Diderot ont écrit des dialogues philosophiques, mais ces dialogues philosophiques ne sont pas un texte de théâtre, à moins qu’ils ne soient joués sur scène. Le Dialogue ne caractérise pas seulement le texte théâtral. En revanche le fait que ce dialogue

tout entière. Toute éducation aristocratique complète doit comporter un voyage à Paris, les échos de la vie littéraire des gazettes sont attendus, les classiques français circulent, les souverains appellent les écrivains comme conseillers (Voltaire, Diderot), la langue aussi se diffuse : en 1714, le traité de Radstadt, avec l'Empereur d'Autriche n'est rédigé qu'en français, signe d'une langue des élites. C'est Maupertuis, un savant et philosophe français qui préside l'académie de Berlin. Les oeuvres

paraît illimité. Dans Jacques le fataliste, les héros se trouvent dans un temps qui n’a ni commencement ni fin, dans un espace qui ne connaît pas de frontières, au milieu de l’Europe pour laquelle l’avenir ne peut jamais finir. Un demi-siècle après Diderot, chez Balzac, l’horizon lointain a disparu tel un paysage derrière les bâtiments modernes que sont les institutions sociales : la police, la justice, le monde des finances et du crime, l’armée, l’Etat. Le temps de Balzac est embarqué dans le train de