Vérité Indubitable

Métaphysiques (1 et 2) de Descartes | Note : ce cours était à l'origine, une introduction au cours sur la conscience (où il s'agissait essentiellement de se demander si la conscience est une entité réelle ou une fonction et si elle est une source de vérité). Il me permettait d'insérer dans un cours l'étude d'une œuvre. Étant donné la longueur des Méditations, j'avais choisi de n'étudier que les deux premières. J'ai quelque peu remanié ce cours, afin de l'extraire du cours sur la conscience. Vous trouverez

sauraient mieux faire que de rejeter une fois toutes ensemble, ni plus ni moins que si elles étaient toutes fausses et incertaines; puis, les examinant par ordre les unes après les autres, reprendre celles-là seules qu'ils reconnaîtront être vraies et indubitables. C'est pourquoi je n'ai pas mal fait au commencement de rejeter tout; puis, considérant que je connaissais rien plus certainement ni plus évidemment sinon que moi, qui pensais, étais quelque chose, je n'ai pas eu aussi mauvaise raison d'établir

yeux ni mains ni sang. Veut inscrire le doute sur la connaissance et non sur le mode de vie. Deuxième méditation (De la nature de l'esprit humain) Chercher qq chose de certain ou être certain qu'il n'y a rien de certain. Chose indubitable ? Un dieu qui met en moi ces pensées ? Non cela peut venir de moi même. Mais alors ne suis-je pas qq chose ? Mais j'ai dit qu'il n'y avait rien dans le monde, ni ciel ni corps donc je ne suis pas ? Non ! Je me suis persuadé donc j'étais, génie trompeur

Cogito. Il propose cette façon d’explorer ses doutes et d’en parvenir à une certitude exacte. Il y longtemps de cela que Descartes était assermenter de plusieurs doutes au cours de sa vie. Il espère trouver une seule chose qui serait certaine et indubitable. Quelle est sa motivation à devoir poser une hypothèse du Malin génie et pourquoi ce fameux Cogito n’est pas ébranlé par celui-ci? Tout d’abord, dans la Première méditation Descartes déclare son doute vis-à-vis toutes les opinions fausses qu’il

LA VERITE Introduction: vérité/réalité. La réalité, c'est l'ensemble des choses telles qu'elles existent en elles-mêmes, indépendamment de la façon dont l’homme se les représente. La vérité (fausseté), c'est la propriété d'une proposition ou d'un énoncé, non pas considéré en lui-même mais en tant qu'il décrit fidèlement (ou pas) la réalité. Un énoncé est vrai (ou faux) si ce qu'il dit est conforme (ou pas) à ce qui est. Autrement dit, la vérité qualifie un certain rapport, un rapport d'adéquation

distincte que par l’intuition car seule l’intuition  nous permet d’avoir un sens indubitable sur l’idée même. L’intuition va de pair avec la déduction. Si l’une est définie comme étant un mode d’opérer de l’entendement, une saisie immédiate, l’autre permet de développement de l’intuition. Pour Descartes, il ne faut en aucun cas se fier aux sensations car elles sont trompeuses et ne permettent pas d’atteindre la vérité. 2)       Règle d’analyse, divisé pour mieux comprendre Il s’agit d’analyser les

l'esprit qui tient, sans réserve, pour vrai ce qu'il juge. Caractère d'une vérité indubitable. » La certitude s’associe spontanément dans notre esprit avec l’idée de vérité car elle s’oppose à l’hésitation. Être certain de quelque chose c’est prendre une position sans réserve à son sujet. Nous affirmons que ce qui est dit est vrai ou faux. Mais, par là, nous voyons aussitôt que la certitude n’est pas identique à la vérité puisque nous pouvons être assurés de la fausseté d’un propos, du caractère

notre amélioration et la construction de notre temple intérieur. Sans indulgence, acceptons nos faiblesses, nos insuffisances et nos tares, devenons cet être plein de modestie, sans prestige pour entreprendre utilement un jour, notre quête de la Vérité. Le chemin est long, il faut dénouer un à un les fils dont nous nous sommes fait prisonniers, ne soyons plus qu’un, l’Unique, réunissons, celui qui est, celui qu’il croit être, celui qu’il voudrait être, et celui qu’il devrait être, la tache est rude

cherchait à fonder un savoir indubitable, irrévocable, grâce à la. ‘’Méthode’,’ un lot de quatre règles pour un raisonnement objectif. Elle est aussi liée au doute méthodique. Remettant en cause les connaissances certaines, l’existence d’un monde extérieur ainsi que les perceptions sensibles, grâce à la ‘’méthode’’ Descartes a inventé le Cogito : ‘’je doute donc je suis’’. Car, par la logique des choses, on ne peut douter que l’on doute. Descartes a établi des vérités par sa réflexion : J’existe

en s'opposant à tout ce qui n'est pas lui-même. 2. Situation et conséquences du Cogito cartésien - Pour échapper à l'erreur, Descartes suspend tout jugement par un doute "hyperbolique". Il met fin à ce dernier en découvrant la première vérité indubitable : le "je pense, je suis". L'existence humaine est ainsi capable de se saisir dans la conscience qui accompagne chacune de ses pensées (vraies ou fausses, peu importe). Le sujet est dès lors différencié de l'objet : le monde extérieur (dont les