Vérité Maçonnique

différents aspects de la connaissance, pour s’instruire au contact des autres, et accomplir ce voyage intérieur nécessaire à la maîtrise de soi. Puis le dernier pas me ramène dans la voie initiale et me rappelle que les écarts dans ma recherche de la vérité ne doivent pas me désorienter, et que je resterai toujours un éternel Apprenti, car jamais je n’aurai fini d’apprendre. La notion de voyage est récurrente dans notre cheminement. Le voyage nous éloigne des repères et certitudes habituels. C’est

mentalité du compagnon.  J’ai déjà, en d’autres lieux, présenté une planche intitulée “recherche du fond mental du néophyte”. Cette planche traitait de ce qui me semblait être les conditions nécessaires et indispensables pour prétendre à l’initiation maçonnique. Ce soir, j’aimerai vous entretenir des compagnons par le biais de cette planche qui pourrait s’appeler : “pré mentalité du compagnon”. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’origine du mot compagnon est tirée de Compagnie-sodalitas – gens qui

chaque jour afin d’entretenir sa mémoire, et éviter de sombrer dans la folie ordinaire. La mémoire qui d’après certains scientifiques semble être stockée dans le cerveau sous forme de molécules complexes. La réflexion collective et ses références maçonniques Nous parlons là de la réflexion en tant qu’incandescence, source de lumière et de vie : je réfléchis vers vous et vous réfléchissez vers moi. C’est la lumière partagée par le groupe, extériorisée, l’irradiation collective. Je suis pour vous

 LE MIROIR J’ai choisi de travailler sur le thème du miroir car il est un des symboles que j’ai rencontré au commencement de ma vie maçonnique. Tout futur apprenti et tout maçon en a fait sa connaissance également. Avant de parler du symbolisme du miroir et de ce qu’il m’évoque, cherchons à définir ce qu’est un miroir. Dans le dictionnaire, un miroir est un objet possédant une surface suffisamment polie pour qu'une image s'y forme par réflexion et conçu à cet effet. C'est souvent une

de mon initiation : Serment de discrétion mais aussi de rectitude et de droiture. De recherche de Vérité et d’Absolu. Même la position des pieds à l’équerre me rappelle cet idéal de rectitude qui doit guider le chemin de l’initié. Ces pas hésitants et maladroits, symbolisent pour moi la marche vers la Vraie Lumière, cette quête que j’ai choisi d’entreprendre au jour de mon initiation maçonnique. Ils me rappellent au devoir d’humilité qui m’incombe visa vis l’ampleur de cette quête. Je dois

vivifier au rythme des rituels, je suis irradié par votre chaleur fraternelle: le Fil à plomb est de nouveau en équilibre, je peux me laisser guider par lui. Si j’ai choisi le Fil à plomb, ce n’est pas par attirance particulière pour le symbole maçonnique qu’il représente, mais plus prosaïquement, pour des raisons affectives : mon père, artisan maçon, bâtissait des maisons et, comme tout bon bâtisseur, il accordait à cet outil une importance première. Mon regard d’enfant lui prêtait alors le pouvoir

Lorsqu’on est face à une proposition : soit on adhère, soit on se lance dans des interrogations et on se met dans un état d’incertitude plus ou moins long : ‘est-ce que cette proposition représente une réalité ou une vérité’ , ‘est-ce qu’elle peut être remise en question’ ... C’est dans l’exercice du doute que se trouve l’accès à l’opinion ou au jugement, ou à la certitude. Donc on doute. Et l’action se met en suspens. L’ignorance pourrait être une condition nécessaire du doute, si toutefois

nous préparons la guerre; nous parlons de liberté, mais l’enrégimentement a lieu de tous temps. » Aller de l’obscurité que symbolise le noir, pour aller vers le blanc qui réfléchit la lumière, la vérité, c’est là toute la démarche de l’Apprenti. Quitter le monde profane pour réussir sa vie maçonnique

l’impasse de suivre l’homme primitif prenant conscience pas à pas de l’usage de ses sens, comme je ne pourrai passer à côté du concept de perception et finir par un appel à la sensibilité maçonnique qu’une sœur du début du XXème siècle, Amélie André Gédalge nous lance dans son manuel interprétatif du symbolisme maçonnique. De l’âge de la pierre taillée à l’âge de la pierre polie : Rappelons-nous que l’homme primitif a marché dans la voie du progrès. Entouré des dangers de toute espèce, voué pour ainsi

il est confronté à la terre. La terre source de tous les vices, point de départ du long chemin du maçon en quête de vérité. Il va apprendre à laisser parler son cœur et à ouvrir son esprit sur le monde et les autres. Tout au long de sa démarche il sera guidé par ses frères et par la rigueur du rite. Sa réflexion sera éclairée par la richesse et la diversité des symboles maçonniques. Elever son cœur et son esprit c’est accepter la supériorité du spirituel sur la matière. Partir de la pierre brute