Wim Delvoye

geste, il s'agissait de mettre en évidence, par la transgression, l'existence et la relativité de cet interdit. Citons encore les provocatrices Merdes d'artiste de Piero Manzoni, vendues à plusieurs dizaines de milliers d'euros, et la Cloaca de Wim Delvoye, une machine qui produit littéralement de la merde. Un caca très symbolique Aujourd'hui, la défécation est sans doute davantage masquée et taboue qu'à la cour de Louis XIV, où l'on se soulageait en public sans que personne ne soit choqué outre

œuvre provocatrice Merda d'artista. Gérard Gasiorowski fabrique sous le nom fictif de Kiga, des tourtes (1977), sculptures fécales ou peint avec ses "Jus", liquides bruns et odorants, tous à base d'urines et d'excréments personnels. En 2000, Wim Delvoye créé Cloaca, un tube digestif humain géant et fonctionnel. Cloaca produit après un traitement de 27 heures, des excréments qui sont ensuite vendus. David Nebreda réalise des Autoportraits : photographies de bustes réalisés avec ses matières fécales[4]

ce qui nous en coupe tant la vue que l'accès. Témoignages ou conceptualisation, ces œuvres appellent à voir "ce qu'il y a derrière" et en ce sens sont des représentations de frontières et non de finitudes. Si la forme et le langage qu’adopte Wim Delvoye renvoie au premier regard à l’image familière des cartes de géographie physique utilisées dans les écoles, son Atlas ne représente rien d’identifiable dans la mémoire de nos espaces, pays ou continents. A travers les codes de représentation associés

et le respect du corps humain, et mène une réflexion sur la déshumanisation, la déconstruction du corps, et sur la société des apparences telle qu’elle est dans le monde d’aujourd’hui. Pour l’anecdote, on peut noter qu’en 2008, l’artiste belge Wim Delvoye a vendu un tatouage sur le dos d’un homme nommé Tim pour un prix de 150 000 €. L'acheteur a notamment acquis le droit d'exposer l'œuvre 3 à 4 semaines par an et de récupérer le tatouage à la mort de Tim. Et cela montre que c’est une controverse

l’écriture incompréhensible plaît au regard, les jeunes peignent ensuite des « fleurs-tâches » sur du papier paraffiné. WIM DELVOYE Réaliser une carte géographique pour mieux se perdre, ou refaire le monde… Partant de quelques photographies aériennes de Yann Arthus-Bertrand (La terre vue du ciel), cette animation est consacrée à l’Atlas fantaisiste conçu par l’artiste belge Wim Delvoye. Celui-ci perturbe – tout en les respectant – les codes de la cartographie en créant par exemple les frontières de

a-t-elle toujours un sens ? » [la culture, l'art, la signification et l'interprétation] [Introduction] Devant certaines œuvres d'art contemporaines, le spectateur est parfois perplexe : une machine à faire des étrons (Cloaca de l'artiste Wim Delvoye), des détritus dans une boîte en plastique, des tuyaux d'aération qui ressemblent fortement aux tuyaux d'aération du musée… Face à ces « œuvres », nous éprouvons un sentiment d'escroquerie et d'absurdité. Pour autant, peut-on dire qu'elles n'ont

stérilisation, il va s’en suivre une révolution dans le microcosme de l’emballage, cadencée par la Révolution Industrielle. Dès lors, on ne cherche plus seulement à transporter et conserver : il faut convaincre le consommateur d’acheter. Wim Delvoye - Bouteilles de Gaz (1990) Le Packaging : entre Ar t et Communication 11 B - L’apparition du Packaging artistique L es progrès techniques dans les domaines du marketing et de la distribution et ceux mais aussi ceux du graphisme et

nul doute que ces Enfants perdus constituent une véritable menace. Le travail de Wim Delvoye constitue une vertigineuse mise en scène de tous les paradoxes du sens. L’artiste belge fait quelquefois parfois penser au Willy Wonka du roman féerique de Roald Dahl. Mais l’ombre de Lewis Carroll plane également sur l’étrangeté de son univers. Bien sûr, Alice aurait du mal à reconnaître son Pays des merveilles. Avec Delvoye, elle suivrait non plus un lapin blanc mais un cochon, tatoué comme un motard des

l’œil ouvert à de belles rencontres.” Propos recueillis par Laurence Dreyfus en mars 2008 Le numéro de Chanel Chanel frappe un grand coup : la marque a commissionné vingt artistes – Daniel Buren, Sophie Calle, Sylvie Fleury, Subodh Gupta, Wim Delvoye – pour créer des œuvres inspirées du mythique sac matelassé 2.55. C’est une structure démontable, le Mobile Art signé Zaha Hadid, qui accueillera les réinterprétations du fameux sac Chanel. Expérience inédite, ce musée itinérant de 700 m2 a été

modifie le corps sans les esprits. «enfants à qutres têtes» anatomie tragique» «inonable». One Du, «la famille» «la mère» «stratégie en chambre» «marché aux puces, info d’occasion» Hirst, «impossibilité physique de la mort» «politique & power» Wim Delvoy, «saint Stephen» (7.02.13) La corps dans l’art occidentale = sexe Duchamps «étant donné»/Renoir «vénus»/Michael Angelo «Aurore». Les nus ont toujours été présent dans l’art mais restait dans les coulisse/hors scène. Le corps non-occidental a différent