Yves Bonnefoy La Voix Lointaine

pas au bout d’une fabrication, mais de l’inspiration. En tout cas elle se reconnaît au plaisir qu’elle procure, à l’illumination qu’elle produit. Comme le disait Claudel dans la Ville : « Par le moyen de ce chant sans musique et de cette parole sans voix, nous sommes accordés à la mélodie de ce monde. Tu n’expliques rien, ô poète, mais toutes choses par toi nous deviennent explicables ». 3- LES FONCTIONS DU POET E Accepté ou rejeté par la société à laquelle il appartient, le poète joue différents

Jammes (Les Géorgiques chrétiennes, 1912) ou Paul Fort (Ballades françaises, 1922-1951) et l'ouverture au monde moderne avec Émile Verhaeren (Les villes tentaculaires, 1895 – Toute la Flandre, 1904-1911). Charles Péguy Dans les mêmes années, des voix singulières se font entendre avec ceux qu'on a appelé « les Poètes de Dieu » comme Charles Péguy avec son inspiration patriotique et religieuse et la force d'une poésie simple (Jeanne d’Arc, 1897 - Tapisserie d’Eve, 1913), ou Paul Claudel avec sa quête

ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant tout, hormis / La faim, sorbets et confitures / Nous préservent des courbatures »…). En fait la variété des voix est extrême, avec cependant des courants dominants selon les époques, comme le romantisme et le symbolisme au XIXe siècle ou le surréalisme au XXe siècle. Les formes évoluent elles-aussi passant par exemple du long poème romantique (À Villequier

quête de la justesse : p. 92 3. 3. De La Promenade sous les arbres à Paysages avec figures absentes : la parole poétique en questions : p. 95 3. 3. 1. Un tournant : p. 95 3. 3. 2. Le poème en mouvement : p. 96 3. 3. 3. D'une voix née d'autres voix : p. 110 4. Ecrire, traduire : p. 117 5. Conclusion : p. 123 Bibliographie : p. 130 1. Introduction De même que Jaccottet est à ce jour l'auteur de l'une des oeuvres poétiques les plus importantes de ce siècle, de même il demeure

The French Face of Ophélia from Belleforest to Baudelaire, University Press of America, 1984. 2. La Réunion des musées nationaux a consacré un court ouvrage à la reproduction et au commentaire de cette suite lithographique : Arlette Serullaz et Yves Bonnefoy, Delacroix et Hamlet, Éditions de la Réunion des musées nationaux, « Musarde », 1993. OPHÉLIE : HISTOIRE D’UN MYTHE FIN DE SIÈCLE 83 L’iconographie préraphaélite pose les éléments fondateurs du mythe, en réduisant l’histoire à deux

ont été faits au bénéfice de la plus grande notoriété des auteurs. 2.1 La poésie du XXe siècle Charles Péguy La poésie française du XXe siècle est à la fois héritière et novatrice dans ses thèmes comme dans sa forme avec Dans les mêmes années, des voix singulières se font enune nette prédilection pour le vers libre, mais elle semble tendre avec ceux qu'on a appelé « les Poètes de Dieu » en déclin ou du moins déplacée dans le domaine plus incomme Charles Péguy avec son inspiration patriotique et certain

ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant tout, hormis / La faim, sorbets et confitures / Nous préservent des courbatures »…). En fait la variété des voix est extrême, avec cependant des courants dominants selon les époques, comme le romantisme et le Portrait d" Alphonse de Lamartine par Henri Decaisne 5 sur 9 31/12/2009 20:59 Poésie - Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A9sie

dans le sens du visage « Ce balbutiement blanc cette bulle la figure encore criblée de pierres […] » P. 15 et notamment son front, « Ouverte, la maison ne nous retranche plus du front des routes, de ce lit défait » P. 21 les lèvres : « Comme une voix qui sur ses lèvres même assècheraient l’éclat » P. 104 Les yeux « Le feu qui souffle sera le fruit de ce jour-là, sur la route en fusion qui réussit à devenir blanche aux yeux heurtés des pierres. » P. 68 la bouche, « Ici, il ouvre sa bouche blanche »

ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant tout, hormis / La faim, sorbets et confitures / Nous préservent des courbatures »…). En fait la variété des voix est extrême, avec cependant des courants dominants selon les époques, comme le romantisme et le symbolisme au XIXe siècle ou le surréalisme au XXe siècle. Portrait d" Alphonse de Lamartine par Henri Decaisne Les formes évoluent elles-aussi passant

ville industrielle chez Verhaeren et le quotidien trivial chez Verlaine dans ces vers de Cythère, dans Les fêtes galantes, « l’Amour comblant tout, hormis / La faim, sorbets et confitures / Nous préservent des courbatures »…). En fait la variété des voix est extrême, avec cependant des courants dominants selon les époques, comme le romantisme et le symbolisme au XIXe siècle ou le surréalisme au XXe siècle. Les formes évoluent elles-aussi passant par exemple du long poème romantique (À Villequier de