Zagros

viticulture commence au Néolithique en Orient ancien. A l’état primitif, la vigne est une liane qui poussait sur les arbres. Les premières vinifications attestées ont été découvertes dans le Caucase (l’actuelle Géorgie) et en Iran, au nord des monts du Zagros. La première représentation du procédé de vinification provient d’Égypte.  Depuis l’Orient, le vin a traversé les plus grandes civilisations antiques. Les Grecs ont été les principaux artisans de sa diffusion en Méditerranée. La vigne est introduite

campagnes et en Anatolie occidentale, autour de la mer de Marmara, en Thrace. En Turquie, il y a toute une génération de villages de Muhaçir. L’habitat est spécifique. La formation d’un espace turcophone azérie Espace qui s’étend du Caucase au Zagros. Le processus de turquisation linguistique est amorcé à l’époque médiévale. Le premier grand texte compilé en langue turque-azérie date du 15ème siècle : Livre de DEDE KURBUT. Cette turquisation va s’accélérer du fait des rivalités entre l’Empire

largement approvisionner au Portugal et en Galice, en Bretagne et dans le Limousin • Le Proche Orient semble s'être fourni en Afghanistan (en même temps que le commerce du lapis-lazuli) tout en procédant à un détour pour éviter les pirates du Zagros. Mais on en doit pas négliger d'autres pistes (Turquie ?) Le mythe des îles Cassitérides Ces îles semi-légendaires sont connues dans les textes antiques, où l'on explique que les phéniciens puis les grecs s'y seraient approvisionnés. Pour preuve

souvent, a aiguisé l’appétit des puissances externes, les invitant à y mener des attaques pour conquérir ses terres. La langue kurde reflète les influences de la révolution néolithique, dont on pense qu’elle a débuta dans la région des montagnes du Zagros et du Taurus. Le kurde appartient à la famille des langues indo-européennes. 10 Bref aperçu de l’histoire kurde Il est très probable que la langue et la culture kurdes aient commencé à se développer pendant la quatrième période glaciaire

1991 Introduction : CARTE 1 : le Proche-Orient : La Mésopotamie (de mesos et potamos : entre les fleuves) est une vallée alluviale située entre les 2 fleuves Tigre et Euphrate, dans l’Irak actuel. A l’est, cette plaine est bordée par le massif du Zagros, à l’ouest par le désert de Syrie, au nord par les montagnes de l’Arménie où les fleuves prennent leur source. C’est un lieu important dans l’histoire car on y situe l’apparition de l’agriculture, la naissance des cités-Etats, et de l’écriture.

aux États-Unis. Grâce aux techniques mises en œuvre, le Moyen-Orient entra sur le marché international lorsque, le 26 mai 1908, le pétrole jaillit des forages de l’Anglo-Persian Oil Company, en Perse, en bordure de la Mésopotamie, au pied des monts Zagros. Jusqu’alors, la propriété des territoires moyen-orientaux n’était pas un problème majeur, et l’idée de fixer des frontières précises dans cette région, dont une grande partie était utilisée par des tribus nomades, n’avait rien d’impératif. Avec le

depuis longtemps dans le golfe Persique en direction de l'Inde : c'était la fameuse route des Indes, passant par la Méditerranée vers Koweït. Des sujets britanniques apprirent ainsi que tout près des côtes de Perse, au pied de la chaîne de montagnes du Zagros, le pétrole suintait en certains endroits, et même brûlait naturellement de temps à autre. Les Anglais furent ainsi les premiers à en entreprendre l'exploitation - en 1908 - pour l'exporter vers l'Europe. Ils fondèrent alors l'Anglo-Persian Oil Company

Tomb et Abou Moussa). En ce qui concerne ces menaces, les objectifs de l’Iran sont multiples : il faut sécuriser les frontières pour ne pas subir d’ingérence ou d’actions militaires clandestines. Cela peut se faire par le contrôle des montagnes du Zagros et d’Elburz. L’Iran doit aussi contrôler ses frontières avec le Pakistan et l’Afghanistan. C'est là que se trouve l'intérêt des coopérations mentionnées plus haut. L’enjeu de sécurisation de Shat al-Arab est important pour protéger la frontière avec

la population sémite déjà présente en Mésopotamie, tandis que les seconds sont surtout présents dans le nord mésopotamien et en Syrie. D'autres groupes de populations sans parenté identifiée (parce qu'ils sont mal connus) viennent des régions du Zagros : les Gutis, les Lullubis, et les Kassites. Les Subaréens, habitant au nord, sont peut-être des Hourrites. Ils sont pour la plupart des nomades, et peu importants numériquement. À la fin du IIe millénaire, un nouveau peuple sémite reprend le chemin

steppes de la Russie européenne. Parsemée d'oasis et de points d'eau, mais en grande partie désertique, cette région n'offre pas de zones de peuplement favorables, sauf dans l'ouest de sa partie asiatique (la Perse proprement dite), où les vallées du Zagros sont propices à l'agriculture. Partout ailleurs, l'irrigation s'avère nécessaire. Ces conditions géographiques, où montagnes et déserts segmentent le plateau, rendent les communications difficiles. Les conflits entre les populations nomades et sédentaires