Zaibatsu

le développement de secteurs jugés clefs en construisant lui-même des usines pilotes (filatures, entreprises métallurgiques, ciments, produits chimiques…). Certaines de ces entreprises sont privatisées dans les années 1880 renforçant ainsi des Zaibatsu naissants. Ces privatisations permettent l’émergence d’un grand patronat très lié à l’administration, largement dépendant des commandes publiques et des financements nationaux. d) La mobilisation de l’épargne interne Cette modernisation

nouveaux acteurs 1 L'origine du capital A l'origine de la concentration peut se trouver également une banque, dont la stratégie est de développer des activités porteuses. Par exemple au Japon, les grands groupes comme Mitsui ou Mitsubishi (zaibatsus) sont construits autour de banques d'affaires et réalisent des activités diverses : chantiers navals, électricité, sidérurgie. Des banques de dépôts comme la Société générale en France, peuvent aussi jouer désormais un rôle économique important en

peuvent illustrer ce point. Il s’agit ici de concentration verticale. Enfin, dans une logique de diversification, les entreprises peuvent souhaiter acquérir des firmes dans d’autres secteurs. Il s’agit alors de concentration conglomérale dont les zaïbatsu japonais sont l’archétype. Ce type de stratégie est désormais minoritaire, les groupes ayant tendance à se recentrer sur leur métier de base. Les explications de ces stratégies sont multiples. D’une part, en se regroupant, les entreprises tentent

Les grandes familles de marchands de l’époque d’Edo sont les premières à adopter le capitalisme et à transformer leur activité. Les grandes compagnies qu’elles avaient formées deviennent de grandes entreprises. Ils forment des conglomérats : les Zaibatsu. Ce sont les plus grandes entreprises Japonaises comme Mitsubishi. Ce sont ces gros conglomérats qui vont porter l’industrie japonaise. 4. Le nouvel ordre culturel a. L’éducation Il passe par des réformes éducatives. On met en place une école

centre de décision des pays placés sous sa domination en vue de l'acquisition de ses produits.                 +Les traditions sont un obstacle infranchissable à la mondialisation: Gourion: l'opacité de certains réseaux commerciaux (Sostras ou Zaibatsus) protègent bien mieux le Japon de la pénétration économique que biens d'autres règles protectrices.                 +Les effets des restrictions tarifaires risquent d'être anéantis par les désordres monétaires Fabius: il est donc excellent de

peut influencer le centre de décision des pays placés sous sa domination en vue de l'acquisition de ses produits. +Les traditions sont un obstacle infranchissable à la mondialisation: Gourion: l'opacité de certains réseaux commerciaux (Sostras ou Zaibatsus) protègent bien mieux le Japon de la pénétration économique que biens d'autres règles protectrices. +Les effets des restrictions tarifaires risquent d'être anéantis par les désordres monétaires Fabius: il est donc excellent de baisser les droits

d’autres activités et notamment dans la banque. » [4] Et qui dit organisation et rationalisation dit information – ce que démontreront dès le début du xxe siècle les Konzerns allemands (ententes formées par plusieurs entreprises industrielles) et les zaibatsus du Japon de l’ère Meiji (1868). Dans ces deux pays, la jeunesse des entreprises rend nécessaire un sens stratégique fort pour réussir le développement. Cela a donné une importance déterminante au renseignement commercial. L’entre-deux-guerres constitue

et par des décisions dont l'horizon est à plus long terme. Keiretsu, ou zaki est un terme japonais désignant un ensemble d'entreprises, de domaines variés, entretenant entre elles des participations croisées. Avant les années 1950, on parlait de zaibatsu mais ces dernières furent démantelées lors de la période d'occupation du Japon. Les keiretsu sont des conglomérats, formés d'une multitude d'entreprises diverses, généralement liées entre elles par des liens financiers tissés à partir d'une banque

- perte de crédit de la livre sterling face au dollar (1947 : échec du retour à la convertibilité externe) - irréversible mouvement de décolonisation - Le Japon est lui sous tutelle nord-américaine : - dissolution des grands zaïbatsu qui avaient fait sa puissance - contingentement sévère de la production industrielle, surtout l’acier - L’URSS n’est pas en mesure de tenir le rôle économique en rapport avec sa puissance politique et militaire : - malgré l’exploitation

dans leur activité de financement. Ainsi, on peut citer l’exemple d’un pays qui du fait des largesses de sa réglementation exerçait une concurrence sévère en offrant des financements à des taux dérisoirement bas à travers le monde : le Japon. Les zaibatsu japonais profitaient d’un cadre prudentiel très laxiste qui leur permettait d’utiliser à pleine puissance leurs ressources en fonds propres. Ceci leur permettait d’atteindre des régimes de provisions sur fonds propres extrêmement bas que l’on estime