Zaibatsu

d'Asie du Sud Est serait l'illustration du modèle d'Akamatsu. Néanmoins, les économistes institutionnalistes mettent l'accent sur la face cachée du vol d'oies sauvages : - le rôle clé de l'Etat en coordination étroite avec des conglomérats (les zaibatsus) ou des groupes industriels et commerciaux en réseaux (les keiretsus) ; - le protectionnisme sélectif qui en fait plutôt un modèle d'industrialisation par substitution d'importations avant d'être un modèle de libre échange ; - un compromis social

qui regroupe une élite ; construction d’usines d’état avec peu d’emprunts étrangers. Forts impôts terriens. Comme cela ne marche pas et coûte cher à l’Etat, l’empereur Mutsu-Hito privatise. 1880 : vente des usines à prix modiques, naissance des Zaibatsu (Mitsubishi, Sumitomo, etc) Mais, en 1912, l’Etat possède encore 30 % du capital fixe japonais. b) Les pays dominants, dépendants pour les capitaux. USA et Russie dépendent des investissements européens, et donc ne prennent pas de l’importance

obtient de la Chine des droits sur la péninsule Shandong. Le Japon continue de s’agrandir, dans l’entre deux guerres c’est déjà un grand Japon, il récupère tout un espace maritime ( contrôlé antérieurement par les allemands) les groupes d’influence les Zaibatsu, investissent à tour de bras en l’espace de 15 ans entre 14 et 1930 les investisseurs en Chine multiplié par 5. Se fort nationaliste japonais est tenté par l’expansionnisme. C. La tentation expansionniste : Va s’exercer sur la Chine

dans le développement du chemin de fer. L’Allemagne mit en place des mesures protectionnistes avec Frederic List (1789-1846). Au Japon, avec l’ère Meiji (vers 1868), l’Etat créa les premières entreprises pour les revendre ensuite aux familles (les zaïbatsus). La crise de 1929 : le New Deal eut un impact idéologique important aux Etats-Unis avec un changement considérable dans la conception du rôle de l’Etat : l’Etat devient interventionniste. Après 1945, l’Etat intervient de plus en plus dans

septembre 1951; le Japon accepta de n'avoir que des "forces d'autodéfenses" très limitées en nombre), et entreprirent de s'essayer par l'économie à ce à quoi ils avaient échoué par la guerre: la conquête du monde (à partir de 1952, les grands trusts, les zaibatsu, démantelés en 1945, commencèrent à se reconstituer). En attendant, l'Empire du soleil levant devenait, comme les Philippines, une espèce de grand porte-avions américain dans le Pacifique: l'archipel des Ryû Kyû, qui abritait sur l'île d'Okinawa

: cette ouverture entraîne la fin de la féodalité, c’est le début de l’ère Meiji. L’agriculture, secteur dominant au départ et en croissance intensive, va financer l’industrialisation. Celle-ci repose sur la formation de groupes diversifiés (les zaibatsu) qui coexistent avec un grand nombre de PME traditionnelles. L’Etat a un rôle important dans la politique économique (incitations, planification, réglementations), dans les infrastructures et les industries lourdes. Comme l’Allemagne, le Japon connaît

hypotécaire pour aider l'industrie et l'agriculture. Par la suite apparaîtra une banque + spécialisée dans le placement des titres industriels. Mais les banques restent moins importantes, gardent une influence moins grande dans l'économie que les Zaibatsus: formes de concentration japonaises(konzerns, trusts). Toute cette révolution bancaire s'est faite ds un climat bancaire hésitant entre les vertus du bimétalisme, et du monométalisme or. §2 les monnaies Pendant longtemps de nombreux pays sauf

(actions, dévises, indices...) à un prix fixé initialement, pendant une période préalablememt définie. On distingue les warrants du type américain exerçables jusqu'à l'échéance et les warrants du type européen exerçables uniquement à l'échéance. Z Zaibatsu. Dissous après la seconde guerre mondiale, ces conglomérats constituaient, au Japon, de véritables cartels appartenant à une ou plusieurs familles et couvrant un ensemble d'activités économiques sans lien économique. Zone de libre-échange. La zone

bien que doté depuis 1947 d’une loi inspirée de la législation antitrust américaine, le Japon donne la primauté au MITI sur la Commission de la concurrence. Ces spécificités de la politique de la concurrence nippone ont permis la reconstitution de zaibatsu (groupes démantelés par les Américains) sous forme de keiretsus, soit la promotion de formes 12 d’organisation industrielle coopératives voire collusives » (p. 374). Cette difficulté à cerner les objectifs de la politique de la concurrence peut

les allemands. Cela fait un territoire maritime assez considérable. Les zones d’influences japonaises en Chine se consolident aussi et les groupes industriels japonais (les zaibatsu) sont à l’œuvre. C’est un groupe qui combine une activité industrielle, une ou plusieurs banques, une ou plusieurs maisons de commerce. Les zaibatsu font main basse sur les matières premières disponibles en Chine et investissent à tour de bras ; entre 1914 et 1930, les investissements japonais en Chine se sont multipliés