Zéphyr

Aquilon, tout me semble Zéphyr. »). Il ne cesse de donner exemple sur exemple pour écrasé le roseau et au vers 7 (« Cependant que mon front, au Caucase pareil, »), nous remarquons une métaphore hyperbolique ayant pour but de démontrer la prédominance du chêne. Il est alors, dès ce moment, élément de force et de protection. On voit alors à ce moment un champ lexical apparaître, celui du justicier, celui qui est là pour prendre la défense du pauvre roseau « tout me semble zéphyr », « non content d’arrêter

grand Afrique ». Un havre de paix face aux incertitudes de la nature. - la terre elle-même est porteuse de modération : « Les hivers y sont tièdes, et les rigoureux aquilons n’y soufflent jamais. L’ardeur de l’été y est toujours tempérée par des zéphyrs rafraîchissants, qui viennent adoucir l’air vers le milieu du jour » (peut-être évocation du climat de l’Andalousie ?). - la terre est source de vie ; personnification du paysage (« dans les vallons et dans les campagnes unies ») et métaphore

plus célèbres de peintures de l’antiquité l’Aphrodite d’Apelle. Il peint un mythe classique : Aphrodite fille d’Ouranos dont les organes génitaux tranchés par Chronos tombèrent dans la mer engendrèrent Vénus née des vagues. Elle fut poussée par Zéphyr d’abord à Cythère puis sur la côte de Chypre .Elle y fut accueillie par les Heures (les déesses des saisons). La naissance de Vénus est une allégorie : la Vénus mythologique sous sa forme anadyomène (qui sort de l’eau). La composition très simple

parents, épuisés par un si grand malheur, cachés dans les ténèbres de leur maison fermée, se sont repliés dans une nuit sans fin. Quant à Psyché, remplie de crainte et tremblante, elle pleure au sommet du rocher. Alors, la douce brise du souffle de Zéphyr agite, d'ici et de là, le bas de son vêtement, en gonfle insensiblement les plis, la soulève dans un souffle tranquille et la transporte peu à peu; il la fait descendre et la transporte délicatement; il la fait glisser le long des parois de la roche

et ils entendaient les oiseaux. Elle avait atterri sur des pierres de couleurs vertes. A côté d’elle, il y avait un parterre de fleurs violettes. -Où est-ce que tu m’as emmené ? -Tu te trouves sur Zéphyr. -Mais c’est le nom de ton bateau. -Oui aussi, mais ils s’écrivent différemment, ici c’est Zéphyr avec un « y » et le bateau c’est Zéphire avec « i » et « e ». Et puis c’est différent, ici tu es dans un monde parallèle, avec des habitants, des animaux et une hiérarchie. -Tu sais que tu es très

hyperboles et l’usage de la première personne. Il y a dès lors installation d’un champ lexical de la protection et de la force, avec les expressions « non content d’arrêter les rayons du soleil », « brave l’effort de la tempête », « tout me semble zéphyr », « je couvre », « je vous défendrais ». Cela peut faire figure d’arrogance. De plus, le chêne en arrive à dénoncer la nature pour le fait que le roseau, différent de lui, est constamment « bousculé » : - vers 2 : accuser la nature, - vers 11

Bientôt un oracle annonce au père de Psyché, sous peine de terribles calamités, que celle-ci soit abandonnée sur un rocher pour être livrée à un monstre. La fille, contrainte et forcée, est donc abandonnée en haut d’un rocher escarpé, mais bientôt Zéphyr par un coup de vent l’emporte au bas de la montagne. Là elle découvre, après un sommeil réparateur, un jardin magnifique et un palais grandiose fait d’or, d’argent et de pierres précieuses. Elle entre donc dans le palais et se fait servir par des

touchante beauté
 Dans les cieux même t’a suivie ;
 Tes yeux, où s’éteignait la vie, Rayonnent d’immortalité ! 7 Du zéphyr l’amoureuse haleine Soulève encor tes longs cheveux ;
 Sur ton sein leurs flots onduleux
 Retombent en tresses d’ébène, L’ombre de ce voile incertain
 Adoucit encor ton image,
 Comme l’aube qui se dégage
 Des derniers voiles du matin.

funèbres50Montent des bords de l’horizon :Elles voilent le doux rayon,Et tout rentre dans les ténèbres. Nuit de printempsLe ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l'ambre de ses pleurs ; Aucun zéphyr n'agite le feuillage. Sous un berceau, tranquillement assis, Où le lilas flotte et pend sur ma tête, Je sens couler mes pensers rafraîchis Dans les parfums que la nature apprête. Des bois dont l'ombre, en ces prés blanchissants, Avec lenteur se dessine

Bientôt un oracle annonce au père de Psyché, sous peine de terribles calamités, que celle-ci soit abandonnée sur un rocher pour être livrée à un monstre. La fille, contrainte et forcée, est donc abandonnée en haut d’un rocher escarpé, mais bientôt Zéphyr par un coup de vent l’emporte au bas de la montagne. Là elle découvre, après un sommeil réparateur, un jardin magnifique et un palais grandiose fait d’or, d’argent et de pierres précieuses. Elle entre donc dans le palais et se fait servir par des