étant Fils De Poros Et De Pénia

Le Désir, fils de la richesse et de la pauvreté Nous ne manquons de toutes les choses que nous n'avons pas. Ainsi pourrions-nous distinguer la simple absence du manque. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas quelque chose, ou parce que nous ne sommes pas tel ou tel que nous le désirons. Mais alors, comment ce sentiment de manque naît-il ? Selon Platon dans le Banquet, le Désir (Eros) a bien une nature paradoxale : en effet, il est fils de la richesse (Poros) et de la pauvreté (Penia). En effet

l’amour, le désir. Fils de l’humaine Penia, une mendiante, et de Poros, le dieu de l’abondance, il a été conçu le jour de la naissance d’Aphrodite, dans les jardins de Zeus, lors d’une fête. Eros, pour Platon, est donc un être démoniaque, un démon, être intermédiaire, qui tient le milieu entre la richesse et la pénurie, la possession et l’indigence, entre les dieux et les mortels. Eros n’est pas un dieu, car il n’est pas comblé, mais il n’est pas non plus un simple mortel comme Penia qui ne connaît que

d’une bien plus grande souffrance, celle que cause le besoin par exemple. Dans son Banquet, Platon se sert d’un mythe pour évoquer la nature du désir. Il y raconte la naissance d’Eros, symbole du désir amoureux chez les grecs, fils de Poros, l’abondance, et de Pénia, la pauvreté. A l’origine, le désir participe à la fois la plénitude infinie de par son « père » et du manque, de par sa « mère ». La nature du désir est contradictoire. Il ne possède pas totalement la plénitude, il n’est donc qu’un

relation avec l’autre car elle est un besoin, pour l’homme un désir. Car si on se penche du côté de Platon, le désir crée le manque. L’Homme étant un être de désir. Alors il serait difficile de ne pas aimer. Si aimer serait déraisonnable cela voudrait dire que nous ne devrions pas vivre ensemble. Nous semblons donc confrontés à quelque chose d’insoluble, étant donné que aimer devrait être lié à la raison. Nous ne pouvons pas empêcher à l’homme de créer des liens. Aimer pourrait-être illustré comme

poétique. Nous avons vu que Platon faisait de l’inspiration poétique un délire, une ivresse. L’ivresse fait le lien avec le démon de l’inspiration, c’est-à-dire qu’il y a quelque chose de divin dans l’inspiration. De même qu’Eros fils de l’ivrogne Pôros et de la mendiante Pénia doit s’enivrer de la vision de la beauté pour renaître lui qui est toujours mourant, comme penché vers la terre nous dirait Baudelaire, ainsi devons nous enivrer notre âme de beauté poétique. La poésie devient vin de l’âme.

peut-être d’en avoir fini avec lui - s’est développée en une analytique des désirs, s’efforçant de distinguer des espèces (des catégories ou encore des genres) variés selon leurs origines, et s’est 1 Socrate, philosophe grec (470-399 av. J.-C.), fils d’un sculpteur et d’une sage-femme. Socrate n’a rien écrit ; nous le connaissons surtout par les « dialogues » de Platon, son disciple. 2 Sagesse socratique consistant dans la conscience de l’immensité de son ignorance, laquelle est l’apanage des

culturel et artistique, avec des auteurs comme Eschyle, Sophocle, Euripide, des philosophes comme Socrate et Platon, des historiens tels que Thucydide et Hérodote, des sculpteurs comme Phidias. L’économie ce développe aussi énormément, Le Pirée étant devenu la plaque tournante du commerce méditerranéen. La politique : C’est dans la cité-Etat que les Grecs ont, dès le VIIIe siècle, «inventé» de la politique (du grec politiké : art de gérer les affaires de la cité - polis - et, par extension

cherchais justement ; je voulais te demander ce qui s'était passé chez Agathon, le jour où Socrate, Alcibiade et plusieurs autres y soupèrent. On dit que toute la conversation roula sur l'amour. J'en ai bien su quelque chose par un homme à qui Phénix, fils de Philippe, avait raconté une partie de leurs discours, mais cet homme ne put rien me dire de certain sur le détail de cet entretien ; il m'apprit seulement que tu le savais. Conte-le-moi donc ; aussi bien est-ce un devoir pour toi de faire connaître

justement ; je voulais te demander ce qui s'était passé chez Agathon, le jour où [172b] Socrate, Alcibiade et plusieurs autres y soupèrent. On dit que toute la conversation roula sur l'amour. J'en ai bien su quelque chose par un homme à qui Phénix, fils de Philippe, avait raconté une partie de leurs discours, mais cet homme ne put rien me dire de certain sur le détail de cet entretien ; il m'apprit seulement que tu le savais. Conte-le-moi donc ; aussi bien est-ce un devoir pour toi de faire connaître

justement ; je voulais te demander ce qui s'était passé chez Agathon, le jour où [172b] Socrate, Alcibiade et plusieurs autres y soupèrent. On dit que toute la conversation roula sur l'amour. J'en ai bien su quelque chose par un homme à qui Phénix, fils de Philippe, avait raconté une partie de leurs discours, mais cet homme ne put rien me dire de certain sur le détail de cet entretien ; il m'apprit seulement que tu le savais. Conte-le-moi donc ; aussi bien est-ce un devoir pour toi de faire connaître