évolution De Meursault

blanc écrit) : un roman véhicule-t-il une certaine vision du monde ; pourquoi ? Quelle évolution du personnage romanesque ? La littérature peut-elle servir à défendre des causes ? (lien avec les autres séquences à établir en un deuxième temps) Roman lu résumé et appréciation personnelle ? Lien avec la séquence : Camus et l'étrangeté (la relation à l'autre) ; pourquoi a-t-on du mal à apprécier Meursault ? En quoi ce personnage est-il « bizarre » ? Le jugement final dépend-il uniquement des

une certaine évolution moderne du genre romanesque. l. L’émergence des « antihéros » a. Meursault, narrateur-personnage de L’Étranger, semble a priori bien éloigné de la définition de ces héros « qui vont jusqu’à l’extrémité de leur passion ». En effet, le personnage inventé par Camus est souvent considéré comme le type même del’« antihéros », homme sans qualités ni passions, menant une existence médiocre jusqu’au crime absurde qui en fait basculer le cours. Cependant, Meursault ira alors « jusqu’au

eux exprimer toute une veine satirique, effectuer parfois une véritable charge contre la société. Plus troublants encore sont les personnages qui vont bien au-delà de la passivité ou de l’inaction : comment en effet s’identifier à un héros comme Meursault ? Ce n’est pas tant son acte criminel qui choque, mais bien le portrait que Camus en fait. Son Etranger porte bien son nom : il est absent de la société qui l’entoure, absent de ses propres sentiments, hors-normes, il n’est même plus question pour

(statut, profession...). Les vêtements et le langage reflètent aussi son appartenance sociale. II. Introspection L'intériorisation / l'introspection est une autre orientation de son évolution : au personnage agissant des débuts du genre romanesque se substitue peu à peu un personnage réfléchissant, une conscience individuelle. Peu à peu, on le voit plus réfléchir qu'agir. Ses états d'âme sont de plus en plus développé. Le goût pour l'introspection

littéraire du XVII eme siècle ont poussés le roman dans un « dilemne ». Deux critiques incompatibles sont alors faites à l'égard du roman : le genre romanesque serait invraissemblable d'une part, et immorale d'autre part. Ce dilemme a conduit a une évolution du genre romanesque qui a cherché alors à peindre une réalité plus quotidienne. De la est né le nouveau roman. Tentant de s'approcher de notre réalité, le nouveau roman crée l'abolition du héros figure d'excetion. Se voyant confierr la représentation

d’amour et une intrigue policière . Dès lors sa production littéraire devient très prodigieuse. En 20 ans BALZAC va publier quelques 90 romans et nouvelles, 30 contes, 5 pièces de théâtre. Les œuvres qui suivent « Les Chouans » témoignent d’une évolution de l’art balzacien du romantisme vers le réalisme. À commencer par « Gobseck » (1831), en passant par « La Peau de Chagrin » (1831) et « Louis Lambert » (1832) les tendances réalistes prennent de la vigueure et repoussent peu à peu celles romantiques

dans un univers de gens humbles. En peu de temps au cours de ce 19ème siècle on découvre une évolution des mentalités, comme une prise de conscience de l’auteur pour son lecteur de lui faire découvrir que tout n’est pas noir ou blanc mais que nous sommes capables d’évoluer dans le bon sens avec nos défauts et nos erreurs. Au cours du XXème siècle, dans le roman d’Albert Camus « l’étranger » Meursault, ce personnage vivant en Algérie française ne se conforme pas à la morale sociale et semble étranger

littéraire du XVII eme siècle ont poussés le roman dans un « dilemne ». Deux critiques incompatibles sont alors faites à l'égard du roman : le genre romanesque serait invraissemblable d'une part, et immorale d'autre part. Ce dilemme a conduit a une évolution du genre romanesque qui a cherché alors à peindre une réalité plus quotidienne. De la est né le nouveau roman. Tentant de s'approcher de notre réalité, le nouveau roman crée l'abolition du héros figure d'excetion. Se voyant confierr la représentation

discriminatoire permettant au personnage de roman d’accéder au statut de héros. De statut de demi-dieu à celui de sur-homme la frontière était ténue. En revanche d’Ulysse à Jean Valjean, le gouffre était immense et il a été franchi. Sans-doute cette évolution préfigurait-elle la fin du héros héroïque. II. Des héros qui n’ont plus rien d’héroïque On pourrait dire que le héros dans sa conception antique est « mort » avec Don Quichotte. Cervantès dans son roman, signe en quelque sorte la chute du

l’œuvre est plus ouverte, et lassé à l’appréciation du lecteur. On peut voir cet effet dans L’étranger, de Camus où le roman finit très mal pour Meursault, qui finit guillotiner à cause d’un meurtre. Un personnage de roman ne doit pas forcément réussir pour s’imposer aux yeux du lecteur, pour lui permettre de s’identifier à lui, ou pour suivre son évolution et ses crises de conscience. Il est peut être d’autant plus attirant qu’il se montre aussi imparfait que les hommes dans leur réalité, et la