1. Le groupe Alès concilie les logiques entrepreneuriale et managériale afin d'assurer sa pérennité et son développement. La famille fondatrice de l'entreprise, en passant la main à Lorenza Battigello, met l'entreprise au coeur de la logique entrepreneuriale, cela est de fait une prise de risque et la nouvelle dirigeante incarne le "pari de l'innovation", selon la conception de Joseph Schumpeter. C'est "un changement d'ère", un "nouvel élan" qui implique la création d'une entité nouvelle pour l'entreprise. Et cela passe ici par la mise en place d'une nouvelle forme d'organisation, soit une "réorganisation", et par la conquête de nouveaux marchés. Lorenza Battigello souhaite "remonter aux racines" de l'entité du groupe Alès "afin de mettre en lumière leur (son) identité propre". Cependant, l'entreprise ne peut se passer de la logique managériale pour fonctionner, elle consiste à être dans une incessante recherche de performance, c'est-à-dire la réalisation des objectifs établis puis leur dépassement. Ceci passe donc d'abord par l'optimisation des ressources de toutes natures : la motivation et l'implication des salariés au sein de l'entreprise, la productivité... On trouve à ce sujet les termes "volonté d'une meilleure dynamisation de l'entreprise" et "se recentrer". Le but est donc de mobiliser et impliquer les salariés dans l'entreprise pour atteindre les objectifs fixés, soit "favoriser au maximum le travail en équipe et cultiver le sentiment d'appartenance chez les salariés". Pour assurer sa pérennité, le groupe Alès devra faire face à des évolutions rapides de son environnement, en se dynamisant et en assurant sa capacité à innover.

2. Lorenza Battigello, la nouvelle dirigeante, incarne une prise de risque d'une part par les conditions de son arrivée dans l'entreprise, qui n'est plus désormais une entreprise familiale et qui implique donc un changement de style de direction, et d'autre part de son propre parcours professionnel : "Lorenza Battigello