L’adaptation de Dom Juan par Mesguich est particulièrement originale. Dans un premier temps, le metteur en scène : Danièle Mesguich prend le choix d’interpréter Sganarelle le valet de Dom Juan tout en ayant fais des modifications sur scène. Ainsi, au tout début de la représentation, Sganarelle prend le choix de parler dans le publique. Les coups annonçant le début de la pièce ne sont pas encore sonnés et l’interrompe dans son éloge du tabac. Ainsi le publique ce sent beaucoup plus proche du personnage qui devient vivant à l’inverse du théâtre lu. Une fois les couts finis, le serviteur de Dom Juan va parler avec l’écuyer d’Elvire : Gusman. La discussion sera une adaptation plutôt comique, notamment à travers l’habille porté par les deux acteurs. Un haut rayé rouge, un pantalon soutenu par des bretelles. En effet les deux interprètent semble endosser le rôle de pitre, avec une gestuelle, des paroles peut compréhensibles est de grands gestes. Mais le jeu des acteurs, le jeu du miroir, leurs mouvements, ou la façon de s’exprimer captivent le spectateur des la première scène. A travers la musique entrainante, le publique découvre dans une sorte de ballet, avec des gens que l’ont suppose être des déménageurs, le décor qui n’est composé que de statues de femmes nues (qui ont une omniprésence dans la pièce, sont cachées sous de grands draps blancs puis dévoilées) et d’un lit qui est rajouté par la suite et qu’on suppose être celui de Dom Juan. C’est une réécriture dans un univers du cirque, à travers une gestuelle clownesque. L’arrivée de celui-ci est signalée par un enregistrement de pas de chevaux. Habillé de façon menaçante: veste en cuir ainsi que pantalon en cuir, nous découvrons un personnage maquillé ayant une certaine prestance et montrant donc un certain niveau social. Pendant cette arrivée, le maitre et son valet vont beaucoup d’ébattre de son précédent mariage (avec Don Elvire) et de son libertinage. Ainsi on découvre Dom Juan comme une personne athée, ne